Lemaléduqué à dit:
Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour ce témoignage encourageant... pour les agoraphobes qui désespèrent de ne jamais pouvoir réussir à... Je tiens ensuite à vous féliciter pour vos incroyables progrès. Je tiens enfin à vous encourager à poursuivre votre évolution en poursuivant votre progression dans... la Vie. Pour terminer, je souhaiterais revenir sur
rivage13 à dit:
A présent, j'ai l'impression de stagner, de ne pas arriver à franchir un cap, j'ai un rayon assez réduit pour sortir en voiture, à pieds je n'arrive pas non plus à m'éloigner, toujours cette peur de malaise, de ne pas maîtriser, punaise c'est terrible de toujours tout devoir " maîtriser "
[align=justify]Vous semblez douter de votre possibilité à « gagner du terrain ». Ne vous alarmez pas plus que cela. Je dirais que votre doute actuel fait partie de votre cheminement de croissance. Après des résultats certains comme les vôtres, on a tendance à s'emballer et à vouloir, si vous me permettez l'expression, « mettre la charrue avant les boeufs ». Et là effectivement, cela ne peut fonctionner. Votre inquiétude ressemble beaucoup à l'inquiétude d'un certain nombre de mes participants/apprenants. Je suis "coach de vie", mais également éducateur sportif spécialisé dans les activités pugilistiques et je suis régulièrement confronté à ce phénomène de blocage. Après avoir progressé méthodiquement, voilà qu'un certain nombre de pratiquant ont cette (fausse) « impression de stagner, de ne pas réussir à franchir un cap »... et ils se découragent au point de ne plus réussir à poursuivre leur progression. En fait, il ne s'agit que d'un semblant de « passage à vide ». J'écris semblant car ils continuent à progresser mais d'une manière beaucoup moins rapide qu'à leurs débuts. Et pour cause, la nouveauté est incitative. Et puis la nouveauté devient quelque peu routinière et l'engouement de départ tend à perdre de sa force. Les progrès ne sont plus aussi spectaculaires, ce qui fait qu'on s'imagine sinon régresser du moins stagner. Or, c'est une erreur de croire cela. En fait durant cette soi-disant «inertie », le corps/esprit digère la grande quantité de « nourriture » goulûment avalée. Et vous n'êtes pas sans ignorer que lors d'une digestion, on est bien moins alerte car légèrement barbouillé. Que faire alors ? Laisser faire le temps, laisser le corps/esprit profiter pleinement des formidables acquisitions. Laisser faire le temps et laisser le corps/esprit profiter ne signifie bien évidemment pas qu'il faille ne plus rien faire. Il faut continuer à suivre et à participer aux séances, tout en sachant que durant un temps les progrès ne seront plus aussi fulgurants... mais ils sont là tout de même. Accepter ce fait (de progrès marchant au ralenti) permet de mieux supporter ce passage normal d'« impression de piétinement ». Une fois la digestion faite, les personnes en question retrouveront cette sensation agréable de progrès rapides... jusqu'à la prochaine indigestion. L'essentiel dans cet apprentissage est d'accepter ce changement de rythme d'apprentissage sur sa courbe d'évolution. Vous écrivez « à pieds je n'arrive pas non plus à m'éloigner »... mais avez-vous essayé de faire un pas et seulement un pas au delà de votre limite subjectivement fixée. Je suppose que non. Essayez eninspirant et en expirant un bon coup et vous vous rendrez compte que durant votre digestion, vous êtes capable d'aller très légèrement, mais très sûrement au-delà de votre ligne limite. J'espère que ce long avis ne vous aura pas incommodé.
En tout cas, soyez certaine d'une chose : vous êtes en train de regagner votre liberté. Le tout est d'être persévérante dans votre cheminement et patiente quant aux résultats incontestables existants et à venir. Persuadez-vous que les obstacles sur votre chemin peuvent ralentir, mais certainement pas arrêter votre épanouissement. Alors courage !
Bonjour " Lemaléduqué "
Merci pour votre réponse, je suis contente que mes réussites rassurent certaines personnes qui souffre de ce trouble, pour répondre à vos questions je cite :Vous écrivez « à pieds je n'arrive pas non plus à m'éloigner
»... mais avez-vous essayé de faire un pas et seulement un pas au delà de votre limite subjectivement fixée. Je suppose que non Bien sûr que je fais tous les jours un pas et seulement un, mais à savoir que ce qui est étrange est que je ne suis jamais dans le même état d'un jour à l'autre je dirai même d'une heure à l'autre, alors j'y vais doucement je vous l'assure, mais il y a des jours où j'y arrive, puis un autre jour , pas du tout, ce sont certainement " les résistances " le lendemain, je recommence et ce depuis 20 ans, ce n'est pas rien, assez découragent, comme je le dis " rien est acquis " ce n'est pas parce que je vais y arriver durant 6 mois par exemple, puis un rhume, une bêtise, le moral et tout ce que j'ai fait durant ces 6 mois, n'ont servi à rien, car il faut que je recommence du début , c'est épuisant, démoralisant, mais je tiens bon !
Je dirai que depuis environ 4 mois, rien ne bouge !
Quant à regagner ma liberté, j'en suis consciente et je ne minimise pas mon évolution, mais il est vrai que quand on a connu la liberté totale et que d'un coup et durant 20 ans on ne l'a plus, on a envie que ça bouge, que ça évolue, car la vie passe vite, j'ai 40 ans, sans enfants, sans mari, sans pouvoir partager les choses de la vie, profiter de faire des randonnées par exp, j'adorais ça, partir en vacance, mais surtout, travailler, vivre !
Le problème je crois est de tout devoir faire seule, quand je suis accompagnée, je suis rassurée, mais c'est très rare et pourtant ça m'aiderait énormément, donc faute d'être accompagnée, je me donne des coups de pieds pour faire mes exercices de sorties.
Et non, votre message ne m'a pas incommodé
Merci mille fois !
Marie