Je suis entrain de lire le "petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" de Joule et Beauvois. J'avais lu des résumés de leurs études il y a des années mais je le trouve très intéressant et plus complet présenté de cette manière.
Au début du livre ils abordent largement ce qui est surnommé l'effet de gel qui est une persistance dans ses choix même s'ils ne se sont pas montrés aussi bons que nous le pensions par le passé. En fait on n'actualise pas nos choix, on a tendance à ne pas les changer et à les rationaliser à postériori. Parfois on s'en rend compte, parfois non.
Personnellement me rendre compte de ces mécanismes m'a aidée à les arrêter en me fixant souvent des lignes de conduite générales avant même que les situations ne se présentent et en les réactualisant en cas de confrontation avec une situation.
Je me demandais comment vous réagissiez face à cette tendance naturelle. Si vous luttiez contre, et si oui, comment, etc.
désolé; c'est une phrase: il faut toujours finir sa soupe.
-Et qu'est ce qu'il se passe sinon?
-rien. Tu l'as met au frigo et tu l'as mange demain.
C'est un ancrage d'un "truc rigolo" de grand mère.
ça me fait penser à ça et m'aide à re-visiter les croyances et les persistances dans les choix .
On me l'as dit tellement de fois que je finis les plats, alors que j'ai un frigo et que ça n'a plus lieu d'être, c'était valable il y a 50 ans, il faut donc ré actualisé...
ça me fait un "ancrage" de changement ou d'intérogation dans mes manières de faire.
Très sympa, Joule et Beauvois. Voir aussi Doridot et ... son collègue, en ce qui concerne plus particulièrement l'automanipulation que nous pratiquons quotidiennement. L'effet de gel dont tu parles est proche d'une forme de persistance du type ( ça finira bien par marcher, en dépit de ta constatation que ce que tu fais ne marche pas). J'avais mis des liens ce matin, sur le post de Katia. Ce qui me fait réagir c'est l'expression; le piège abscons. Savoureux langage de sociale!
Bien que les enjeux affectifs qui nous maintiennent ds une situation soient souvent forts, voire douloureux, se souvenir de cette fois où, au ciné, tu t'es farci un nanar de deux heures sans pouvoir te décider à sortir aide à trouver de l'espace mental pour, sinon décrocher, du moins te voir pédaler. Et ça aide.
Voir aussi, comme le souligne Therapie 29, que la tendance à l'automanipulation peut également être utilisée par autrui à des fins de manipulation. Le classique " vous être absolument libre de..." et le paradigme de la soumission librement consentie.
Très sympa, Joule et Beauvois. Voir aussi Doridot et ... son collègue, en ce qui concerne plus particulièrement l'automanipulation que nous pratiquons quotidiennement. L'effet de gel dont tu parles est proche d'une forme de persistance du type ( ça finira bien par marcher, en dépit de ta constatation que ce que tu fais ne marche pas). J'avais mis des liens ce matin, sur le post de Katia. Ce qui me fait réagir c'est l'expression; le piège abscons. Savoureux langage de sociale!
Bien que les enjeux affectifs qui nous maintiennent ds une situation soient souvent forts, voire douloureux, se souvenir de cette fois où, au ciné, tu t'es farci un nanar de deux heures sans pouvoir te décider à sortir aide à trouver de l'espace mental pour, sinon décrocher, du moins te voir pédaler. Et ça aide.
Voir aussi, comme le souligne Therapie 29, que la tendance à l'automanipulation peut également être utilisée par autrui à des fins de manipulation. Le classique " vous être absolument libre de..." et le paradigme de la soumission librement consentie.
j'aime bien ces "petites phrases " comme ça, car ça fait des "flash" drôle que l'on peut utilisé au quotidien:
-"dis donc, elle n'est pas salé cette soupe."
Et Mami (ou Maman...) se lève pour aller chercher le sel.
Alors qu'il n'y a pas eu de demande! Juste une "émotion" de culpabilité.
