A l'attention de M. FINEL... suite

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Métaphore

Invité
M. FINEL,

Comme vous me l'avez proposé, j'ouvre un post suite à mes dernières questions. Merci d'avance de prendre le temps d'y répondre.


Métaphore à dit:
K.Finel à dit:
Maintenant, je n'aime pas vraiment donner de nom à ces courants car je pense que cela pourraît créer plus de séparation que de collaboration.

Tout à fait, et même si je n'ai que peu d'expérience dans l'hypnose intégrative, je dirais que pour moi la psychothérapie ne devrait pas s'arrêter à l'hypnose Ericksonnienne car M. ERICKSON était d'abord un individu unique en son genre, et son approche est évidemment un modèle, mais il reste un individu avant tout avec toutes ses qualités intrinsèques qui font ce qu'il a pu faire dans sa pratique.

Vous avez remarqué que, depuis quelques années, on trouve plusieurs "nouveaux courants" dans l'hypnose, avec des appellations assez variées.
Souvent, je n'y vois que peu de nouveautés et par contre beaucoup de "copier / coller" avec un nouveau vocabulaire.

C'est certain au niveau vocabulaire, :shock: néanmoins certaines approches me semblent très intéressantes comme la respiration holotropique, les constellations familiales, le rêve éveillé, la psychologie transpersonnelle, après c'est juste une envie d'aller plus loin dans la démarche du développement personnel.

D'ailleurs comment considérez-vous ces approches que je viens de citer ?


Acceptez vous de répondre à une question qui pose souvent problème dans l'hypnose : les résistances .

Une personne prête à travailler sur elle mais ses résistances inconscientes ne lui permettent pas de ressentir les émotions, et les vit en hypnose que sur un plan conscient, comment peut-on faire baisser ses résistances ?

Et une autre qui va dans le même sens :

Une personne souffrant de migraine ou céphalés de tension récurrentes, qui pourrait représenter une forme de résistance qui draîne une énergie épuisante (ou négative) de sorte que cette adrénaline fatigue l'individu et créer ce symptôme ?

J'espère vous revoir sur le forum... :D
 
K.Finel

K.Finel

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Bonjour,

Réponse un peu tardive, je profite de cette journée consacrée à l’écriture pour revenir sur ce site.

En fait, "Métaphore", quand je parlais de nouveaux courants qui n’ont de nouveau que le nom, j’évoquais avant tout des courants issus de l’hypnose. Ceux que vous évoquez me semblent être des courants intéressants, je les connais au moins pour avoir lu, discuté avec certains des représentants de ces courants, ou même testé… mais je ne suis pas un spécialiste.

Pour ce qui est de la respiration holotropique et de la psychologie transpersonelle, (qui me semblent assez reliées, historiquement et dans leur « philosophie »), le lien avec nos pratiques est évident. Le travail de Grov est passionnant, et Castaneda décrit une initiation très hypnotique qui m’a certainement influencé. Un de mes premiers maîtres à penser était Gurdjieff… la filiation est évidente.

Toutefois, je tente de me préserver de certaines croyances fortes qui en découlent parfois. Autant je pense que la matière première de ces discipline est plutôt impeccable, autant j’ai rencontré bon nombre de personnes qui, en suivant ces courants, en développaient plutôt les côtés pathologiques que bénéfiques. (Volonté de puissance en particulier).

Pour ce qui est des constellations familiales, idem, c’est un sujet passionnant. Je ne suis pas allé plus loin que certaines expérimentations , mais j’ai hésité il y a quelques années à proposer une initiation en marge de la formation en hypnose de l’ARCHE. Après réflexion, un module de formation en systémique m’a semblé plus pertinent et facile à utiliser en cabinet pour les hypno thérapeute. Mon choix s’est donc porté là dessus et nous proposons cette formation en complément et en ouverture pour les praticiens qui interviennent régulièrement dans le travail lié à la famille.

Enfin, j’ai du mal à ne pas voir le rêve éveillé comme une forme d’auto-hypnose, un pallier vers le rêve lucide qui me semble être une des pratiques fondamentales de l’auto-hypnose. On revient donc au côté transe-personnelle. ;)


En ce qui concerne les résistances, c’est un mot qui peut avoir de multiples sens. Je ne suis pas certain de bien interpréter vos 2 exemples.
Dans le premier exemple j’ai la sensation que vous évoquez tout simplement une personne dissociée. Dans ce cas, il y a une pédagogie à imaginer pour l’associer. SI il y a des raisons fortes qui ont conduit à cette dissociation, (peurs, traumatismes…), alors, avec prudence, il sera intéressant de rassurer l’inconscient, et de l’amener à développer une nouvelle stratégie.


Dans le second exemple, vous parlez d’une personne qui par une pathologie précise entretient ses symptômes ? Si c’est cela, je pense que c’est très courant. Un système est crée, ce système, même si il est bancal et insatisfaisant, il est peut-être le meilleur que l’inconscient ait pu imaginer. Tous les outils de l’hypnose moderne ont été créés pour remédier à ce type de fonctionnement. De la régression au recadrage. Mais j’ai peut-être mal compris votre question.

Bien à vous,
Kévin FINEL
 
M

Métaphore

Invité
Bonjour M. FINEL,

Merci de prendre le temps de me répondre.

