
nate
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Il était une fois, une toute petite femme. Non pas par la taille, mais petite dans son cœur.
Et cette toute petite femme, se sentait très grande, plus grande que tous les habitants de l’ile où elle vivait.
Mais cette femme, du fait de sa petitesse, était hautaine et parlait avec mépris…
Sur cette ile, il y avait les habitants de la rive Gauche. Des érudits, reconnus pour leurs grands savoirs et leur grande sagesse. Et il y avait les habitants de la rive droite. Qui eux ne savaient rien pour certains, peu pour d’autres et de plus en plus pour les derniers.
Car le principe était que les habitants de la rive Gauche, enseignent à tous les habitants de la rive Droite désireux d’apprendre, savoir et sagesse.
Inutile de vous dire que cette toute petite femme vivait la rive Droite de cette ile. Mais elle se sentait tellement grande qu’elle ne le supportait pas. Et comme elle était née riche, un jour, elle se fit construire une tour immense, afin de pouvoir ainsi dominer tous les habitants de l’ile d’un bord à l’autre…
Ce que cette toute petite femme aimait par dessus tout, c’était de regarder les gens de haut de sa tour…
Un jour, un lutin frappa à la porte de son immense tour.
Elle ouvrit, et surprise de voir se gnome oser venir chez elle, elle lui répondit d’un ton agressif :
Qui êtes-vous ? … Et que me voulez-vous ?
Vous seriez-vous perdu ? … Savez-vous qui je suis ?
Je suis une femme importante moi, et si vous vous étiez renseigné, vous ne seriez certainement pas venu vous aventurer jusqu’ici !
Car tout le monde sait très bien que je n’ai pas l’habitude de parler aux parasites de votre espèce…
Rentrez chez vous et ne revenez pas ? Je ne parle qu’aux érudits !
Pardonnez mon intrusion dit le lutin. Mais j’ai un message à vous remettre.
Voilà une lettre pour vous.
Le lutin remis la lettre et disparut.
La toute petite femme, curieuse, ouvrit la lettre avec empressement.
Elle y trouva la carte de la montagne du Nord, avec la seule consigne de s’y rendre pour grandir encore.
Ça tour ne lui suffisant plus, pour se sentir plus grande encore, elle décida de partir dès le lendemain à l’aube.
Et la voilà partie, gravissant la montagne du Nord à grandes enjambées.
Arrivée au sommet, le lutin l’attendait :
Ravie de vous revoir si vite Chère Madame… On m’a rapporté que vous voulez être tellement grande au point de toucher le ciel. Car c’est ainsi que vous vous sentez à l’intérieur ; très très grande… Je vais vous faire une proposition que vous avez la possibilité de refuser ou d’accepter.
Voulez-vous que je fasse de vous la Reine des Oiseaux ?
Quelle proposition étrange se dit-elle…
Mais si je suis la Reine des Oiseaux, j’aurais de grandes ailes, et je pourrais alors toucher le ciel… Et personne ne pourra jamais atteindre ma Grandeur.
J’accepte… petit gnome parasite, Fait de moi la Reine des Oiseaux !!!
Aussitôt dit aussitôt fait. La voilà transformée en Reine des Oiseaux avec de grandes ailes au milieu du dos.
Maintenant que vous avez atteint le summum de la grandeur, faite bien attention de ne pas retomber, car plus dure sera la chute !
Conclu le lutin avant de disparaitre.
Pfff… je n’ai que faire de ces balivernes. Surtout venant de ce petit gnome ridicule !!!
Elle décida de s’élancer dès à présent dans une envolée qu’elle imaginait magistrale…
Et du sommet de la montagne du Nord, elle se jeta dans le vide, ne s’envola pas, fit une chute magistrale et tomba violement au pied de la montagne…
Depuis ce jour, cette toute petite femme vit seule assise sur une chaise dont elle ne se lève que très peu. Honteuse et recluse. Il y a malgré tout quelques personnes, qu’elle avait jadis méprisé, qui pris de pitié et pourvues d’une grande bonté, passent la voir de temps en temps…
Et cette toute petite femme, se sentait très grande, plus grande que tous les habitants de l’ile où elle vivait.
