M
Métaphore
Invité
https://www.maieusthesie.com/index.htm
Voici quelques extraits importants :
D’abord ne pas nuire
L’aide ou la thérapie se doivent d’apporter un plus, à celui qui en bénéficie.
Dans le cas contraire, il s’agit au moins de ne pas nuire. S’il est très dommageable qu’une situation d’aide ou de thérapie soit inefficace, ça l’est bien plus si elle cause une nuisance.
Pour, au minimum ne pas nuire, il importe de respecter les points suivants :
-Etre distinct sans être distant
(chaleur sans affectivité)
-Respecter le symptôme
L’utiliser comme un chemin à emprunter et non comme une chose à combattre ou à effacer.
-Respecter sa cause
Comprendre qu’il s’agit de réhabiliter et non de combattre ou enlever cette inestimable racine de vie.
-Respecter les résistances
Ajuster le cheminement en suivant leurs indications. Ne jamais tenter d’effacer ces indicateurs. Respecter les seuils d’indiscrétion.
-Ne pas interpréter
Privilégier le non savoir. Seul le patient sait.
(article d'avril 2001 Le non savoir source de compétences)
-Avoir confiance en le patient
Faire équipe avec lui – le soignant n’est pas seul.
-Ne pas porter de jugement
Ni envers le patient ni envers ceux dont il se plaint. Chacun a sa raison
(article de juin 2003 "Apaiser violence et conflits")
Quand, malgré cela, le soignant atteint sa limite et ne sait pas faire mieux, il se doit de déléguer vers quelqu’un dont l’expérience permettra d’apporter l’aide nécessaire au patient.
Bien différencier l’événement et celui qui l’a vécu
En réalité, la raison du symptôme n’est pas ce qui s’est passé autrefois, ce n’est pas « l’événementiel ».
En psychologie, on sait depuis longtemps qu’il y a un lien entre les symptômes présents et des circonstances passées. Mais la nature de ce lien, souvent, n’est pas claire.
Le symptôme résulte, non pas des évènements antérieurs, mais d’une fracture intérieure entre le patient tel qu’il est aujourd’hui et celui qu’il était au moment de ces évènements. Même quand les circonstances furent terribles, l’individu qu’il était à ce moment là reste tout de même infiniment précieux, et fait partie de lui.
Il importera donc de ne pas mélanger la circonstance (terrible) avec celui qui l’a vécu (précieux) - voir article de novembre 2003 sur la "Résilience"
La circonstance est passée et n’existe plus, mais celui qu’il était lors de cette circonstance est encore très présent en lui. On peut même dire qu’il le constitue, qu’il fait partie de sa structure psychique.
Aider ne consiste pas à évoquer, ni à faire évoquer les circonstances passées. Il n’y a pas à « retourner vers les événements ». Cela risquerait même parfois de réactiver inutilement des douleurs. Il y a juste à entendre le ressenti de celui qui les a vécu. Ce ressenti est bien plus important que les circonstances dans lesquelles il est survenu.
Le but n’est pas d’éliminer quoi que ce soit, mais de réparer une fracture entre celui qu’est le patient aujourd’hui et celui qu’il était lors de ces circonstances. Celui qu’il était n’est pas dans le passé. Il est avec lui, dans le présent, et n’a jamais cessé d’y être depuis que c’est arrivé. Il fait partie de sa structure psychique. Cependant il y est avec cette fracture. C’est ce qui engendre sa pesanteur et son mal être.
Par le symptôme, le patient réclame (inconsciemment) qu’on entende cette fracture et qu’on l’aide à se rapprocher de lui-même.
Voici quelques extraits importants :
D’abord ne pas nuire
L’aide ou la thérapie se doivent d’apporter un plus, à celui qui en bénéficie.
Dans le cas contraire, il s’agit au moins de ne pas nuire. S’il est très dommageable qu’une situation d’aide ou de thérapie soit inefficace, ça l’est bien plus si elle cause une nuisance.
Pour, au minimum ne pas nuire, il importe de respecter les points suivants :
-Etre distinct sans être distant
(chaleur sans affectivité)
-Respecter le symptôme
L’utiliser comme un chemin à emprunter et non comme une chose à combattre ou à effacer.
-Respecter sa cause
Comprendre qu’il s’agit de réhabiliter et non de combattre ou enlever cette inestimable racine de vie.
-Respecter les résistances
Ajuster le cheminement en suivant leurs indications. Ne jamais tenter d’effacer ces indicateurs. Respecter les seuils d’indiscrétion.
-Ne pas interpréter
Privilégier le non savoir. Seul le patient sait.
(article d'avril 2001 Le non savoir source de compétences)
-Avoir confiance en le patient
Faire équipe avec lui – le soignant n’est pas seul.
-Ne pas porter de jugement
Ni envers le patient ni envers ceux dont il se plaint. Chacun a sa raison
(article de juin 2003 "Apaiser violence et conflits")
Quand, malgré cela, le soignant atteint sa limite et ne sait pas faire mieux, il se doit de déléguer vers quelqu’un dont l’expérience permettra d’apporter l’aide nécessaire au patient.
Bien différencier l’événement et celui qui l’a vécu
En réalité, la raison du symptôme n’est pas ce qui s’est passé autrefois, ce n’est pas « l’événementiel ».
En psychologie, on sait depuis longtemps qu’il y a un lien entre les symptômes présents et des circonstances passées. Mais la nature de ce lien, souvent, n’est pas claire.
Le symptôme résulte, non pas des évènements antérieurs, mais d’une fracture intérieure entre le patient tel qu’il est aujourd’hui et celui qu’il était au moment de ces évènements. Même quand les circonstances furent terribles, l’individu qu’il était à ce moment là reste tout de même infiniment précieux, et fait partie de lui.
Il importera donc de ne pas mélanger la circonstance (terrible) avec celui qui l’a vécu (précieux) - voir article de novembre 2003 sur la "Résilience"
La circonstance est passée et n’existe plus, mais celui qu’il était lors de cette circonstance est encore très présent en lui. On peut même dire qu’il le constitue, qu’il fait partie de sa structure psychique.
Aider ne consiste pas à évoquer, ni à faire évoquer les circonstances passées. Il n’y a pas à « retourner vers les événements ». Cela risquerait même parfois de réactiver inutilement des douleurs. Il y a juste à entendre le ressenti de celui qui les a vécu. Ce ressenti est bien plus important que les circonstances dans lesquelles il est survenu.
Le but n’est pas d’éliminer quoi que ce soit, mais de réparer une fracture entre celui qu’est le patient aujourd’hui et celui qu’il était lors de ces circonstances. Celui qu’il était n’est pas dans le passé. Il est avec lui, dans le présent, et n’a jamais cessé d’y être depuis que c’est arrivé. Il fait partie de sa structure psychique. Cependant il y est avec cette fracture. C’est ce qui engendre sa pesanteur et son mal être.
Par le symptôme, le patient réclame (inconsciemment) qu’on entende cette fracture et qu’on l’aide à se rapprocher de lui-même.