Donc concernant les différentes approches que j'ai évoquées, je comprends que ce n'est pas votre spécialité, mais moi je considère que l'hypnothérapie englobe plus que l'HE, mais après c'est une question d'affinités. Car l'hypnose en soi n'est pas une thérapie, c'est un "Etat de Conscience Modifié".

Et le rêve éveillé c'est de l'auto hypnose comme l'hypnose, puisque au départ il s'agit d'un ECM, c'est le départ de toutes formes d'hypnose, le travail en rêve éveillé est une thérapie à part entière, on laisse l'individu s'exprimer sur tous ces ressentis, images, etc... sans intervention du thérapeute. Ce n'est pas du rêve lucide, ce terme est normalement utilisé dans le rêve nocturne qui indique que le rêveur prend conscience qu'il rêve sans être réveillé, c'est très différent du rêve éveillé qui est un ECM et non un sommeil paradoxal.

Concernant les résistances, vous avez bien compris, dans le 1er exemple, je parlais bien d'un individu dissocié qui n'arrive pas à ressentir les émotions, je suis d'accord sur le principe qui l'ont conduit à cette dissociation, mais moi je vous demandais comment l'amenez-vous à cette nouvelle stratégie dont vous parlez ?

Dans le 2ème exemple, vous avez également bien compris, néanmoins je ne sais pas si on peut dire ça :
:arrow: vous parlez d’une personne qui par une pathologie précise entretient ses symptômes, pourquoi une pathologie précise ?... cela au contraire peut être un malaise très diffus ressenti par l'individu, non ?

De plus je ne sais pas si on peut dire que c'est le meilleur que l'inconscient ait pu imaginer... :roll: mais ma question reste ouverte de plus si la personne est dissociée.
 
M

Métaphore

Invité
M. FINEL,

Mes questions restent toujours ouvertes et j'aurais souhaité avoir votre point de vue, même si vous accordez plus d'intérêt à la venue de M. Paulélie, ça serait sympa de terminer cette discussion.


Vous évoquez dans le 2ème exemple la régression au recadrage, OK, mais si la personne est fortement dissociée, quel est votre stratégie dont vous parliez dans le 1er exemple ?...
 
valikor

valikor

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Métaphore à dit:
Concernant les résistances, vous avez bien compris, dans le 1er exemple, je parlais bien d'un individu dissocié qui n'arrive pas à ressentir les émotions, je suis d'accord sur le principe qui l'ont conduit à cette dissociation, mais moi je vous demandais comment l'amenez-vous à cette nouvelle stratégie dont vous parlez ?

je me trompe peut etre mais c'est assez rare de telles personnes et donc chaque personne sera un cas particulier donc difficile de faire une généralisation, qui serait la réponse à votre question....
pour certains, faudra nettoyer l'enfance en hypnose, pour d'autres cela sera un apprentissage, pour d'autres encore faudra faire de la thérapie provocatrice pour qu'ils le veuillent...

il vous faut tester avec la personne que vous connaissez, par exemple, remontez le temps à avant l'apparition de ce symptôme et aidez le à réécrire sa vie d'une façon différente qui ne donne pas lieu à ce symptôme et tout ces problèmes...
 
H

hypnoparis

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Métaphore à dit:
M. FINEL,

Mes questions restent toujours ouvertes et j'aurais souhaité avoir votre point de vue, même si vous accordez plus d'intérêt à la venue de M. Paulélie, ça serait sympa de terminer cette discussion.
.[/color]

Surtout que l'année dernière, Paulélie, nous a fait le même coup !
On lance les invites puis on annule la conférence.
Beaucoup de bruit, demandez à chadoc !
 
M

Métaphore

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valikor à dit:
Métaphore à dit:
Concernant les résistances, vous avez bien compris, dans le 1er exemple, je parlais bien d'un individu dissocié qui n'arrive pas à ressentir les émotions, je suis d'accord sur le principe qui l'ont conduit à cette dissociation, mais moi je vous demandais comment l'amenez-vous à cette nouvelle stratégie dont vous parlez ?

je me trompe peut etre mais c'est assez rare de telles personnes et donc chaque personne sera un cas particulier donc difficile de faire une généralisation, qui serait la réponse à votre question....
pour certains, faudra nettoyer l'enfance en hypnose, pour d'autres cela sera un apprentissage, pour d'autres encore faudra faire de la thérapie provocatrice pour qu'ils le veuillent...

il vous faut tester avec la personne que vous connaissez, par exemple, remontez le temps à avant l'apparition de ce symptôme et aidez le à réécrire sa vie d'une façon différente qui ne donne pas lieu à ce symptôme et tout ces problèmes...

Vous ne comprenez pas ce que je veux dire, je parle de personnes qui n'arrivent pas à ressentir, qui vivent l'évènement sur un plan conscient/mental, sans ressenti, alors qu'ils viennent pour des désordres psychologiques profonds.

Je suis d'accord qu'il faut adapter suivant le sujet, mais la priorité est le "ressenti". Je me suis rendue compte qu'il ne sert à rien d'attaquer direct sur des traumas si la personne est dissociée, il faut retrouver la confiance en elle par des protocoles de renforcement du moi, des ancrages positifs sur un certain temps.

