Quand le plaisir devient une addiction...

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surderien

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Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
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Voilà le titre, vu ce matin, d'une prochaine soirée sur les addictions

cette phrase me choque quelque part, et vous ?

:shock:
.
 
Ivan Schmitt

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Une névrose de bonheur : c'est le type qui est heureux, mais bon... pas vraiment comme... et pas trop peu pour... plutôt moyennement mais avec des pointes... de façon adapté mais pas totale...

Horrible maladie... Affreuse addiction.
 
surderien

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katia (zoulouk) à dit:
Ici c'est la mode du pese personne chaque jour.

S'il était cassé, et qu'un psychologue viendrait à le confisquer, il serait racheté immédiatement.

L'équilibre naturel du poids n'est donc pas réalisé. C'est le pese personne qui indique s'il faut faire attention ou non la journée après la pesée.

Je suis plutot contre ce genre de choses d'habitude car ça devient vite l'esclavage du pese personne.

J'ai essayé. Bah ça donne de sacrées informations néanmoins si on fait un parallele entre ce qu'on mange et le résultat sur le poids.
Les idées reçues en prennent un coup.

L'équilibre se dérègle quand on vit en groupe et que les horaires des repas sont imposés. On mange par habitude et sans faim vraiment (il faut finir le plat etc... ) et alors on perd ses repères.

On ne sait plus s'écouter parce qu'on ne mange pas au moment où on en ressent l'envie.
Si on mange trop tard le soir, si on est invité, on crève la dalle et on se rue sur la nourriturre par ex.

Il y a un équilibre naturel, mais parfois il est perdu.

Ca nécessite à mon sens une réeducation.

dans le cas que j'ai décrit, le pèse personne il ne l'a pas racheté...

de par l'attitude de la psychologue qui est sortie du simple entretien verbal de baratinage psycho et qui a osé lui montrer le passer à l'acte ?

à noter que c'est une attitude d'une psychologue femme envers un consultant homme...

:roll:
 
katia (zoulouk)

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Si une personne parvient à réguler son poids avec son pese personne, plus en tant que complice, qu'ennemi, est ce grave docteur ?

Jusqu'à ce que l'intuition le remplace et l'habitude du nouveau comportement alimentaire prenne place ?

Finalement tout dépend si ce pese personne est pris comme un méchant gendarme, ou simplement comme un complice aidant. (dont on peut se passer néanmoins quelques jours... )
 
Nodylion

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Je pense qu'il peut y avoir addiction au ''plaisir'' ; en fait, l'addiction porte sur un dérivatif (un objet) qui va servir à gérer une sensation (sensation de vide ou émotion ingérable, émotion intense positive). Par exemple, pour les addictions au porno et/ou à la masturbation, c'est bien le plaisir qui est recherché ; le plaisir est obtenu par une action et c'est cette action qui constitue le comportement problématique.
Mais ce plaisir obtenu n'existe que pour voiler un problème plus profond : sensation de vide ou émotion ingérable qu'on va soit décharger, (éjaculation, vomissements) soit anesthésier (alcool, drogues), etc. Ce ne sont que quelques exemples.
Et il faut bien comprendre qu'il peut y avoir plusieurs raisons mêlées et qu'une même cause peut produire différents effets.

On pourrait résumer très schématiquement le phénomène addictif de la façon suivante :
- sensation de vide, émotion ingérable, émotion positive intense qu'on tente de reproduire en confondant les éléments du contexte, etc.
- angoisse
- stratégie
- idée de l'action compulsive + situation propice
- comportement (le problème) : l'addiction
- soulagement
Deux points à noter :
1- l'idée de l'action est intrusive et persistantes
2- le soulagement (ou ''l'épiphanie'') est illusoire, temporaire, d'où la répétition

On peut agir à plusieurs niveaux avec différents résultats :
- sur l'idée (TTC, PNL...) mais comme dit elle est intrusive et persistante donc il y a de grandes chances qu'elle réapparaisse sous une forme ou une autre
- sur l'environnement (interdire, limiter l'accès à la substance, etc.)
- sur l'angoisse (EFT...), sur la sensation d'origine (hypnose, psychodynamique...), etc.
Agir sur le comportement n'a à mon avis pas de sens car il est déjà trop tard

Enfin, pour moi l'addiction n'apparaît pas à force de répéter une action : ça c'est une habitude. Dans l'addiction il y a une émotion forte associée (c'est elle qui va être le moteur de la compulsion) qui est absente de l'habitude.
 