Mignon!
en effêt, très interressant et tellement habituel ce genre d'automanipulation qu'elles sont très souvent inconsciente
j'appelle ça, le pouvoir de la pensée
"j'ai envie d'arrêter de fumer mais j'ai peur d'échouer encore"
laquelle des émotions sera la plus forte ?
beinévidement la peur sera¨+ FORTE
plus qu'à changer l'émotion dans la phrase
" j'ai peur d'avoir encore un échec à l'arrêt du tabac mais je n'ai rien à perdre car c'est tjrs une victoire sur la peur que m'engendre le petit et grand monstre "
Oui, Oui, je continue mon livre tout doucement
j'ai l'impression de l'assimiler et ainsi me créer des automanipulations +
" la cigarette me calme, j'en ai besoin , elle est bonne après manger "
que des manipulations d'esprit
de sabotage pour te faire croire que c'est bon alors que c'est bel et bien un poison et que la première, toute première était bien déguellasse et m'a fait tousser
Joli Xorg' j'aime ta manière d'accepter l'émotion qui est et de modifier le paysage délicatement afin de modifier la pensée puis les émotions, c'est très fin, très élégant et respectueux comme manière de faire, je trouve.
Merci de ton partage.
Mon but : arriver à avoir l'émotion du bonheur, la joie d'arrêter de fumer
Pour que celà soit plus facile, définitif même devant le besoin physique et psychique qui se fera sentir
Pour celà, je ne peux que passer par ce lavage de cerveau et reprendre tout à Zéro alors tink tink, tout doucement, je progresse jsuqu'à ma décision finale
Puis je dire le diction qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas ?
Je suis quelqu'un de fidèle chien ascendant chien , une pure chienne
Le truc c'est que rester fidèle à des émotions, ou illusions de sensations car en fait ce n'est que ça pour ce qui est du tabac, je ne vois pas l'intérêt à y rester fidèle
d'ailleurs, si je devais en sentir le besoin ou la necessité de l'être, je n'aurais pas l'envie d'arrêter non ?
donc c'est qu'inconsciement je sais que j'ai tord de rester fidèle a des idées reçues style :
une "bonne "petite cloppe après manger
ça me calme ! (d'où ça te calme ? au contraire en fait)
j'en ai besoin (d'où j'ai besoin d'un poison pour vivre ?)
Ce me donne confiance (d'où ça me donne confiance ?au contraire ca ne fait que me culpabiliser un peu plus chaque jour )
etc
alors m'en fou de ma crédibilité et fidélité a cette merde
il existe aussi des gens qui changent de bord politique, ils retournent leurs veste comme on dit
là aussi ça la fou mal mais après tout, pourquoi rester fidèle à un partit quand de toute façon tout les parties sont blanc bonnet et bonnet blanc ?
je pense que ça depends de la valeur à quoi tu donnes ta fidélité
Je suis assez d'accord avec toi Xorg'. Avec le temps j'ai appris que la loyauté avait ses limites, maintenant pour moi il est acceptable d'arrêter d'être loyal à quelqu'un qui véhicule (se mets à véhiculer) des valeurs contraires aux nôtres, il est bon d'arrêter d'être loyal à des causes auxquelles on ne croit plus. Je considère que si on en fait le choix on peut continuer d'apprendre beaucoup tout au long de sa vie, et ça, souvent, ça veut aussi dire que par le passé on a pu se tromper. C'est accepter de lâcher certaines choses en lesquelles on a pu croire parce qu'on s'est rendu compte qu'on s'était planté. On n'est que des êtres humains, pas des dieux.
Une de mes citations préférée est: errare humanum est perseverare diabolicum. On l'arrête souvent à la première partie mais c'est dommage. L'erreur est humaine mais persévérer dans son erreur c'est ça qui est diabolique.
je présume qu'on l'apprend surtout à postériori: si on s'est planté c'était peut être pas une bonne idée, si on a eu des effets positifs on s'est peut être pas planté ^^.
Aucune certitude dans l'incertitude si ce n'est que je n'en ai pas.... enfin, je pense.
Oui, il y a un proverbe qui dit que si des amis s'en vont c'est qu'ils ont fait leurs temps auprès de nous, un truc comme ça.
on peut donc dire que l'on peut lacher prise car que ce soit dans le positif ou négatif la leçon, s'il y a leçon a apprendre, est accomplit
on peut donc se dire que c'est pareil avec tout changement car le principe est que lorsque celà n'est plus utile à notre dévellopement alors ça s'en va définitivement car plus de résonnance, de miroir
je dirais que quand on persévère a se planter c'est que c'est pas compris, donc ça reviendra d'une forme ou d'une autre jusqu'à ce que ce soit mis en lumière, en conscience afin de ne plus reproduire
quand a perséverer dans le positif car les effêts sont aussi positif pour nous même que pour les autres alors c'est que c'est bon de persévérer :