Régression.
Il faut déjà à mon avis savoir de quelle régression nous parlons. (je n'est pas vue la vidéo proposé)
On peut parler de régression des que l'on s’intéresse à un événement du passé, mais il y à différentes formes et utilisations.
Assez couramment on demande à notre sujet de rechercher un souvenir afin d'utiliser ses ressentis pour les transposer dans le présent. Les ancrer, les transposer à certaines situations, les modifier (expl un souvenir de réussite pour travailler sur la confiance en soit). On ne peut pas vraiment parler de régression dans ce cas.
En AH cela peut être une bonne méthode pour retrouver le moral, un bien être, de la confiance, de l'optimisme etc...
Il y à des thérapeutes qui l'utilise afin de chercher la cause d'un problème. Ces thérapeutes sont dans une démarche plutôt "analytique" (principe de la psychanalyse), les "solutionnistes" ne choisirons pas cette méthode. D'autant quelle présente de grand risque en induisant de faux souvenir et peut amener à des conclusions reposant sur des croyances fabriqués (fantasmé) à utiliser donc avec précaution et pas mal d'expérience.
J'ai vue maintenant la vidéo, et heureusement car j'allais abordé cette autre utilisation de la régression. Celle qui conduit le sujet à un moment ou la mémoire "normale" ne peut ce souvenir (moins de 3 ans en général) voir dans la ou les vie antérieures.
Comme cette vidéo, on peut considérer ici la régression comme une métaphore. Régresser pour aller dans un moment, endroit vierge et sécurisant. Détaché du présent et du vécu passé. Avec pour objectif de revenir au présent avec des sensations de bien être, relativisant les problèmes d'aujourd'hui. En bref ce sentir neuf.
Et ça marche très bien.
A mon avis en tant que thérapeute, il y à quelques questions à ce poser.
On peut ce demander quel est l’intérêt véritable d'induire une telle métaphore ? Outre la fait quelle soit remarquablement "pratique" pour stimuler l'imagination, déontologiquement elle pose cependant quelques questions.
Il y à un intérêt thérapeutique, elle permet toute la créativité possible du sujet... mais cette créativité peut s'exprimer dans d'autres cadres métaphoriques c'est une question de la capacité d'imagination du thérapeute pour le coup..
Elle induit la croyance de vie antérieure et de la "toute puissance" de l'inconscient. Nous sommes à la limite du mystique.
Qui sommes nous pour influencer la spiritualité des gens? (ou du moins prendre ce risque)
Le débat sur les vie antérieure est un grand sujet, mais que l'on y crois ou pas, il ne relève pas du thérapeute d'influencer (voir de faire du prosélytisme) sur cette question.
Certains disent : "...peut importe que cela existe ou non, l'important est que ça fasse du bien..."
Je n'en suis pas si sur.
Par exemple, certain sujet dépasse la cadre métaphorique de la régression, ils intègrent que leur inconscient finalement est porteur de toutes les "vérités" et ce lance dans une quête de recherche de "solution" non pas en eu, mais en dehors d'eu. Ils attendent des solutions "toutes faites", voir développe un certain fatalisme dans leur situation présente.