A

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Nodylion,
Je partage totalement votre point de vue notamment votre dernier paragraphe, c'est justement là l'erreur de certains thérapeutes de travailler que sur l'addiction, et non sur ce qui motive l'addiction qui reste plus complexe. On peut suppprimer l'addiction en déplaçant cette compulsion, si on ne travaille pas sur l'aspect de vide et les émotions associées, ce que vous expliquez clairement.

Dans ce cas, quel serait votre protocole Nodylion? Car les approches que vous citez ne sont pas suffisantes pour vous.
 
Nodylion

Nodylion

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Bonjour Ephemere (vous me pardonnerez de vous appeler par votre ancien pseudo, mais c'est par celui-ci que je vous ai connue et il m'est plus facile à écrire que le nouveau),

Votre question, sous son apparente simplicité, ne peut malheureusement pas amener de réponse simple et précise : beaucoup trop de facteurs entrent en jeu, dont le type d'addiction, le client, la durée et l'intensité de l'addiction, l'environnement, etc. pour pouvoir y répondre clairement.

Disons qu'on travaillerait sur la cause de l'addiction (qui me semble le point essentiel) sans pour autant négliger toutes les autres étapes mentionnées afin de soutenir et renforcer.
Après, quelles techniques à quel moment, c'est la relation client-thérapeute qui va en décider.

Pour moi, ce sont le client et tout ce qui le/qu'il représente, le thérapeute (son attitude, la maîtrise de ses outils et son ressenti), et la relation qui les lie qui sont le plus important.
Les protocoles en général servent surtout à l'apprentissage et à rassurer le thérapeute. Lorsque la démarche est intégrée, la rigidité du protocole tend à disparaître.
Bien sûr, pour de rares techniques, j'en utilise, mais c'est surtout les modèles de structures qui vont m'aider à m'orienter, à savoir sur quels points se concentrer. Ensuite, ce sont l'objectif et la relation qui vont guider le déroulement des sessions.

ps : je n'ai pas dit que les approches citées (qui ne représentaient d'ailleurs que des exemples) n'étaient pas suffisantes ; elles peuvent l'être si elles sont combinées, et certaines auront plus d'effet que d'autres
 
HYPNOMED

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Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions
- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
 
Ivan Schmitt

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Je crois que le problème de l'addiction est à voir à plusieurs niveaux. D'abord, en fonction des personnes, elle est la plupart du temps à comprendre comme impliquant la totalité de l'individu : l'addiction est souvent vécue comme la seule chose qui reste à faire pour se sentir bien... Cela se transforme évidemment en piège : plus je fais ce qui me permet de me sentir bien, plus il n'y a plus que cela... et finalement je me sens mal.

J'aime bien cette phrase : "vous êtes addict, donc tout se passe comme si vous pensiez qu'il ne vous est pas possible de vivre autrement qu'avec votre addiction"

De mon point de vue, les solutions sont alors les suivantes :

1° Relativiser la difficulté à mettre fin à l'addiction. Si tout le monde n'est pas logé a la même enseigne pour une addiction donnée, il existe souvent des solutions bien réelles pour diminuer la souffrance du manque.
2° Accepter toutes les implications de l'addiction. En particulier les manques découlant de l'abstinence et les significations du manque. Court-circuiter les efforts de lutte en se penchant, au contraire, sur...
3° Introduire de la flexibilité : cultiver toutes les alternatives de plaisir non addictif (les activités plaisir). Faire émerger les valeurs importantes pour l'individu. Se diriger vers...
4° Contrebalancer l'anxiété, le stress, la fatigue qui découle du manque ainsi que tout les problèmes sous-jacents (j'ai commencé mon addiction au moment de mon divorce, parce que je me sentais seul, pour être professionnellement plus performant, pour fuir mon toc etc...)
5° Modifier l'équilibre psychosocial de l'individu : l'alcoolique, par exemple, aura besoin, au moins dans un premier temps, d'un nouvelle entourage non alcoolique, qui ne soit pas ennuyeux pour lui. Par exemple également : si l'individu est seul, lui trouver une compagne sera un bon présage de réussite ; idem, s'il est sur le point déménager.
 