Maintenant si vous Valikor ne rencontrez jamais de personne dissociée, vous avez beaucoup de chances... :roll:
 
valikor

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Métaphore à dit:
valikor à dit:
Métaphore à dit:
Concernant les résistances, vous avez bien compris, dans le 1er exemple, je parlais bien d'un individu dissocié qui n'arrive pas à ressentir les émotions, je suis d'accord sur le principe qui l'ont conduit à cette dissociation, mais moi je vous demandais comment l'amenez-vous à cette nouvelle stratégie dont vous parlez ?

je me trompe peut etre mais c'est assez rare de telles personnes et donc chaque personne sera un cas particulier donc difficile de faire une généralisation, qui serait la réponse à votre question....
pour certains, faudra nettoyer l'enfance en hypnose, pour d'autres cela sera un apprentissage, pour d'autres encore faudra faire de la thérapie provocatrice pour qu'ils le veuillent...

il vous faut tester avec la personne que vous connaissez, par exemple, remontez le temps à avant l'apparition de ce symptôme et aidez le à réécrire sa vie d'une façon différente qui ne donne pas lieu à ce symptôme et tout ces problèmes...

Vous ne comprenez pas ce que je veux dire, je parle de personnes qui n'arrivent pas à ressentir, qui vivent l'évènement sur un plan conscient/mental, sans ressenti, alors qu'ils viennent pour des désordres psychologiques profonds.

Je suis d'accord qu'il faut adapter suivant le sujet, mais la priorité est le "ressenti". Je me suis rendue compte qu'il ne sert à rien d'attaquer direct sur des traumas si la personne est dissociée, il faut retrouver la confiance en elle par des protocoles de renforcement du moi, des ancrages positifs sur un certain temps.

Maintenant si vous Valikor ne rencontrez jamais de personne dissociée, vous avez beaucoup de chances... :roll:
j'avais très bien saisi. et j'en reçois peu pourtant j'ai plusieurs centaines de personnes par an... peut-être les attirez vous?
 
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valikor à dit:
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Concernant les résistances, vous avez bien compris, dans le 1er exemple, je parlais bien d'un individu dissocié qui n'arrive pas à ressentir les émotions, je suis d'accord sur le principe qui l'ont conduit à cette dissociation, mais moi je vous demandais comment l'amenez-vous à cette nouvelle stratégie dont vous parlez ?

je me trompe peut etre mais c'est assez rare de telles personnes et donc chaque personne sera un cas particulier donc difficile de faire une généralisation, qui serait la réponse à votre question....
pour certains, faudra nettoyer l'enfance en hypnose, pour d'autres cela sera un apprentissage, pour d'autres encore faudra faire de la thérapie provocatrice pour qu'ils le veuillent...

il vous faut tester avec la personne que vous connaissez, par exemple, remontez le temps à avant l'apparition de ce symptôme et aidez le à réécrire sa vie d'une façon différente qui ne donne pas lieu à ce symptôme et tout ces problèmes...

Vous ne comprenez pas ce que je veux dire, je parle de personnes qui n'arrivent pas à ressentir, qui vivent l'évènement sur un plan conscient/mental, sans ressenti, alors qu'ils viennent pour des désordres psychologiques profonds.

Je suis d'accord qu'il faut adapter suivant le sujet, mais la priorité est le "ressenti". Je me suis rendue compte qu'il ne sert à rien d'attaquer direct sur des traumas si la personne est dissociée, il faut retrouver la confiance en elle par des protocoles de renforcement du moi, des ancrages positifs sur un certain temps.

Maintenant si vous Valikor ne rencontrez jamais de personne dissociée, vous avez beaucoup de chances... :roll:
j'avais très bien saisi. et j'en reçois peu pourtant j'ai plusieurs centaines de personnes par an... peut-être les attirez vous?


Déjà comment l'identifiez vous ? Et quelle est votre stratégie alors dans ce cas là ?
 
valikor

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Métaphore à dit:

Déjà comment l'identifiez vous ? Et quelle est votre stratégie alors dans ce cas là ?

déjà leur discours et leur ressenti, que je percevrai, seront en décalage ds l'anamnèse, les questions sur l'ampleur du ressenti seront pas bien comprises et difficiles et le travail en AH avec stimulation alternative ne se fera pas...
du coup en général, je combine une séance d'hypnose avec induction bien appuyée combinée à la stimulation alternative en kinesthésique, en général alors, ils rentrent bien en transe.
Puis je fais une métaphore, nettoyer le passé, faire le tri sur ce qu'ont donné les parents....réparer le fonctionnement interne... ce genre de choses... c'est beaucoup l'inspiration du moment...
faites nous part alors de vos essais!
 
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Métaphore

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valikor à dit:
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Déjà comment l'identifiez vous ? Et quelle est votre stratégie alors dans ce cas là ?

déjà leur discours et leur ressenti, que je percevrai, seront en décalage ds l'anamnèse, les questions sur l'ampleur du ressenti seront pas bien comprises et difficiles et le travail en AH avec stimulation alternative ne se fera pas...
du coup en général, je combine une séance d'hypnose avec induction bien appuyée combinée à la stimulation alternative en kinesthésique, en général alors, ils rentrent bien en transe.
Puis je fais une métaphore, nettoyer le passé, faire le tri sur ce qu'ont donné les parents....réparer le fonctionnement interne... ce genre de choses... c'est beaucoup l'inspiration du moment...
faites nous part alors de vos essais!

