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rinnzai
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castorix à dit:Ivan SCHMITT à dit:1° D'une manière ou d'une autre je recadre le symptôme (le burn out) en signe signal (...)
2° Je cible les attitudes, pensées, croyances génératrices de stress (...), d'anxiété (...), de fatigue (...)
3° + EMDR et Hypnose
OK
Sur quoi dans un petit exemple, centres-tu l'emploi des mouvements alternatifs ?
Avant l'EMDR "de désensibilisation" fais-tu quelque chose de particulier ?
Merci
Pas chez tout le monde. Si tout le monde arrivait a changer ses traits de caractere aussi facilemznt, on aurait pas besoin de therapeute....papusza à dit:Aucun trait de caractère
Il suffit de savoir quand on arrive au stade trop loin et ce que cela fait (expérimenter donc) pour ne plus être tenté de reproduire.
les traits de caractères s'adapteront tout seul une fois cette expérience faite.
valikor à dit:castorix à dit:Sur quoi centres-tu l'emploi des mouvements alternatifs ?
Avant l'EMDR "de désensibilisation" fais-tu quelque chose de particulier ?
Merci
-l'empreinte du caractère des parents : exigence, perfectionnisme, difficulté à dire non, devoir répondre aux attentes des autres, travail = important, anxiété, besoin de reconnaissance, jugement/regard, difficulté à se détacher du travail, se culpabiliser, se dévaloriser....
-la même chose sur le fait d'avoir été toujours avec ces traits là sur toute sa vie, sur tous....
ca permet de vraiment se débarrasser de traits de caractère ayant conduit au burn-out....
désensibilisation sur la fatigue et le stress accumulé en les faisant se concentrer sur la période de temps pendant laquelle ca s'est accumulé...
castorix à dit:valikor à dit:castorix à dit:Sur quoi centres-tu l'emploi des mouvements alternatifs ?
Avant l'EMDR "de désensibilisation" fais-tu quelque chose de particulier ?
Merci
-l'empreinte du caractère des parents : exigence, perfectionnisme, difficulté à dire non, devoir répondre aux attentes des autres, travail = important, anxiété, besoin de reconnaissance, jugement/regard, difficulté à se détacher du travail, se culpabiliser, se dévaloriser....
-la même chose sur le fait d'avoir été toujours avec ces traits là sur toute sa vie, sur tous....
ca permet de vraiment se débarrasser de traits de caractère ayant conduit au burn-out....
désensibilisation sur la fatigue et le stress accumulé en les faisant se concentrer sur la période de temps pendant laquelle ca s'est accumulé...
Ok, merci :wink:
Je suis, tu t'en doutes, assez d'accord pour passer du temps sur les exigences des parents.
Le modèle de Young dont nous avons bien parlé ensemble, "catégorise" cela plus finement. Par exemple au sein des Besoins affectifs fondamentaux non respectés, dans le domaine : Spontanéité dans les relations avec les autres, il peut résulter de ce problème un Schéma inadapté (exemple : Assujettissement ; ou : Recherche de reconnaissance).
Ma question Valikor : en général, comment centrerais-tu la séquence de mouvements alternatifs : le sujet se revoit subissant (c'est un exemple) la pression excessive du parent ? il commente son sort ? ou bien tu lui laisses exprimer une réaction etc. ?
Dans ces différents cas, choisis-tu une scène récente ou favorises-tu la recherche d'une scène ancienne, si elle revient avec des affects plus forts par ex. ?
PS je serai 10 jours sans passer sur le forum pour continuer à discuter :wink:
Oui, en préventif, c'est suffisant... encore que c'est pas toujours simple.papusza à dit:Aucun trait de caractère
Il suffit de savoir quand on arrive au stade trop loin et ce que cela fait (expérimenter donc) pour ne plus être tenté de reproduire.
les traits de caractères s'adapteront tout seul une fois cette expérience faite.
pas plus compliqué que de l'aider à changer ses traits de caractère...Ivan SCHMITT à dit:Oui, en préventif, c'est suffisant... encore que c'est pas toujours simple.papusza à dit:Aucun trait de caractère
Il suffit de savoir quand on arrive au stade trop loin et ce que cela fait (expérimenter donc) pour ne plus être tenté de reproduire.
les traits de caractères s'adapteront tout seul une fois cette expérience faite.