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Pour Nodylion,

Vous pouvez garder le pseudo que vous souhaitez, mais je n'ai pas d'autres choix quand le modérateur n'a qu'une idée en tête, m'éjecter du forum...

Pour en revenir au sujet, je partage votre message et quand je parle de protocole ce n'est pas de suggestions toutes prêtes mais plutôt d'une stratégie avec mise en place de techniques appropriées .
Mais globalement je partage votre point de vue quant à la relation thérapeutique et la flexibilité du thérapeute à s'adapter à la singularité de chaque client tout en maintenant un protocole de suivi pour ne pas s'éparpiller dans tous les sens.
Et concernant les addictions, il est évident pour moi que je ne travaille pas sur la compulsion avant de traiter les problèmes de fond.
 
A

Anonymous

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HYPNOMED à dit:
Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions

- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
Je ne partage pas ce point de vue et surtout la dernière ligne, traiter uniquement l'addiction sans travail de fond serait comme déplacer le problème. C'est trop souvent le cas, donc mon discours est très clair au 1er rv tant que je n'ai pas fait une anamnese complète et récupérer les questionnaires des schémas.
Car il s'avère que derrière la motivation d'arrêt du tabac un trouble anxieux généralisé accompagné d'autres troubles est fortement présent.
Fumer représente alors une compulsion/compensation illusoire pour masquer l'anxiété et/ou l'impuissance face aux situations.
 
A

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HYPNOMED à dit:
Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions

- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
Je ne partage pas ce point de vue et surtout la dernière ligne, traiter uniquement l'addiction sans travail de fond serait comme déplacer le problème. C'est trop souvent le cas, donc mon discours est très clair au 1er rv tant que je n'ai pas fait une anamnese complète et récupérer les questionnaires des schémas.
Car il s'avère que derrière la motivation d'arrêt du tabac un trouble anxieux généralisé accompagné d'autres troubles est fortement présent.
Fumer représente alors une compulsion/compensation illusoire pour masquer l'anxiété et/ou l'impuissance face aux situations.

Et donc il est nécessaire de travailler d'abord sur ses aspects avant de pencher sur la compulsion elle même.
 
surderien

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Qui.suis.je à dit:
Pour Nodylion,

Vous pouvez garder le pseudo que vous souhaitez, mais je n'ai pas d'autres choix quand le modérateur n'a qu'une idée en tête, m'éjecter du forum...

Pour en revenir au sujet, je partage votre message et quand je parle de protocole ce n'est pas de suggestions toutes prêtes mais plutôt d'une stratégie avec mise en place de techniques appropriées .
Mais globalement je partage votre point de vue quant à la relation thérapeutique et la flexibilité du thérapeute à s'adapter à la singularité de chaque client tout en maintenant un protocole de suivi pour ne pas s'éparpiller dans tous les sens.
Et concernant les addictions, il est évident pour moi que je ne travaille pas sur la compulsion avant de traiter les problèmes de fond.

Vous êtes dans la parano et le conflit facile : regardez simplement votre attitude avec les nouveaux venus sur ce forum comme Pierre, en vous accrochant à votre formation

super efficace qui vous fait vous accrocher avec quasiment tout le monde sur ce forum et d'y faire le vide !

Votre compulsion est là : de vouloir faire accepter vos certitudes pour vérité vraie et le modérateur comme vous dites, ne marche pas à vous suivre sur cette voie là.

Au fait, vous qui vous présentez comme la thérapeute idéale : avez vous une formation de professionnelle de santé ?

Sûrement, pour vous permettre ainsi de reprocher le contraire aux hypnos de l'Arche !
.
 
surderien

surderien

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Qui.suis.je à dit:
Surderien, vos arguments ne tiennent pas la route et vous le savez très bien... sur ce je pense que votre acolyte mindy ne va pas tarder à rebondir sur ce topic... elle excelle dans ce genre de polémique...

Moi parano ? :shock: parce que je vous dérange sur ce forum et que vous savez essayez de m'invincer à de.nombreuses reprises à m'excluant de ce forum ...ou est la liberté de s'exprimer ?

Je ne trouve aucun plaisir dans ces confrontations avec votre compulsion insupportable et immodérable !

