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Kymysister
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Là, ce n'est plus de l'hypnose sèche puisqu'on prononce des phrases correspondant à des images négatives de soi ("Je suis méchant") ou à des peurs ("Je parle en public") pendant la transe hypnotique légère. Ce n'est pas non plus de l'hypnose ericksonnienne avec suggestions post-hypnotiques. L'eïnothérapie inclut l'hypnose sèche mais propose aussi ce genre d'incitations. Elle ne va jamais jusqu'aux suggestions, puisqu'il s'agit seulement de libérer ce qui entrave l'élan de vie.Dans sa vidéo, il demande de se mettre d'abord en auto hypnose pour travailler ensuite... à 4 mn ?
En eïnophonie, la personne vocalise sur les instructions d'un praticien du souffle voix, puis un eïnothérapeute conduit une hypnose et guide cette pour libérer des tensions et des mémoires, puis on vocalise de nouveau pour constater le changement. L'idée est de libérer la voix en libérant les tensions liées aux mémoires.Et eïnophonie ? On y fait quoi ? Pareil ou complémentaire ?
Oui et dans une autre il fait appel à de la visualisation.. Donc l'hypnose sèche est une composante de eïnothérapie, là je comprends mieux...Là, ce n'est plus de l'hypnose sèche puisqu'on prononce des phrases correspondant à des images négatives de soi ("Je suis méchant") ou à des peurs ("Je parle en public") pendant la transe hypnotique légère.
exact.Donc quand on est en transe, en cherchant à réactiver une émotion pour se connecter à ses sensations, que ce soit simplement par la visualisation ou les mots, n'est plus de l'hypnose sèche ?
Avec Tipi, on vérifie plus. C'est le côté chirurgical, en hypnose sèche et/ou eïnothérapie, on a tendance à moins vérifier. La vie se charge de nous montrer ce qui est libéré ou non. Mais c'est plus une question de posture et de sensibilité que de technique.en régulation classique tipi ou d'autres peu importe, il y a souvent amnésie de la problématique au point où il est demandé avant de noter le pourquoi de la consultation. Même chose en hypnose sèche ?
C'est le problème avec une majorité de cerveaux, ça vaut pour les accompagnements longs et remplis de bla bla... les réunions, formations, c'est lourd, fatiguant et peu efficace...plus vous en parlez et moins je comprends
En accompagnement, le patient a toujours une idée de ce qu'ilattend de la séance. On part de là. C''est différent en eïnophonie où l'accompagnant fait juste miroir de ce qu'il recent de la personne, sans rien connaître d'elle ) l'avance. En thérapie, l'idée de l'eïnothérapie, commune avec Tipi, Alpé et d'autrs thérapies non interventionistes est de faire venir des stress et d'inciter la personne de se laisser traverser en se connectant au corps. Donc il y a plusieurs approches.ok pour l'exemple donné pour l'auto hypnose (intention, induction, et on laisse faire)... Et en accompagnement ? Il y a un objectif défini avec le patient avant ?
Tout à fait d'accordC'est le problème avec une majorité de cerveaux, ça vaut pour les accompagnements longs et remplis de bla bla... les réunions, formations, c'est lourd, fatiguant et peu efficace...
Cette formule, difficile à comprendre car trop facile, vise principalement se tairerien faire... Il n'y a même pas à conduire ou connaitre puisque c'est le corps du patient lui même qui mobilise les bonnes ressources...
De ce que je comprends, l'état d'hypnose même léger est réparateur, juste lui laisser la mains et le laisser faire sans intervenir pour du contrôle si inconfort, pire encore faire intervenir le mental comme on le fait dans les auto ou hypnoses classiques...
Entrer en transe avec l'intention de résoudre telle ou telle problème, provoquera des sensations désagréables dans le corps. Elles sont présentes quand on vie une émotion désagréable mais on ne les sent pas si on y prête pas attention.. Il y a juste à les laisser faire se qu'elles veulent jusqu'à apaisement, sans contrôle, ensuite c'est terminé définitivement. D'où le point commun avec des méthodes comme tipi etc et même toutes formes de médiations ou techniques qui vise à accueillir l'émotion plutôt que chercher à la contrôler. De ce que je comprends également dans cette méthode, c'est la posture du praticien qui doit être en bonne harmonie avec le patient dans cette démarche du rien faire pour laisser de la place au ressentis et à l'intuition vis à vis de son client....
