un poil brutal comme réponse mais c'est un peu vrai, une bonne modélisation c'est finalement assez long (d'ailleurs faut que je révise tout ça pour fin juin et ma certif de maitre prat PNL, si je fais un résumé, je le mettrai sur le forum, si ça peut servir ...)
en plus d'être une capacité.
L'apprentissage "dans la tête" est une partie de l'apprentissage de la capacité... non la totalité
sinon les formateurs seraient morts depuis longtemps et la fortune des éditeurs aurait dépassée celle des rois du pétrole...
Ça dépends, à mon avis, notamment de l'importance qu'on accorde à la valeur exemplarité, pouvoir dire à ses accompagnés : "moi aussi, j'ai sorti mes problèmes devant qqn d'autre et j'en suis ressorti grandi"
d'un certain point de vue ce pourrait être un détail important oui
d'un autre ce pourrait être juste une pauvre faille narcissique du thérapeute qui n'a pas fait sa thérapie...
Après je suis à 100% de raconter sa vie à son client. Moi même je le fais fréquemment, ça contribue à entretenir un rapport de qualité (qui est aussi aimer son patient)
Et puis perso j'apprends bien les techniques quand je les vis en tant qu'accompagné.
marrant, j'ai cru aussi les apprendre dans ce cadre.
Et puis récemment je me suis rendue compte que ainsi je n'avais pas une approche globale et, qui plus est, que la technique sans le contexte (la globalité spécifique et unique de cette thérapie/séance) était un peu comme... euh... j'allais devenir vulgaire (l'émotion inspiratrice surement)
mais si tu arrives à avoir tous ces niveaux d'attention en même temps lorsque tu subis la technique, chapeau.
Et si je choisis un thérapeute ou un coach, j'aime bien savoir s'il est supervisé ou s'il a fait un travail sur lui même, ça me rassure, je me dit qu'il a eu le courage de se mettre à nu devant qqn d'autre.
j'ose espérer que ça nous est tous arrivé mais que peut être certains l'ont discrètement amnésié.
Je dis ça, je dis rien... c'est vrai que si mon thérapeute n'a jamais su se mettre à nu, en plus d'être d'une espèce bigrement de mauvaise foi, il aura sûrement une vie sociale et une sexualité médiocre... warning : risque qu'il fasse sa thérapie sur moi (sans mauvais jeu de mot) en comblant ses failles narcissiques et adoptant une position de vie malsaine...
Le risque opposé, style autodidacte, est, à mon avis, le coté "faites ce que je dit, pas ce que je fais"
vais lancer un poste à ce sujet ce soir ou demain (même si d'une certaine manière à 4h du mat on peut dire que c'est ce soir ET demain. Pour moi demain c'est après mon gros dodo, na)
pas l'impression que tout le monde ai une approche non linéaire de l'apprentissage... ça me fait peur qqpart car cela impliquerait, si je ne me trompe pas, une belle brochette de thérapeute tout particulièrement médiocres...
et puis je suis entièrement d'accord avec les risques qu'évoquaient Klock avec les +/+ et -/+.
en voilà un garçon intelligent, tu auras un bisou!
Après si qqn d'assez dissocié arrive à s'auto analyser, à s'auto coacher,
warning : présupposé détecté.
il faut être en transe de dissociation pour s'auto analyser ? :s
il me semblait qu'elle intervenait dans le processus mais pas qu'elle le résumait.
Enfin moi je dis ça... ça se trouve j'ai une représentation beaucoup trop dynamique de l'apprentissage dont l'auto observation est une composante. Sais pas.
et comme vous dites très dur de s'auto-analyser.
de s'auto analyser ou de faire preuve de lucidité au moment opportun dans le processus ?
et je pense que la spiritualité fait à ce moment là partie intégrante de notre manière de penser même peut être avant
spiritualité ?
que veux tu dire ?
je comprends mal puisque toute chose qui se prend au premier degré est tout à fait le symptôme du non spirituel (vraie question inside)
ça serait intéressant de savoir si une étude a été faite sur ce point: quelle proportion de thérapeutes ont consulté un collègue pour eux-mêmes et quelles répercussions sur leur pratique.
ce serait très intéressant mai proprement inapplicable et inobjectivable
Important pour entretenir sa capacité à prendre du feed-back +++; sinon faudra pas s'étonner d'avoir des clients "résistants" Wink . Un auto-examen de sa pratique seul sans jamais de regard extérieur comporte le risque d'être biaisé par ses propres mécanismes de défense.
+1000000000 !
Ben il y en a déjà qui ont répondu à cette question par la négative, mais je trouve effectivement le feed back est une notion importante.
sinon vous pouvez toujours essayer l'ignorance, en effet
ma collègue de cabinet, que je vois d'ailleurs régulièrement
je vous en prie, pas de sujet polémique... :lol:
Ca me sert à vider le stress accumulé entre autres choses.
le chi kong c'est pas mal aussi
je me prends moins la tête et ça marche aussi bien ^^
PS : Ce n'est pas tant que l'on ait travaillé sur soi qui est important, que le fait d'aller complètement bien pour moi. De façon à éviter de projeter ses problèmes sur l'autre.
+10000
même si les deux peuvent se confondre
notamment quand on part avec un handicap (croyances participant à une dysfonctionalité)
et j'ai la croyance que toute personne ayant le désir de devenir psy part avec un handicap...
(notez bien que je reste politiquement correcte)
Cela sous entend qu'au départ, tout le monde devrait avoir des problèmes??
mon thérapeute disait qu'un gars qui n'avait pas de problème allait bientôt en avoir un gigantesque du au fait que nous ne vivons pas à bisounoursland (les "pb" sont intégrés à la représentation populaire de l'homme, presque (je reste polie) confondus avec lui même)
Pour l'isolement sur l'ile, il y a effectivement heureusement internet avec par exemple le forum sur lequel nous sommes.
moui
même si me semble pas que ce soit ici que vous trouverez de l'abondance