Libre à vous désormais de disposer de "votre liberté" sur ce forum et de continuer d'y faire le vide et de casser toutes les autres écoles d'hypnose que la votre.
.
 
P

Philou13

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Qui.suis.je à dit:
HYPNOMED à dit:
Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions

- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
Je ne partage pas ce point de vue et surtout la dernière ligne, traiter uniquement l'addiction sans travail de fond serait comme déplacer le problème. C'est trop souvent le cas, donc mon discours est très clair au 1er rv tant que je n'ai pas fait une anamnese complète et récupérer les questionnaires des schémas.
Car il s'avère que derrière la motivation d'arrêt du tabac un trouble anxieux généralisé accompagné d'autres troubles est fortement présent.
Fumer représente alors une compulsion/compensation illusoire pour masquer l'anxiété et/ou l'impuissance face aux situations.
Quand vous parlez d anxiété généralisée c est au sens psychiatrique du terme ?
Tout fumeur est porteur d une pathologie psychiatrique ? Vous êtes sérieux ? Et quels sont les autres tares de ces pauvres fumeurs ?
Cette approche me paraît pour le moins catastrophiste ...et assez peu hypnotique de fait ...
 
A

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Pour philou,

Qui vous parle de pathologie psychiatrique ? L'anxiété généralisée est bien plus développée qu'on ne le pense...
Maintenant si vous pensez qu'on peut traiter les individus de la même façon sans prendre en compte leur vécu, alors nous n'avons pas la même définition de l'hypnotherapie...
 
HYPNOMED

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Qui.suis.je à dit:
HYPNOMED à dit:
Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions

- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
Je ne partage pas ce point de vue et surtout la dernière ligne, traiter uniquement l'addiction sans travail de fond serait comme déplacer le problème. C'est trop souvent le cas, donc mon discours est très clair au 1er rv tant que je n'ai pas fait une anamnese complète et récupérer les questionnaires des schémas.
Car il s'avère que derrière la motivation d'arrêt du tabac un trouble anxieux généralisé accompagné d'autres troubles est fortement présent.
Fumer représente alors une compulsion/compensation illusoire pour masquer l'anxiété et/ou l'impuissance face aux situations.

Et donc il est nécessaire de travailler d'abord sur ses aspects avant de pencher sur la compulsion elle même.

La suggestion hypnotique ciblée sur la compulsion aura un effet direct et indépendant de l'anamnèse.
 
A

Anonymous

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HYPNOMED à dit:
Qui.suis.je à dit:
HYPNOMED à dit:
Bonjour, de passage sur ce forum permettez moi une petite synthèse

- La personne en addiction a perdu la capacité de ressentir du plaisir et recherche alors dans la défonce un plaisir devenu inaccessible
- En général il n'y a pas de cause unique mais des causes multiples qui ont abouti au dérèglement du système de gestion du plaisir et des émotions

- Il convient alors de demander à un addictologue compétent de faire l'ordonnance d'une addiction contrôlable : c'est là la technique la plus efficace à long terme.
Je ne partage pas ce point de vue et surtout la dernière ligne, traiter uniquement l'addiction sans travail de fond serait comme déplacer le problème. C'est trop souvent le cas, donc mon discours est très clair au 1er rv tant que je n'ai pas fait une anamnese complète et récupérer les questionnaires des schémas.
Car il s'avère que derrière la motivation d'arrêt du tabac un trouble anxieux généralisé accompagné d'autres troubles est fortement présent.
Fumer représente alors une compulsion/compensation illusoire pour masquer l'anxiété et/ou l'impuissance face aux situations.

Et donc il est nécessaire de travailler d'abord sur ses aspects avant de pencher sur la compulsion elle même.

La suggestion hypnotique ciblée sur la compulsion aura un effet direct et indépendant de l'anamnèse.

Grossière erreur, relisez le message de Nodylion de la page précédente. De plus dire "indépendant de l'anamnèse" hum... curieuse approche... :?
 
M

mindy

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Comment prendriez-vous en charge une personne addict à un forum, qui multiplie les pseudos et qui bat tous les records d'interventions sur le forum en question? La difficulté est que la personne affirme n'y trouver aucun plaisir et aucun bénéfice, au contraire elle se dit fatiguée et exprime bc d'agressivité. J'imagine qu'il faudra déjà lui faire comprendre son paradoxe de s'accrocher maladivement à un forum qu'elle méprise, pas simple j'en conviens. Quelle stratégie pour aider cette personne en souffrance?
 
