" L'autonomie n'est possible qu'à partir du moment où l'on reconnait et acceptons nos dépendances" (je ne me rappelle pas du nom de l'auteur de cette phrase)
La démonstration de l'utilisation du langage imprécis telle qu'elle nous est montrée dans les vidéos, est surtout une caricature destinée à faire rire. Faire de cette caricature une réalité et s'en servir pour dévier le sens de ces mots à des fins de propagande contre un système est totalement usurpatoire.
Pour avoir exercé durant de nombreuses années le métier d'éducatrice spécialisée dans divers établissements sociaux, je peux vous dire qu'avant que ne soit imposé par les lois 2000 : Le "
projet individualisé" pour l'usager ; Sa
"participation" active en tant que
"acteur et décideur de son "projet" ; La
"traçabilité" des actions entreprises pour la réalisation dudit projet ; Les
"démarches qualité" mises en place par les établissement pour garantir le respect et les droits des usagers, mais aussi des professionnels y exerçant leurs fonctions ; L'acquisition pour les usagers des
"compétences" (savoir-être/savoir-faire) nécessaires à la réalisation de leur projet ;
"L'évaluation" des pratiques professionnelles et de leurs résultats sur le terrain...etc, et j'en passe ! Il pouvait se passer (pour modérer "il se passait") tout et n'importe quoi dans les établissements accueillant des personnes en difficulté.
Avant que ne soit institué ce cadre législatif, certes contraignant dans la charge de travail écrit qu'il génère, et par l'obligation de devoir penser et réfléchir au sens et à la pertinences des actions mises en place, il est grand temps que chacun sache qu'un grand nombre d'usagers subissaient véritablement de la maltraitance dans beaucoup de ces établissements. Quand ils n'étaient pas
"exploités" au profit des personnes sensées les aider, voire pire. Et je peux en témoigner puisque durant ma vie d'éduc j'ai vu partir en prison un chef de service et un éducateur reconnus auteurs de "viols sur personnes vulnérables". Les 2 situations intervenues après que les lois 2000 aient été promulguées, ont pu aboutir à un procès car les victimes (déficientes mentales) ont pu être entendues et prises en compte dans leurs dépositions.
Ces mêmes professionnels s'étaient déjà vus accusés des mêmes faits dans le passé, mais cela avait à chaque fois abouti à un... non-lieu. Cherchez l'erreur....
Rien n'est bon ou mauvais par principe, ou plutôt, Tout contient une face positive et une négative, l'une ou l'autre se révélera selon l'usage qui en est fait.
Allez ! Rions puisqu'il pleut