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laurenzo
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Métaphore à dit:Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit:Leo Lavoie à dit:En un mot, c'est le deuil. Mais avant de faire le deuil d'un être cher décédé, il faut constater le décès et pleurer comme il se doit.
Là je ne suis pas trop d'accord, il ne s'agit pas de deuil à faire, à moins que ce soit véritablement le cas, mais plutôt d'un reparentage, et de redonner à l'enfant intérieur sa véritable place.
C'est le deuil de ce que l'on aura jamais et que l'on espère encore "à mort" ; l'approbation parentale gratuite de qui on est. Il faut faire le deuil de ça. C'est la seule façon saine d'aller de l'avant dans la vie.
Ben non je ne suis pas d'accord dans la définition qui est quand même assez précise en matière d'hypnose.
Exemple : une régression, un affect, une désensiblisation, un reparentage, etc... donc le terme de deuil n'est pas approprié pour moi dans le cas présent.
Le lâcher prise est un passage obligé pour atteindre l'enfant intérieur qui est en souffrance.
Métaphore à dit:Je l'ai déjà dit précédemment, je lui ai même proposé des exercices en mp, maintenant sera t-il lâcher prise, je ne sais pas. Néanmoins pour moi rien à voir avec le deuil. Le deuil c'est une chose, retrouver son enfant intérieur c'est une autre chose.
Métaphore à dit:Et bien écoutez, vous avez un vocabulaire de psychanalyste, mais pour moi cela ne correspond pas au problème dont on parle.
Et si on est astineuse parce qu'on ne partage pas votre sentiment, et bien si vous voulez, mais je pense que le vocabulaire Français est suffisant large pour nommer les choses. Et je confirme que je ne partage pas ce terme dans le présent post.
:arrow: Cependant, une fois cet enfant retrouvé, c'est là qu'on l'écoute et qu'on l'invite à "lâcher prise" sur ce qu'il attend encore en vain (LE DEUIL)...
Là c'est pareil je ne vois pas les choses comme ça, ce n'est pas à l'enfant à lâcher prise, c'est à l'adulte afin de retrouver son enfant intérieur, et pour moi il n'y a pas la notion de deuil... :roll: Enfin chacun sa façon de voir les choses, moi c'est la mienne.
corfinas à dit:Hello,
Je suis content qu'on reparle de l'enfant intérieur. Contentement et joie que j'envoie en partie à mon enfant intérieur à moi, celui qui lui aussi, s'est dit que pour mériter de l'amour il fallait être gentil et bien travailler à l'école. Vers aussi le moi plus jeune, celui qui y croyait sans doute encore un peu quand il buchait ses math en prépa, celui qui a eu un diplôme d'ingénieur qui lui sert aujourd'hui à payer ses formations d'accompagnement.
Voilà, voilà, et avec cette reconstruction intérieure, je me dit aussi que mes parents ont fait ce qu'ils ont pu avec leurs moyens du bord, que malgré tout ils m'ont donné un cadeau, et que ce cadeau ben, à 33ans, va falloir que je finisse de comprendre que c'est pas la peine que je leur rende à eux mais qu'à mon tour je peux le faire à d'autres, par exemple à une génération qui me suivra dans la longue chaine de transmission de la vie.
a+
corfinas à dit:Hello Laurenzo,
Est ce que dans vos diverses thérapies, a été traité, votre résistance à la thérapie, comme un symptôme à part entière également ou pas ?
laurenzo à dit:Les thérapeutes que j'ai côtoyés et qui pour le coup avaient eu le temps de pouvoir vérifier une éventuelle résistance à ce niveau ont tous considéré que mon implication et mes croyances dans les thérapies étaient adéquates à une réussite.
laurenzo à dit:Bonjour Métaphore,
En fait je ne suis pas sceptique envers l'hypnose dans son intégralité. C'est d'ailleurs la 1ère thérapie que j'ai essayée avec la ferme conviction que j'irais mieux. On me parle souvent de croyances sur ce forum et bien concernant l'hypnose mes croyances étaient que cet outil allait me permettre d'aller bien, aucun scepticisme je vous assure.
Mais il se trouve que l'hypnose telle que je l'ai pratiquée (ericksonnienne principalement) n'a eu aucun résultat. Pourtant pour avoir un peu étudié la chose depuis, je pense avoir vu 1 ou 2 excellents thérapeutes dans ce domaine, leurs compétences ne font aucun doute à mes yeux.
Simplement l'approche n'a pas donné de résultat donc je pense effectivement m'orienter vers un autre type de thérapie (cela pourrait être de l'hypnose intégrative).
Bonne journée !
laurenzo à dit:Bonjour Katia,
je vous confirme qu'après tout ce travail effectué sur moi, il n'y a pas de raison évidente à ces symptômes.
Je cherchais plutôt des pistes, des angles nouveaux par rapport à ma problématique
laurenzo à dit:Bonjour Surderien,
Je connais très bien cette théorie du bénéfice secondaire d'un symptôme qui je pense peut être parfois pertinent. Dans mon cas je n'y crois pas un instant et ça n'est pas faute d'avoir cherché (seul ou en thérapie).