Ben je comprends qu'avec votre questionnaire les personnes soient confuses, moi même ayant expérimenté une de vos questions sur le sujet... :roll:

Tiens d'ailleurs j'ai essayé dans un autre cadre (hors hypnose) d'utiliser votre méthode pas complètement, juste la question : A t-il l'impression que les problèmes de ses parents font partis de lui , et voilà ce qu'un jeune homme de 18 ans m'a répondu :

Je ne comprends pas votre question... j'ai réexpliqué

Sa réponse : donc cela voudrait dire qu'il faudrait que je parte de chez mes parents...

Re-explications... au final j'ai abandonné la question de cette façon et l'est construite à ma façon en lui expliquant les mécanismes d'un conditionnement, etc...

Bref, je dois donc comprendre que quelque soit le problème de départ, vous attaquez directement avec les stimulations alternatives sans prendre le soin de vérifier la fragilité du sujet ? Pensez vous réellement que le sujet est prêt à cette expérience ? Et je ne vois pas en quoi utiliser les stimulations alternatives vont faire disparaître la dissociation chez le sujet ? Car en fait pour moi, la dissociation = absence de ressenti = résistances...ou vice versa...

Disons que moi, je travaille d'abord beaucoup avec les rêves nocturnes qui pour moi sont une source de départ bien plus précise qu'une annamnèse. Attention je ne suis pas installée comme vous, je me considère toujours en formation avec pratique à l'appui... ce qui me laisse le choix de choisir mon sujet.

Pour conclure votre protocole pour un sujet dissocié, c'est une induction bien appuyée et les stimulations alernatives ? mouais... et à quel moment retrouve t-il sa confiance en lui ? si vous l'amener directement à un trauma ? si le sujet est un individu dépressif par exemple ? hum... :roll:
 
valikor

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Métaphore à dit:
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déjà leur discours et leur ressenti, que je percevrai, seront en décalage ds l'anamnèse, les questions sur l'ampleur du ressenti seront pas bien comprises et difficiles et le travail en AH avec stimulation alternative ne se fera pas...
du coup en général, je combine une séance d'hypnose avec induction bien appuyée combinée à la stimulation alternative en kinesthésique, en général alors, ils rentrent bien en transe.
Puis je fais une métaphore, nettoyer le passé, faire le tri sur ce qu'ont donné les parents....réparer le fonctionnement interne... ce genre de choses... c'est beaucoup l'inspiration du moment...
faites nous part alors de vos essais!

Ben je comprends qu'avec votre questionnaire les personnes soient confuses, moi même ayant expérimenté une de vos questions sur le sujet... :roll:

Tiens d'ailleurs j'ai essayé dans un autre cadre (hors hypnose) d'utiliser votre méthode pas complètement, juste la question : A t-il l'impression que les problèmes de ses parents font partis de lui , et voilà ce qu'un jeune homme de 18 ans m'a répondu :

Je ne comprends pas votre question... j'ai réexpliqué

Sa réponse : donc cela voudrait dire qu'il faudrait que je parte de chez mes parents...

Re-explications... au final j'ai abandonné la question de cette façon et l'est construite à ma façon en lui expliquant les mécanismes d'un conditionnement, etc...

Bref, je dois donc comprendre que quelque soit le problème de départ, vous attaquez directement avec les stimulations alternatives sans prendre le soin de vérifier la fragilité du sujet ? Pensez vous réellement que le sujet est prêt à cette expérience ? Et je ne vois pas en quoi utiliser les stimulations alternatives vont faire disparaître la dissociation chez le sujet ? Car en fait pour moi, la dissociation = absence de ressenti = résistances...ou vice versa...

Disons que moi, je travaille d'abord beaucoup avec les rêves nocturnes qui pour moi sont une source de départ bien plus précise qu'une annamnèse. Attention je ne suis pas installée comme vous, je me considère toujours en formation avec pratique à l'appui... ce qui me laisse le choix de choisir mon sujet.

Pour conclure votre protocole pour un sujet dissocié, c'est une induction bien appuyée et les stimulations alernatives ? mouais... et à quel moment retrouve t-il sa confiance en lui ? si vous l'amener directement à un trauma ? si le sujet est un individu dépressif par exemple ? hum... :roll:

bref, vous utilisez une partie d'une méthode sans la comprendre.... Vous êtes allée trop vite.

moi je leur demande : "A quel point vous ressentez l'anxiété de votre mère? sur une échelle de 0 à 10?"
A quel point vous ressentez leur stress, leur colère, leur tristesse, en pensant à eux dans votre jeunesse, sur une échelle de 0 à 10.

Effectivement, les ressentir conduit à dire qu'ils font partie de la psyché du consultant. C'est ce que leur explique après

pour une personne qui va mal, retrouver sa confiance en soi suppose qu'elle évacue tout son passé négatif et spécialement toutes les fois où elle a été dévalorisée ainsi que le trait de caractère "se dévaloriser" venu de ses parents.
 