M

mindy

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Pas du tout le sujet est bien l'addiction et je n'y peux rien si vous vous êtes reconnue dans la description de personne agressive de mon précédent message.
 
A

Anonymous

Invité
mindy à dit:
Pas du tout le sujet est bien l'addiction et je n'y peux rien si vous vous êtes reconnue dans la description de personne agressive de mon précédent message.
Vous êtes plutôt pathétiquement addict à votre méprise dans vos argumentations mais rien de nouveau au final!
 
P

Philou13

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Qui.suis.je à dit:
Pour philou,

Qui vous parle de pathologie psychiatrique ? L'anxiété généralisée est bien plus développée qu'on ne le pense...
Maintenant si vous pensez qu'on peut traiter les individus de la même façon sans prendre en compte leur vécu, alors nous n'avons pas la même définition de l'hypnotherapie...
Il faut savoir de quoi on parle !!
moi je suis un hypnothérapeute de comptoir mais j'ai une formation de médecin ..
Lorsqu'on me parle d'anxiété généralisée je l'entends au sens du DSMIV ..
Je veux bien comprendre que nous n'ayons pas la même vision de la thérapie par contre chaque terme à un sens ..Soit on parle d'un symptome :l'anxiété ,soit on parle d'un syndrome :"l'anxiété généralisée" et le sens est très différent ....
 
HYPNOMED

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https://www.transe-hypnose.com/sujet/quand-le-plaisir-devient-une-addiction.4869/

Un exemple de prescription contrôlée ?

Lorsqu'un addict se fait interdire lui-même de casino, il se prescrit une addiction contrôlée qui le sort de son addiction sans fin.

Mais ce ne serait certes pas beaucoup plus difficile pour une personne qui se dirait thérapeute, de reconnaitre et d'accepter l'efficacité de cette technique...
.
 
Nodylion

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Bonjour HYPNOMED,
Quand vous écrivez
HYPNOMED à dit:
La suggestion hypnotique ciblée sur la compulsion aura un effet direct et indépendant de l'anamnèse.
Voulez-vous dire que vous utiliseriez la même méthode, la même suggestion pour un alcoolique, un héroïnomane, un fumeur, un addict aux jeux, etc.? Le type de suggestion serait le même pour une addiction lourde et pour une légère ?
Pouvez-vous développer ?

En lisant votre phrase, j'ai l'impression que l'hypnose dans ce cas est assimilée à une baguette magique se dispensant de la participation du client (qui me semble un aspect important vers le chemin de l'indépendance). Cela peut peut-être marcher pour les addictions légères ou les débuts d'addictions mais me semble insuffisant pour les addictions bien ancrées. Dans ce dernier cas, il faut entre autres combler le besoin de structure du client (la fin de l'addiction va représenter un grand vide dans sa vie, souvent structurée autour de l'addiction), et l'accompagner dans la réorganisation de sa perception de soi, son identité.

Je suis à la fois intéressé et intrigué par votre suggestion, d'autant que j'ai cru comprendre que vous êtes médecin.
Au plaisir de vous lire.
 
P

Philou13

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On ne peut pas penser un seul instant sue l hypnose est une baguette magique indépendante du patient ...de là à faire des différenciations dans les différentes addictions enfonction du type et en fonction de la "gravité" je n en serai pas forcément convaincu ... Je pense qu il y a différentes personnalités ayant des addictions ...
 
M

mindy

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Philou, en considérant qu'elles ont le même type de personnalité, vous pensez qu'une personne qui est en désintox d'héroïne et une autre qui arrête les jeux vidéos ne devront pas être distinguées ne serait-ce que face aux réactions de manque? Pourriez-vous développer votre pensée svp?