Je ne prends pas spécialement de plaisir à explorer ces différentes formes de thérapies.
Je crois que les thérapeutes en hypnose essayent parfois de se mettre à la place du patient. Je vais donc vous brosser un petit tableau de la situation au moment de mes symptômes, si vous en avez le temps et l'envie, essayez de vous mettre à ma place un instant.
Je suis en classe prépa depuis 2 ans, 2 années de travail intense où ma vie personnelle a été en partie mise entre parenthèses. J'ai toujours adoré sortir, voir des amis, j'ai une énorme soif de vie. La prépa fait que je dois parfois me limiter dans ces domaines mais après tout ce sont 2 années qui peuvent changer ma vie, qui peuvent me permettre d'accéder à des postes très intéressants et de ne pas avoir à me limiter à un seul métier donc je serre les dents et je fais en sorte de suivre mes cours de manière assidue. Bien sûr il y a beaucoup de stress, une pression élevée, je travaille 70-80 heures par semaine en essayant d'avoir un minimum de vie sociale à côté, je bois pas mal de café, prends des produits caféinés pour tenir. Un seul objectif: réussir ces examens après je suis libre, mon chemin de croix sera terminé et à moi la jeunesse et la vie comme je les rêve.
Mes examens viennent de se terminer, ouf 1 mois tous les jours dans des salles d'examens à arriver tous les matins le visage blanc tellement j'ai peur, tellement nous avons peur avec mes camarades. Je termine la dernière épreuve avec de terribles maux de tête mais je serre les dents pour aller au bout, j'ai la vue trouble, j'ai perdu du poids mais j'arrive à mettre le point final à cette dernière épreuve.
Désormais à moi les soirées entre amis, à moi les fêtes, je vais enfin pouvoir avoir l'esprit libre, ça faisait 2 ans.
Je vais à une soirée avec tous mes amis, bois quelques verres et vais danser avec eux. Soudain, alors que je danse je ressens des nausées, je ne sais pas si c'est le fait d'avoir pensé que je pourrais en avoir ou si elles sont arrivées seules. Vite je sors de la salle, pas spécialement envie de vomir au milieu de tout le monde. Je déteste cette impression de nausées, j'ai toujours détesté ça mais bon après tout j'ai bu, je suis fatigué, ça arrive... ça arrive mais ça ne repart plus. Moi qui voulais tant vivre et profiter de la vie, me voilà à me sentir si mal toute la journée, moi qui voulais mordre dans la vie, me voilà avec 20% de mon énergie habituelle, moi qui devais être libre me voilà prisonnier de ces symptômes, pourquoi?
valikor à dit:il manque tout ce qui s'est passé avant...par expérience, une période de stress telle que vous la décrivez, cela plombe, c'est sûr, mais pas suffisant pour arriver au stade des angoisses.
comme je vous disais précédemment, le passé ne doit pas faire partir de soi mais des choses qu'on peut trier pour se construire.
le passé fait partie de soi, à partir du moment ou on ressent que les parents font partie de soi et qu'on fait partie des parents.... en pensant à eux au moment de l'enfance-adolescence.
tant qu'on ressent fortement que le passé fait partie de soi (>7/10), il est très difficile d'avancer et d'évoluer.
corfinas à dit:"que faire de plus à ce niveau ?"
Hello Laurenzo,
Attention proposition loufoque et contestable : rien, attendre.
Si les symptômes sont arrivés comme ça à 20ans, peut-être qu'ils avaient juste un bail de 10ans, c'est déjà bcp 10ans, et que à 30ans, ils vont partir ...
a+
zorro à dit:Parfois la solution arrive suite à une prise de conscience consécutive à une petite phrase idiote. Comme je ne sais plus qui dans le forum qui a arrêté de fumer après avoir lu dans un magazine le commentaire d'un moine boudhiste: "vous voulez atteindre la sagesse mais n'êtes même pas fichu d'arrêter de fumer".
Corfinas essaye juste au cas où, c'est sympa de sa part non?
laurenzo à dit:valikor à dit:il manque tout ce qui s'est passé avant...par expérience, une période de stress telle que vous la décrivez, cela plombe, c'est sûr, mais pas suffisant pour arriver au stade des angoisses.
comme je vous disais précédemment, le passé ne doit pas faire partir de soi mais des choses qu'on peut trier pour se construire.
le passé fait partie de soi, à partir du moment ou on ressent que les parents font partie de soi et qu'on fait partie des parents.... en pensant à eux au moment de l'enfance-adolescence.
tant qu'on ressent fortement que le passé fait partie de soi (>7/10), il est très difficile d'avancer et d'évoluer.
Admettons Valikor, admettons que le problème soit antérieur à la prépa ce qui me semble plausible. Que faire de plus que ce que j'ai déjà tenté? J'ai déjà fait des 10aines de séances d'EMDR en essayant de penser à des évènements marquants de ma vie, en essayant de me connecter avec des émotions du passé, en essayant de revenir à d'autres moments de nausées durant mon enfance etc... et aucun résultat. Que faire de plus à ce niveau??