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Métaphore

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valikor à dit:
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Déjà comment l'identifiez vous ? Et quelle est votre stratégie alors dans ce cas là ?

déjà leur discours et leur ressenti, que je percevrai, seront en décalage ds l'anamnèse, les questions sur l'ampleur du ressenti seront pas bien comprises et difficiles et le travail en AH avec stimulation alternative ne se fera pas...
du coup en général, je combine une séance d'hypnose avec induction bien appuyée combinée à la stimulation alternative en kinesthésique, en général alors, ils rentrent bien en transe.
Puis je fais une métaphore, nettoyer le passé, faire le tri sur ce qu'ont donné les parents....réparer le fonctionnement interne... ce genre de choses... c'est beaucoup l'inspiration du moment...
faites nous part alors de vos essais!

Ben je comprends qu'avec votre questionnaire les personnes soient confuses, moi même ayant expérimenté une de vos questions sur le sujet... :roll:

Tiens d'ailleurs j'ai essayé dans un autre cadre (hors hypnose) d'utiliser votre méthode pas complètement, juste la question : A t-il l'impression que les problèmes de ses parents font partis de lui , et voilà ce qu'un jeune homme de 18 ans m'a répondu :

Je ne comprends pas votre question... j'ai réexpliqué

Sa réponse : donc cela voudrait dire qu'il faudrait que je parte de chez mes parents...

Re-explications... au final j'ai abandonné la question de cette façon et l'est construite à ma façon en lui expliquant les mécanismes d'un conditionnement, etc...

Bref, je dois donc comprendre que quelque soit le problème de départ, vous attaquez directement avec les stimulations alternatives sans prendre le soin de vérifier la fragilité du sujet ? Pensez vous réellement que le sujet est prêt à cette expérience ? Et je ne vois pas en quoi utiliser les stimulations alternatives vont faire disparaître la dissociation chez le sujet ? Car en fait pour moi, la dissociation = absence de ressenti = résistances...ou vice versa...

Disons que moi, je travaille d'abord beaucoup avec les rêves nocturnes qui pour moi sont une source de départ bien plus précise qu'une annamnèse. Attention je ne suis pas installée comme vous, je me considère toujours en formation avec pratique à l'appui... ce qui me laisse le choix de choisir mon sujet.

Pour conclure votre protocole pour un sujet dissocié, c'est une induction bien appuyée et les stimulations alernatives ? mouais... et à quel moment retrouve t-il sa confiance en lui ? si vous l'amener directement à un trauma ? si le sujet est un individu dépressif par exemple ? hum... :roll:

bref, vous utilisez une partie d'une méthode sans la comprendre.... Vous êtes allée trop vite.

moi je leur demande : "A quel point vous ressentez l'anxiété de votre mère? sur une échelle de 0 à 10?"
A quel point vous ressentez leur stress, leur colère, leur tristesse, en pensant à eux dans votre jeunesse, sur une échelle de 0 à 10.

Effectivement, les ressentir conduit à dire qu'ils font partie de la psyché du consultant. C'est ce que leur explique après

pour une personne qui va mal, retrouver sa confiance en soi suppose qu'elle évacue tout son passé négatif et spécialement toutes les fois où elle a été dévalorisée ainsi que le trait de caractère "se dévaloriser" venu de ses parents.

Pour conclure, j'aurais plutôt dit ça de vous... :lol: je n'accroche pas du tout à vos méthodes, désolée... :?

Je vous rappelle que pour la question je n'étais pas dans le cadre de l'hypnose mais la question pouvait s'adaptée... que ce soit cette question ou celles que vous venez de citer, les adolescents ne comprennent pas ce type de questions...trop ambigû et qui porte à confusion... peut être pas dans tous les cas de figure, un adulte pourra peut être mieux identifier la question... :roll:
 
K.Finel

K.Finel

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Bonjour à tous,


Métaphore, vous êtes impatiente…. Je n’accorde pas plus d’importance à une personne qu’à une autre, encore une fois c’est une question de temps, je ne vous oublie pas ;)


Donc concernant les différentes approches que j'ai évoquées, je
comprends que ce n'est pas votre spécialité, mais moi je considère que l'hypnothérapie englobe plus que l'HE, mais après c'est une question d'affinités. Car l'hypnose en soi n'est pas une thérapie, c'est un "Etat de Conscience Modifié".


Oui, nous sommes d’accord, même si le lien avec mon message ne me semble pas évident. Vous me demandez mon avis sur ces sujets, j’avoue que c’est embarrassant : je n’ai pas à distribuer de bons ou mauvais points, donc je suis dans une réponse assez large.

Ensuite, si on va plus loin, il y a milles pratiques qui permettent un EMC ou se reposent sur ce principe. Celles qui vous citez m’intéressent, elles ne représentent qu’une fraction des possibilités. Une autre fraction me semble plus hypnotique… c’est en effet une question d’affinité.


J’en viens à la question sur la dissociation. Très délicat de vous donner une réponse satisfaisante. Pour reprendre ce que dis Valikor, sans une étude de cas précis, je ne vois pas comment être plus précis moi-même. Travailler sur un cas fictif a ses limites. Il me semble qu’il y a milles façon de procéder pour créer une réassociation…

Cela dépend aussi de votre niveau de pratique que je ne connais pas ! Donc, dans les grandes lignes :

- Niveau technicien 1 : on va jouer sur des techniques d’ancrages et amener la personne à différents degré d’observation d’elle-même, en transe assez légère. Il est alors possible d’inverser la tendance (associer la personne, et dissocier le problème seulement) Ca peut ne pas être suffisant si les émotions sont lourdes à gérer.