parce que l'homme adulte pense beaucoup et a oublié l'adaptation par le corps que le bébé possède comme programme de base. L'accompagnement est juste un rappel de cette compétence archaïque.pourquoi ne sait il pas le faire tout seul
puisque quand il a un problème le cerveau tourne en boucle dessus
la position empathique du thérapeute ne fait pas tout
Ca vaut également pour les compulsions la douleur ?En thérapie, l'idée de l'eïnothérapie, commune avec Tipi, Alpé et d'autrs thérapies non interventionistes est de faire venir des stress et d'inciter la personne de se laisser traverser en se connectant au corps. Donc il y a plusieurs approches.
pourquoi ne sait il pas le faire tout seul
puisque quand il a un problème le cerveau tourne en boucle dessus
la position empathique du thérapeute ne fait pas tout
Je pense comprendre mais ne connais pas ce terme. Pouvez- vous préciser ?Ca vaut également pour les compulsions la douleur ?
Dans mon expérience à l'époque où je pratiquais Tipi puis Alpé (une approche fondée par un des pionniers de Tipi), je suis allé jusqu'à 3 et une seule fois jusqu'à 4 empreintes sensorielles différentes pour une même situation, jusqu'à l'apaisement définitif. C'étaient donc 4 peurs racines attachées à la même situation. Autre cas : Dans le cas d'un souvenir d'accident traumatisant, la personne a du faire de multiples désactivations sur le moment de l'accident car il y avait plusieurs micro-moments : celui où la main loupe la poignée, celui où elle se sent partir en arrière, celui où elle sent qu'elle essaye de se rattraper en vain, celui ou elle se sent voler dans l'espace, celui où elle sent l'impact du sol deux mètre cinquante plus bas, celui où elle voit son poignet cassé formant un ange droit, celui où elle sent sa hanche broyée, celui où elle voit qu'elle ne peut plus bouger du tout. J'en oublie... Tout cela en l'espace de quatre secondes. Il a fallu plusieurs séances car toutes les informations ne venaient pas à la conscience tout de suite. Et chaque fois une empreinte sensorielle différente. Dans l'eïnothérapie, il n'y a pas cette notion d'empreinte sensorielle. On est moins précis et plus large. Cela a des avantages et des limites. Donc quand on fait plusieurs passages, on ne sait pas toujours si on refait une séance non aboutie ou si l'on visite une autre mémoire. Pour ma part, je vérifie ces choses si je perçois qu'il y a une difficulté.Un point qui me turlupine un peu dans d'après les vidéos explicatives en heïnothérapie que j'ai vu, est le fait de s'y reprendre sur plusieurs séances dans l'évolution des sensations sur une même problématique. Toujours par comparaison avec les méthode connues de régulation, c'est généralement une fois ou un deuxième type de sensation (deuxième émotions) mais jamais plus de 2 ?
J'observe encore ce domaine et n'ai pas encore de position arrêtée. Cela dépend peut-être du type de douleur (si c'est une lésion active ou une tension résiduelle, si c'est lié à une émotion présente ou non, etc.). De toute façon, il s'agit toujours d'adopter un mode d'attention ouvert, soit dans la zone douloureuse en la percevant en tant qu'espace (open focus), soit en percevant le corps dans sa globalité et/ou en laissant les tensions musculaire monter. Il me semble que c'est au cas par cas et aussi intuitif. Il y a aussi une manière de toucher le corps qui peut faire lâcher les douleurs avec des pratiques de type ostéo. Quelle est votre expérience sur les douleurs ?Sur de la douleur c'est de l'observation de celle-ci principalement ou ça reste général ? J'ai lu le livre du AORA du docteur Bodin qui dit avoir de bon résultats, il propose une observation détaillée de celle-ci dans sa zone et en périphérie...
De manière générale je me documente et me forme plus que j’expérimente... Après dans l'idée, vu qu'il est souvent avancé une origine émotionnelle conséquente d'une douleur persistante. Pourquoi pas à l'invers réactiver celle-ci en espérant supprimer la racine source par l'acceptation des sensations liées. Si j'ai bien suivi ça a fonctionné avec un lumbago dans ta pratique...Quelle est votre expérience sur les douleurs ?
Pour le lumbago, j'ignore par quelle entrée c'est passé. Mais en effet, parfois en travaillant une tension musculaire en allant dans son sens, une émotion monte, parfois c'est l'inverse. La micro-kiné et la kinésiologie semblent aussi capables de révéler des peurs racines à partir du corps.De manière générale je me documente et me forme plus que j’expérimente... Après dans l'idée, vu qu'il est souvent avancé une origine émotionnelle conséquente d'une douleur persistante. Pourquoi pas à l'invers réactiver celle-ci en espérant supprimer la racine source par l'acceptation des sensations liées. Si j'ai bien suivi ça a fonctionné avec un lumbago dans ta pratique...