Mais cette femme, du fait de sa petitesse, était hautaine et parlait avec mépris…
Sur cette ile, il y avait les habitants de la rive Gauche. Des érudits, reconnus pour leurs grands savoirs et leur grande sagesse. Et il y avait les habitants de la rive droite. Qui eux ne savaient rien pour certains, peu pour d’autres et de plus en plus pour les derniers.
Car le principe était que les habitants de la rive Gauche, enseignent à tous les habitants de la rive Droite désireux d’apprendre, savoir et sagesse.
Inutile de vous dire que cette toute petite femme vivait la rive Droite de cette ile. Mais elle se sentait tellement grande qu’elle ne le supportait pas. Et comme elle était née riche, un jour, elle se fit construire une tour immense, afin de pouvoir ainsi dominer tous les habitants de l’ile d’un bord à l’autre…
Ce que cette toute petite femme aimait par dessus tout, c’était de regarder les gens de haut de sa tour…
Un jour, un lutin frappa à la porte de son immense tour.
Elle ouvrit, et surprise de voir se gnome oser venir chez elle, elle lui répondit d’un ton agressif :
Qui êtes-vous ? … Et que me voulez-vous ?
Vous seriez-vous perdu ? … Savez-vous qui je suis ?
Je suis une femme importante moi, et si vous vous étiez renseigné, vous ne seriez certainement pas venu vous aventurer jusqu’ici !
Car tout le monde sait très bien que je n’ai pas l’habitude de parler aux parasites de votre espèce…
Rentrez chez vous et ne revenez pas ? Je ne parle qu’aux érudits !
Pardonnez mon intrusion dit le lutin. Mais j’ai un message à vous remettre.
Voilà une lettre pour vous.
Le lutin remis la lettre et disparut.
La toute petite femme, curieuse, ouvrit la lettre avec empressement.
Elle y trouva la carte de la montagne du Nord, avec la seule consigne de s’y rendre pour grandir encore.
Ça tour ne lui suffisant plus, pour se sentir plus grande encore, elle décida de partir dès le lendemain à l’aube.
Et la voilà partie, gravissant la montagne du Nord à grandes enjambées.
Arrivée au sommet, le lutin l’attendait :
Ravie de vous revoir si vite Chère Madame… On m’a rapporté que vous voulez être tellement grande au point de toucher le ciel. Car c’est ainsi que vous vous sentez à l’intérieur ; très très grande… Je vais vous faire une proposition que vous avez la possibilité de refuser ou d’accepter.
Voulez-vous que je fasse de vous la Reine des Oiseaux ?
Quelle proposition étrange se dit-elle…
Mais si je suis la Reine des Oiseaux, j’aurais de grandes ailes, et je pourrais alors toucher le ciel… Et personne ne pourra jamais atteindre ma Grandeur.
J’accepte… petit gnome parasite, Fait de moi la Reine des Oiseaux !!!
Aussitôt dit aussitôt fait. La voilà transformée en Reine des Oiseaux avec de grandes ailes au milieu du dos.
Maintenant que vous avez atteint le summum de la grandeur, faite bien attention de ne pas retomber, car plus dure sera la chute !
Conclu le lutin avant de disparaitre.
Pfff… je n’ai que faire de ces balivernes. Surtout venant de ce petit gnome ridicule !!!
Elle décida de s’élancer dès à présent dans une envolée qu’elle imaginait magistrale…
Et du sommet de la montagne du Nord, elle se jeta dans le vide, ne s’envola pas, fit une chute magistrale et tomba violement au pied de la montagne…
Depuis ce jour, cette toute petite femme vit seule assise sur une chaise dont elle ne se lève que très peu. Honteuse et recluse. Il y a malgré tout quelques personnes, qu’elle avait jadis méprisé, qui pris de pitié et pourvues d’une grande bonté, passent la voir de temps en temps…