- Niveau technicien 2 : on va travailler sur des techniques de recadrage (probablement autour du recadrage PNL, avec le travail sur l’intention positive) ou des protocoles type E. Rossi. Une métaphore liée à un phénomène hypnotique - j’opterais pour une paralysie - me semble aussi intéressante en complément.


- Niveau praticien : Je vous demanderais quels sont les autres méta programmes de cette personne ? Par exemple, je n’agirais pas de la même façon avec une personne dissociée qui est en tri sur elle et une personne dissociée qui est en tri sur l’autre par exemple…. Dans le premier cas, il faudra une forte synchronisation pour créer le recadrage de l’intérieur. Dans l’autre, on pourra passer en leading et jouer sur des synesthésies. Ce n’est qu’une réponse partielle, il faudrait combiner une stratégie à partir des principaux méta programmes et créer un protocole adapté à la charge émotionnelle. Ici on peut aller de front vers la résistance : quand on maîtrise les stratégies de l’autre on peut moduler l’émotion pour qu’elle constitue un obstacle de qualité mais surmontable. Une fois dépassé, l’obstacle devient une ressource.


- Niveau maître praticien : On oublie tous les protocoles, et on agit sur les micros ruptures pour glisser des suggestions adaptées. Le tout dans une scénarisation précise de la séance. Ici, il faut une démonstration, l’explication étant délicate sans cas concret…


Vous remarquerez que je n’ai pas émis l’hypothèse de la régression, je trouve toujours qu’il est bon de ne pas renforcer la croyance en l’importance du passé. Mais c’est une autre possibilité qui peut fonctionner, je la trouve simplement moins éthique.

pourquoi une pathologie précise ?... cela au contraire peut être un malaise très diffus ressenti par l'individu, non ?

Un ressenti très diffus n’en reste pas moins une pathologie précise si on se place du point de vue de l’inconscient ! La caractéristique qui le fait ressentir comme diffus est subjective : derrière il y a une stratégie mentale, des sous modalités, des ancrages, et un fonctionnement global inconscient. C’est donc de toute façon une pathologie précise ;) .

En espérant que cela réponde au moins partiellement à votre question…

Bien à vous,

Kévin FINEL
 
valikor

valikor

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K.Finel à dit:
Vous remarquerez que je n’ai pas émis l’hypothèse de la régression, je trouve toujours qu’il est bon de ne pas renforcer la croyance en l’importance du passé. Mais c’est une autre possibilité qui peut fonctionner, je la trouve simplement moins éthique.


M. Finel, je trouve que c'est un drôle de point de vue !
Il serait moins éthique de travailler le passé? :?: vous pourriez expliquer votre point de vue?

L'état d'esprit d'une personne est à tout instant une synthèse entre le présent et le passé. Le présent n'est qu'une tranche infinitésimale de temps (un dt en mathématiques ) et un ressenti , alors que le passé comprend une quantité largement plus importante de temps (t en années) et des ressentis.
Il s'ensuit donc logiquement (et mathématiquement) que la synthèse est très majoritairement résultante de l'influence de l'intégration de tous les ressentis du passé sur le temps t.

Cela revient à dire que si le passé d'une personne est fortement chargé en ressentis négatifs, alors la synthèse ne peut être que négative, la personne ne peut être heureuse et ce, même si la personne a toutes les raisons du monde de l’être.

Il s'ensuit aussi qu'il n'y a de véritable thérapie que quand les ressentis négatifs du passé diminuent en intensité....

Valikor
 
M

Métaphore

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M.FINEL,

Merci pour votre réponse qui me semble assez claire par rapport à mes questions, et je comprends que vous ne pouvez pas être plus précis sur un cas fictif et vous avez raison de préciser que tout dépend du niveau de pratique.

Donc déjà par rapport aux niveaux cités, je me situe entre le niveau praticien et maître praticien...

K.Finel à dit:
En ce qui concerne les résistances, c’est un mot qui peut avoir de multiples sens. Je ne suis pas certain de bien interpréter vos 2 exemples.
Dans le premier exemple j’ai la sensation que vous évoquez tout simplement une personne dissociée. Dans ce cas, il y a une pédagogie à imaginer pour l’associer. SI il y a des raisons fortes qui ont conduit à cette dissociation, (peurs, traumatismes…), alors, avec prudence, il sera intéressant de rassurer l’inconscient, et de l’amener à développer une nouvelle stratégie.

Je suis tout à fait d'accord avec ça, et pour moi, la stratégie n'est pas d'amener le sujet dès la 1ère séance vers une régression ou vers un trauma. Rassurer l'inconscient est pour moi le maître mot dans un 1er temps.
 
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valikor à dit:
M. Finel, je trouve que c'est un drôle de point de vue !
Il serait moins éthique de travailler le passé? :?: vous pourriez expliquer votre point de vue?

