katia (zoulouk)
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surderien à dit:comment suggérer au patient de lever ce réflexe correcteur lorsque cela est souhaitable pour lui ?
notamment pour se sortir d'une dissonnance cognitive lorsque précisément il y est déjà ?
castorix à dit:puisque la personne ressent très nettement ce qui ne va pas, elle est poussée à générer elle-même la correction, c'est à dire à inventer un changement de comportement (c'est en elle que l'envie naît, au lieu qu'on le lui suggère !)
Litiss à dit:castorix à dit:puisque la personne ressent très nettement ce qui ne va pas, elle est poussée à générer elle-même la correction, c'est à dire à inventer un changement de comportement (c'est en elle que l'envie naît, au lieu qu'on le lui suggère !)
Bonsoir,
je suis loin d'être une experte en la matière mais cette phrase me semble réellement judicieuse ! D'ailleurs elle reprend des termes des premiers posts (dsl pour la citation de mémoire)
"si il suit notre changement de respiration, c'est partit pour les suggestions"
Les termes ont été biens choisis. La suggestion (une fois bien encrée) va porter ses fruits je pense sur du long terme puisque la personne aura elle même trouvé le moyen de modifier son comportement, tout en ayant en plus le sentiment que cela vient d'elle. Je pense que c'est d'une part gratifiant, mais qu'en plus on ne ressent pas de contrainte.
katia (zoulouk) à dit:Quand rien ne fonctionne, serait cette thérapie que tu privelegies et uniquement celle la, surderien ?
Pour avoir lu l ouvrage de Jay haley, avec ce type de thérapie on
est aux confins de la mort et de l horreur, dans le tellement intenable que le sujet ne peut y rester...
Et comment fais tu pour créer le lien suffisant pour que les taches prescrites soient suivies ? Te poses tu en celui qui sait, en force ?
je mets la personne face avec ses paradoxes et l'aide à y faire face
jeangeneve à dit:je mets la personne face avec ses paradoxes et l'aide à y faire face
humm cela me rappelle quelque chose...
**sauf avec certains collègues hypnos qui aiment bien jouer avec... **
c'est pas trop crevant ou lassant ?
quand on a de patients parfois pressé car bientôt a la case prison et que l' on veux traiter avant.
alors ces trucs que l'on doit prouver, ces exemples a expliciter...
peut on toujours s'en sortir avec une métaphore propre au milieux médical ?
certes Jay haley c'est plonger dans le coté obscur de la force du changement
je me rend compte cela se rapproche de ce qui se fait en interrogatoire de police, la pharmacologie en moins
reste que "surderien" a une approche brandlerksoniènne qui doit faire passer la pilule de l'injonction de façon un peu moins désagréable et cette approche doit être moins perçue comme manipulatrice par le patient.
c'est ce qui rend l'approche si déroutante