Merci pour votre intérêt... (ça aussi, ça fait partie de moins, je suis toujours étonnée que l'on puisse s'intéresser à moi!!!)
Je vais donc répondre à chacun de vous en essayant d'être la plus claire possible :
Réponse à Valikor : Effectivement, j'ai l'impression que cette peur de rougir fait partie de moi --> 10
Réponse à Surdérien : je pense que cela est lié à l'autorité (instit, responsable hiérarchique...).
J'ai un grand besoin de plaire et de me sentir aimée pour me sentir en confiance, ce qui est le cas avec mon environnement proche (famille, amis). En revanche, dans le cadre professionnel, les relations sont différentes, on rencontre fréquemment de nouvelles têtes. Je vais prendre confiance si je suis au sein d'un petit groupe de personnes que je connais. Je pense qu'il y a un vrai problème de confiance en moi, peur de ce que les autres peuvent penser de moi, peur qu'ils me jugent mal et ce sans fondements particuliers, dois-je avouer..mais c'est ancré en moi.
Réponse à Métaphore :
Ces phobies, comme je le disais, remontent à l'enfance mais je pense que j'avais réussi à prendre confiance en moi et à "gérer". J'ai eu une expérience professionnelle il y a quelques années qui a du raviver et renforcer mes blessures (directeur tyrannique avec tout son personnel, colérique et leader en humiliation). J'ai quitté cette société mais je sens que cela a contribué à raviver les phobies que j'ai aujourd'hui. Je suis à présent dans une entreprise tout à fait différente, (beaucoup de communication, d'esprit d'équipe et de respect) donc des conditions idéales pour moi... mais le problème c'est que je suis constamment dans l'anticipation, à imaginer que je vais me retrouver "fatalement" dans une situation ou je vais me sentir mal, qu'il y en a bien un qui va être irrespectueux,....etc et cette simple idée m'obsède et provoque cet état de panique (palpitations, sentiment que tout le monde me regarde, que je suis rouge, etc)
Ce qui est assez curieux, c'est que les autres sembent toujours surpris quand je dis que je suis timide. Je donne une toute impression mais je suis si mal à l'intérieur.
Quand on me félicite, sur le moment, je suis fière de moi puis après coup, je me demande si cela était sincère, si quelque chose ne se cache pas derrière... donc manque de confiance également envers les autres --
J'ai commencé l'EMDR en novembre dernier. Nous avons parlé longuement avant de consulter les séances mais nous avons beaucoup de difficultés à remonter à l'origine de mon problème. J'ai beaucoup de difficultés à situer mes souvenirs. Nous avons fait une première séance en essayant de me replonger dans mon ressenti (scène avec la maitresse). Je m'en souviens comme si c'était hier mais malgré cela, je ne suis pas parvenue à ressentir la moindre émotion. La psychothérapeute agitait des doigts puis s'arrêtait ponctuellement pour me demander ce que je ressentais.... et rien.
2ème séance : je venais d'avoir une réunion ou je m'étais sentie mal. Nous avons donc essayer de nous replonger dans la situation. J'ys suis parvenue, j'ai senti mes yeux "chauffer", les larmes monter. Puis au fur et à mesure, je n'ai plus rien ressenti.
NOus avons ensuite tenté de revivre un moment fort d'humiliation (avec mon ex-directeur) ; je n'ai pas senti d'émotion.
En parallèlle, entre la 2ème et la 3ème séance, je me sentais beaucoup mieux, plus confiante, j'avais le sentiment de moins stresser, de moins "penser". Nous avons donc convenu d'espacer nos séances et de nous revoir lorsque je serais davantage en "souffrance". Nous devons nous revoir la semaine prochaine et la dernière séance remonte à décembre. Je sens que j'ai besoin d'aide car je me suis retrouvée dans des situations ou j'ai senti la panique m'envahir et ces bouffées de chaleur insupportables. Cela ne serait pas aussi problématique si je n'occupais pas un poste (et à l'avenir encore plus) ou je suis régulièrement exposée (réunions, séminaires, ...) d'où urgence !!!
N'étant pas bien familière des psychothérapies et du vocabulaire utilisé, quand vous parlez d'ancrage, peut-être parlez-vous de la description de son ressenti avec la pensée positive qu'il convient d'associer (ex : je me sens nulle et sans intérêt --> je suis intéressante ) ? Si c'est cela, effectivement, nous le pratiquons avant la séance.
Elle a essayé également en me tapotant les genoux mais cela n'a pas mieux fonctionné.
J'ai donc l'impression que je ne parviens pas me laisser aller, comme si tout était bloqué, enfoui, par tant d'années de tentative de contrôle. J'ai suggéré l'hypnose à ma psychothérapeute mais elle me l'a déconseillée. Comme je suis malgré tout entêtée et surtout à la recherche de solutions, je me disais, en parcourant les forums, que l'hypnose faciliterait peut-être le "laisser-aller" qui me manque... A vous lire