M. FINAL dit: je trouve toujours qu’il est bon de ne pas renforcer la croyance en l’importance du passé. Mais c’est une autre possibilité qui peut fonctionner, je la trouve simplement moins éthique

Moi je comprends que la régression forcée n'est pas systématique, que d'autres stratégies amènent l'individu spontanément à des images et/ou surtout à des ressentis, car l'individu n'a parfois aucun souvenir d'un trauma, surtout un trama de naissance, donc il ne vit qu'un ressenti, sensations dans le corps, ...

Car l'individu peut parler de souvenirs désagréables, mais qui ne sont pas forcément l'origine qu'il ignore... et je ne pense pas que l'EMDR retrouve un souvenir ignoré de l'individu. La personne ne peut qu'avoir un ressenti, une sensation désagréable dans le corps,... Enfin c'est ce que je pense à ce jour...
 
K.Finel

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Bonjour Valikor,

une réponse très (trop) rapide, entre 2 séances... :

Ce que vous dites me semble raisonnable, au sens stricte. Même si vous oubliez la capacité à projeter le futur (anticipation) dans votre équation, vos arguments ne peuvent que créer un consensus.
On peut tout à fait observer la réalité par cette fenêtre et y trouver une cohérence.

Je ne vais pas rentrer dans un discours sur la plasticité de l'inconscient et du temps, ni sur la subjectivité, ni sur ces auteurs, de Bergson à Chardin qui pourraient permettre de poser les bases d'une vision différente, tout aussi logique, et sans doute plus flexible.
Je dirais simplement, et comme unique argument, que l'idée que mon passé détermine mon présent, me semble ni plus ni moins juste que celle qui affirme que mon présent détermine à tout instant mon passé en tant que point de vue subjectif.
Parce qu'en fait, ce qui nous intéresse en thérapie, n'est pas l'objectivité, mais la subjectivité assumée et adaptée, consciente et choisie, de notre client...

Le miens arrive, je vous laisse !

C'est un long débat, et je ne pense pas avoir la possibilité de le développer ici avant quelques jours.

Bien à vous,
Kévin FINEL
 
M

Métaphore

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:arrow: M. FINEL dit : Parce qu'en fait, ce qui nous intéresse en thérapie, n'est pas l'objectivité, mais la subjectivité assumée et adaptée, consciente et choisie, de notre client... (la capacité à projeter le futur) .

Je suis tout à fait d'accord avec ce discours...

:arrow: M. FINEL dit : Je dirais simplement, et comme unique argument, que l'idée que mon passé détermine mon présent, me semble ni plus ni moins juste que celle qui affirme que mon présent détermine à tout instant mon passé en tant que point de vue subjectif.

Pas vraiment d'accord, le passé détermine le présent, si ce n'était pas le cas, tout le monde pourrait s'adapter et évoluer sans encombre, et les thérapeutes seraient au chômage, par contre la thérapie hypnotique permet cette reprogrammation. Tout est subjectif pour chaque individu qui fonctionne avec sa programmation de son vécu...
 
valikor

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K.Finel à dit:
Bonjour Valikor,

une réponse très (trop) rapide, entre 2 séances... :

Ce que vous dites me semble raisonnable, au sens stricte. Même si vous oubliez la capacité à projeter le futur (anticipation) dans votre équation, vos arguments ne peuvent que créer un consensus.
On peut tout à fait observer la réalité par cette fenêtre et y trouver une cohérence.

Je ne vais pas rentrer dans un discours sur la plasticité de l'inconscient et du temps, ni sur la subjectivité, ni sur ces auteurs, de Bergson à Chardin qui pourraient permettre de poser les bases d'une vision différente, tout aussi logique, et sans doute plus flexible.
Je dirais simplement, et comme unique argument, que l'idée que mon passé détermine mon présent, me semble ni plus ni moins juste que celle qui affirme que mon présent détermine à tout instant mon passé en tant que point de vue subjectif.
Parce qu'en fait, ce qui nous intéresse en thérapie, n'est pas l'objectivité, mais la subjectivité assumée et adaptée, consciente et choisie, de notre client...

Le miens arrive, je vous laisse !

C'est un long débat, et je ne pense pas avoir la possibilité de le développer ici avant quelques jours.

Bien à vous,
Kévin FINEL

pas de soucis sur l'élasticité du temps ds les débats :wink:

mais je maintiens que notre passé nous conditionne...

nous avons 3 façons de changer :

1°) construire quelque chose dans le présent de différent qui peut éventuellement contrebalancer une empreinte négative. Autant cela marche bien vis à vis d'un schéma, d'un trait de caractère, à condition d'y mettre suffisamment d'effort de temps et d'émotions positives, autant c'est voué à l'échec sur douleur, tristesse, regret, manque, solitude....
2°) nettoyer le passé. c'est à dire transformer les profondes empreintes négatives en filigranes qui ne font plus rien... Seulement cela permet de retrouver une pleine confiance en soi et de se sentir pleinement bien et de se débarrasser des symptômes (tous, sauf ceux qui ont intégré l'identité de la personne et pour lesquels il faudra faire un travail supplémentaire)
3°) Aider la personne à changer sur la façon dont elle peut changer. du méta-changement en quelque sorte. C'est augmenter son lâcher prise, c'est la détacher de son passé (qui est différent d'évacuer son passé), de l'aider à se débarrasser de l'impression que le passé fait partie de soi et surtout de l'emprise des parents (ou de tout autre personne)...