Bien à vous
 
Nodylion

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Bonjour Philou13,
J'entends bien, c'est pour cela que je demande à HYPNOMED de développer.
Quant à différencier les types d'addictions, c'est tout simplement qu'une addiction au porno et une addiction à la cocaïne n'ont pas les mêmes effets, ni sur le client, ni sur son entourage.
De même, je pense qu'il y a des différences dans le traitement entre une personne qui a du mal à contrôler sa consommation d'alcool et vient d'elle-même et une autre qui boit énormément depuis des années, est en déni et vous est adressée.
Sans parler des conséquences physiques, mais là c'est plus votre domaine que le mien.
Pouvez-vous préciser ce que vous voulez dire par
Philou13 à dit:
Je pense qu il y a différentes personnalités ayant des addictions ...
?
 
P

Philou13

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Pour répondre un peu à tout le monde en même temps ...Je pense que la personne addicte trouvé la drogue qui lui correspond ...Bien sûr, en terme de physiologie, il existe des addictions plus invaludantes physiquement... J ai cependant vu des addicts au porno ou aux jeux detruire leur vieLorsque je parlais de personnalités je pensais plutôt aux leviers psychologiques sur lesquels jouer en hypnose... Ceci dit en temps que médecin je prescrits des substituts ...en tant que thérapeuteje cherche les motivations les façons de les renforcer et j explique au patient qu il leur faudra " compenser" ou assumer pleinement le manque .....
 
HYPNOMED

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Nodylion à dit:
Bonjour HYPNOMED,
Quand vous écrivez
HYPNOMED à dit:
La suggestion hypnotique ciblée sur la compulsion aura un effet direct et indépendant de l'anamnèse.
Voulez-vous dire que vous utiliseriez la même méthode, la même suggestion pour un alcoolique, un héroïnomane, un fumeur, un addict aux jeux, etc.? Le type de suggestion serait le même pour une addiction lourde et pour une légère ?
Pouvez-vous développer ?

En lisant votre phrase, j'ai l'impression que l'hypnose dans ce cas est assimilée à une baguette magique se dispensant de la participation du client (qui me semble un aspect important vers le chemin de l'indépendance). Cela peut peut-être marcher pour les addictions légères ou les débuts d'addictions mais me semble insuffisant pour les addictions bien ancrées. Dans ce dernier cas, il faut entre autres combler le besoin de structure du client (la fin de l'addiction va représenter un grand vide dans sa vie, souvent structurée autour de l'addiction), et l'accompagner dans la réorganisation de sa perception de soi, son identité.

Je suis à la fois intéressé et intrigué par votre suggestion, d'autant que j'ai cru comprendre que vous êtes médecin.
Au plaisir de vous lire.

Personnellement je prends en charge des personnes en dépendance majeure qui sont dans le déni et non demandeuses de soins, des "professionnels" de l'évitement aux soins : sortir de leur addiction leur est impossible car c'est devenu leur seule façon de fonctionner

Leur addiction c'est le fonctionnement baguette magique qui leur permet de ne pas se rendre compte de leur addiction et de réussir à y échapper.

A moi d'identifier la magie d'une baguette encore plus magique : de réussir une suggestion hypnotique qui ait un effet encore plus puissant que l'illusion qu'ils ont trouvé dans leur propre magie, pour parvenir à les intriguer sur une magie encore plus intéressante et beaucoup plus puissante que la leur...

Et si vous arrivez à vous ouvrir à la "magie" de l'addictologie, vous pourrez développer ce principe, tout simplement hypnotique.
 
P

Philou13

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Personnellement je prends en charge des personnes en dépendance majeure qui sont dans le déni et non demandeuses de soins, des "professionnels" de l'évitement aux soins : sortir de leur addiction leur est impossible car c'est devenu leur seule façon de fonctionner

Leur addiction c'est le fonctionnement baguette magique qui leur permet de ne pas se rendre compte de leur addiction et de réussir à y échapper.

A moi d'identifier la magie d'une baguette encore plus magique : de réussir une suggestion hypnotique qui ait un effet encore plus puissant que l'illusion qu'ils ont trouvé dans leur propre magie, pour parvenir à les intriguer sur une magie encore plus intéressante et beaucoup plus puissante que la leur...

Et si vous arrivez à vous ouvrir à la "magie" de l'addictologie, vous pourrez développer ce principe, tout simplement hypnotique.

SUper !! tu peux en dire un poil plus ....
J'ai eu souvent à l'occasion de différents postes (notament au sein d'un centre d'accueil de SDF) de cotoyer des addicts de toute sorte ....J'ai jamais accroché ,jamais trouvé de d'accroche ....
 
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