Prudence
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Autrement formulé: moi les promos, je les laisse aux autres, je suis heureux avec ce que j'ai.Vous pensez faire avancer le débat avec cette réponse ?
Quand je vous lis Prudence, j'ai l'impression que vous prenez votre patient pour un BB qu'on doit materner...Pour moi le cadre c'est un endroit protégé, un nid que l'autre a a disposition pour aménager les changements qu'il veut effectuer en lui. Un espace protégé des jugements, des conseils à la va-vite, des agressions etc. Un endroit pour le client où il a de l'écoute, du respect, quelqu'un de son côté et à ses côtés, un soutient et d'autres choses en fonctions des personnes, de la demande etc. Pour moi la base du cadre c'est vraiment cet espace pour l'autre dans le respect, lui laisser de l'espace tout en étant à ses côtés.
Et effectivement la déco (et les chaussures ^^) c'est des petits plus (ou des petits moins).
Effectivement je trouve cette phrase (soulignée) très juste. Au début de ma thérapie je n'étais pas à l'aise et le moindre petit bruit était gênant et me déconcentrait, maintenant, je ne fais plus attention et quand ma thérapeute me demande en feed-back si le bruit m'a dérangé, je lui réponds que je n'ai rien entendu. Voilà pourquoi je pense qu'il est intéressant que le patient s'adapte dans un cadre, l'essentiel est le travail effectué.Max, je me pose des questions sur le cadre car le mien me semble assez souple par rapport à ce que j'ai pu constater chez d'autres, donc je demandais aux autres forumistes ce que c'était pour eux ce fameux cadre. Concernant ma conception, c'est la mienne et je ne cherche pas à l'imposer. Il ne s'agit pas de materner ni de considérer les clients comme des bébés, au contraire, ils arrivent avec leurs problèmes et leurs solutions, mais, en ce qui me concerne, de leur offrir un espace à eux. Libre à toi d'y voir ce que tu y souhaites, et d'interpréter à ta manière. Au fait quand je parle d'espace il ne s'agit pas d'espace physique mais d'espace relationnel.
Surderien, je pense aussi que le cadre physique des échanges n'est qu'une partie, l'aide peut se faire n'importe où, n'importe quand. Entre deux portes, la phrase recadrante. Ça m'intéresse particulièrement quand tu dis ça "savoir s'adapter au cadre du patient pour pouvoir le faire évoluer à le faire changer de cadre s'il est bloquant ou mal adapté".
Si ses chaussons sont intervenus dans ma vie c'est qu'il y a , pour moi, une raison
Justement avec certaines formes de relaxation on te demande d'enlever tes chaussures, comme tu le dis, ancrage à la terre, et les pieds libres, qui ont la possibilité de sentir le contact avec le sol.Perso je me sens bien plus à l'aise pieds nus, qu'en chaussure alors oui, le bien être, l'ancrage, terre , pied, peut être ce complèment de bien être à sa thérapie
Bien être dans ses chaussons ! ses basquets ! ses chaussures ! ca veut tout dire...
Hum. Tant mieux que je ne sois pas ton psy alorsDonc je trouve vos formulations limite étouffantes dans ce besoin de rassurer votre patient.
Hum. C'est ce que je dis. L'espace ce n'est pas la déco et le nombre de mètres carrés, c'est l'espace relationnel, la relation, et donc aussi la manière d'être du thérapeute. Le cadre ce n'est pas le décor mais ce qui sous-tend la relation: attitudes, règles etc. Dans le cadre classique tu as la règle de non passage à l'acte (pas de violence, pas de sexe), la confidentialité (de la part du psy, le client lui est libre de parler de ce qu'il veut à qui il veut) et il y a des choses variables: par exemple pas mal de psy font payer les séances annulées au dernier moment ou non annulée, ce n'est pas mon cas mais certains le font, pour les horaires également, certains interrompent net, d'autres prévoient des marges autour des heures de rendez-vous. C'est de ça dont je parle quand je parle du cadre. D'où peut être la méprise.Pour moi ce n'est pas l'espace qui me rassure mais la façon d'être du thérapeute qui accompagne juste dans ce qu'il faut.
je ne suis pas hypnotherapeute mais infirmiere a domicile. ma malette avec mon materiel est une valisette Garfield,je me dechausse en rentrant chez les gens (sauf si il fait vraiment sale) et je prend soin d'avoir 2 chaussettes diferentes!un élément original qui va déranger, interroger et ouvrir sur un questionnement-réponse déconditionnant.
bien dans ses bottes, bien dans ses babouches, ou bien pieds nus ?
J'adore. Ca me fait penser à Doutrelugne/Cottencin dans un de leurs livres où il fait fermer les yeux au client et comme à lui tenir un discours très sérieux comme quoi il a une maladie très sérieuse et qu'il va falloir travailler très sérieusement là dessus etc. Et quand le client rouvre les yeux il le découvre avec un nez de clown sur le nez. Belle dédramatisation.
Je ne sais pas si c'est du "hasard" ou quoi d'autres mais une fois elle est arrivée, j'étais là.
Elle m'a faite entrer, m'asseoir le temps qu'elle se prépare
Elle enlève son manteau son sac va derrière une porte deposer le tout et arrive en enfilant ses chaussons devant moi
Oui ca m'a marqué mais je ne peux pas dire que ce soit en mal !
C'est plutôt surprise de voir son petit "rituel" ?
Interprétation?C'est comme la thérapeute de Xorguina qui arrive en retard car elle a fait ses courses
Moi ça m'arrive de poser des questions pour parler, échanger, et pourtant j'ai une réponse ou un avis... pas toi?Maintenant Prudence, si vous étiez un peu plus sûr de vous, certaines de vos questions n'auraient pas été posées...