Pour une personne trop attachée à son passé (c'est comme de la nostalgie), qui a trop l'impression que son passé fait partie d'elle, c'est extrêmement difficile de l'aider à changer suivant les point 1°) et 2°).Si en prime elle est sous l'emprise. C'est pratiquement impossible : seule une amélioration temporaire peut avoir lieu et des efforts ultérieurs soutenus sont nécessaires pour éviter de revenir en arrière. Pour celles-là, seul le 3°) point peut les aider durablement et sans effort à faire par la suite...

bon, moi aussi, faut y aller....
 
surderien

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l'idée que mon passé détermine mon présent, me semble ni plus ni moins juste

que celle qui affirme que mon présent détermine à tout instant mon passé



Une belle induction chiasmatique pour entrer en hypnose !

merci

8)
 
M

Métaphore

Invité
M. FINEL, ayant créé ce post à votre intention, j'en profite pour vous dire que j'ai visionné sur You Tube plusieurs de vos interventions ouvertes au public, et j'ai beaucoup aimé celui de la rose :
http://www.youtube.com/watch?v=eYncoHB9 ... re=related

Mais j'ai une question sur cette séquence, comment peut-on savoir le bienfait de cette mise en scène, a-t-elle réellement agit sur cette femme ? n'est-il pas utile de lui demander vers quoi cela l'a ramené ? ou bien était ce le contexte qui ne permettait pas la question ?


J'ai essayé de le faire en même temps que vous lui avez posé la question, moi, j'avais pensé à une petite boîte à bijou...mais après je n'ai pas pu suivre mon imagination car j'étais attentive à la séance.

En tout cas, je trouve que vous avez un regard hypnotique avec ses grands yeux noirs, mais pas un regard terrifiant, au contraire un regard très doux... :D

C'est la dernière animation proposée le 28 juin ? doit-on s'inscrire à l'avance ?
 
corfinas

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Hello,

Merci Métaphore, je ne m'étais même pas demandé s'il y avait du Kévin Finel sur youtube !

Mr Finel, si jamais, un jour improbable, vous n'aviez plus de patients dans votre cabinet ni de stagiaires à former, je pense que vous trouveriez facilement un metteur en scène pour vous faire jouer et des spectateurs pour vous applaudir !

Ce qui me fait penser que je n'en suis encore qu'au début de mon exploration des liens entre théâtre et thérapie. En tout cas si vous me donniez votre feedback sur mon petit feuilleton de l'été: 6 compte-rendus de séance de PNL extraits de mon mémoire de maître praticien "La PNL au service de l'expression scénique: théâtre et chant", ça serai un plaisir pour moi de vous lire !

https://www.transe-hypnose.com/forums/pnl-et-modelisation.5/

a+
 
K.Finel

K.Finel

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Bonjour,

Métaphore : Oui, en effet il y a quelques vidéos sur Toutube, d'autres vont suivre prochainement.

Concernant votre question, tout est une question de calibration. De plus, j'ai très souvent des retours des personnes qui assistent à ces démonstrations, et là ca a été le cas. Cette personne a vécu une expérience importante pour elle. Il est vrai que le contexte ne permet pas facilement ce type de question, non seulement le public, mais l'état d'esprit de cette soirée particulière qui n'était pas centré sur la thérapie. Et puis j'ai tendance à penser qu'une question de ce type serait indélicate : la réponse était lisible, j'essaye de ne pas arriver avec mes "gros sabots".
Ensuite, ce que j'ai fais avec cette personne je ne le ferais pas avec vous, d'après votre manière d'écrire, j'aurais suivi un rythme et une progression différente... ;)

La soirée proposée le 28 est en effet la dernière de la saison, et pour l'occasion il y aura certainement quelques surprises.

Les cabinets publics reprendront en septembre, un lundi sur 2 à 19H30, les dates devraient bientôt être sur le site de l'ARCHE, Il n'y a pas d'inscription pour ces soirées, il est conseillé de venir assez tôt pour être certain d'avoir de la place... quoi le 28 juin ne devrait pas être le jour le plus bondé.

Corfinas, ce jour paraît en effet improbable, et pourtant de tels projets sont déjà en chantier... un long métrage / documentaire est même prévu sur des formes d'hypnose moderne très peu pratiquée. Une sortie en salle courant 2010 est en discussion, mais il est encore un peu tôt pour rentrer dans les détails.
J'ai lu votre premier compte rendu, quand je les aurais tous lu je vous enverrais un message, certainement en privé. Le sujet m'intéresse : je travaille avec bon nombre de comédiens Français et Américains, il y a un travail fabuleux à faire avec eux. Et en effet les liens hypnose - théâtre son nombreux et encore peu explorés.

Bien à vous,
Kévin FINEL
 
Paul Elie

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hypnoparis à dit:
Métaphore à dit:
M. FINEL,

Mes questions restent toujours ouvertes et j'aurais souhaité avoir votre point de vue, même si vous accordez plus d'intérêt à la venue de M. Paulélie, ça serait sympa de terminer cette discussion.
.[/color]

Surtout que l'année dernière, Paulélie, nous a fait le même coup !
On lance les invites puis on annule la conférence.
Beaucoup de bruit, demandez à chadoc !
faux... demandez a chadoc
.... vous mentez!
je l'autorise a divulguer ce qui c'est passé...
 
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