Pour ramener quelqu'un qui fait un burn out, de son état d'épuisement à l'état initial, c'est plus compliqué, non ?
valikor à dit:(...)il y a bien trop de choses pour tout faire consciemment, (...) donc il vaut mieux faire confiance à son inconscient, qui est une partie de soi-même, qui connait tout cela (...)
valikor à dit:Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
castorix à dit:Hello Valikor :wink:
valikor à dit:(...)il y a bien trop de choses pour tout faire consciemment, (...) donc il vaut mieux faire confiance à son inconscient, qui est une partie de soi-même, qui connait tout cela (...)
OK, ainsi c'est bien une hypnose se rapprochant du type Rossi...
valikor à dit:Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
En effet ça dépend des associations rencontrées chez la personne.
Heureusement que ce n'est pas toujours nécessaire ! 8)
Merci d'avoir pris le temps d'écrire ces explications sur votre manière de procéder. A mon sens, c'est de la thérapie stratégique et j'apprécie cette visée. D'ailleurs, c'est également ce que j'apprécie dans la schéma thérapie.castorix à dit:Hello Valikor :wink:
valikor à dit:(...)il y a bien trop de choses pour tout faire consciemment, (...) donc il vaut mieux faire confiance à son inconscient, qui est une partie de soi-même, qui connait tout cela (...)
OK, ainsi c'est bien une hypnose se rapprochant du type Rossi...
valikor à dit:Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
En effet ça dépend des associations rencontrées chez la personne.
Heureusement que ce n'est pas toujours nécessaire ! 8)
Un exemple : un sujet vit deux situations assez proches en apparence, mais il y exprime des comportements fort différents, car il les "produit" à partir de 2 modes différents.
1- le P exprime, suite à un coup de fil de ses parents (qui une fois de plus ne s'intéressent pas à sa réussite : indifférence vexante) :arrow: un Schéma de manque affectif auquel il réagit par l'évitement : durant toute la soirée, il ne s'approche d'aucune personne qu'il pourrait attirer, d'ailleurs il est venu mal coiffé, ne s'est pas "fait beau" afin de ne pas risquer qu'une relation se noue sur un mode intime. S'y associe le Schéma "surcontrôle émotionnel" auquel il s'adapte en s'y soumettant : toute la soirée il sera impassible, ni ennui ni tristesse, semblant inaccessible et imperturbable...
(à la rigueur il boira trop, en solitaire calme, s'il se sert de cela pour étouffer les émergences émotionnelles).
2- le même P exprime, un autre jour, suite à une entrevue avec un camarade qui l'a sévèrement critiqué ce qui lui rappelle son frère qui ne cessait jamais de le rabaisser (surtout s'il pleurait en plus), :arrow: un Schéma différent cette fois : celui d'imperfection/honte auquel il s'adapte par la soumission ; s'associant au schéma de dépendance/incompétence (il n'était ni valorisé dans ses réussites, ni aidé dans le développement de son autonomie) auquel il réagit également en s'y soumettant.
Cette fois la réaction, simplement du fait que les "déclencheurs" sont un peu différents et touchent le sujet par un autre angle, sera : un comportement fragile, insatisfaction de soi et auto-dévalorisation, avec volontiers des actes dont il est évident qu'ils vont le ridiculiser ou le déconsidérer aux yeux de ses connaissances.
Deux types de réactions divergentes, et pourtant c'est le même ; on parle parfois de trouble dissociatif de la personnalité, lorsque les écarts entre les réactivités sont par trop importants, donnant une impression de "double personnalité".
Alors oui en effet pourquoi chercher dans les détails ?
Pourquoi chercher ce modèle compliqué (pffouu c'est vrai) alors qu'il existe plus simple :roll: ?
Pour mon compte, seulement dans les cas de blocage, d'échec de la thérapie, d'obstacle à la réussite de l'accompagnement par les moyens habituellement suffisants.
Surtout les troubles de personnalité complexes (frontière et narcissique), les fortes impulsivités étant difficiles à dépasser, et ceux qui interdisent au sujet de s'approcher de ses émotions (pas seulement proscription de leur expression, mais aussi de leur ressenti intérieur).
Car dans ces situations... nous ramons.
C'est là qu'un peu :roll: de réflexion stratégique est utile avec ce modèle, il guide les propositions d'attitude : sera-t-il adapté avec le sujet de mon exemple du début, d'être un thérapeute un peu protecteur, ostensiblement bienveillant (qui laisse passer les retards au rendez-vous, prend le temps d'écouter les difficultés banales...) ; ou sera-t-il bienvenu de fixer des limites bien raides pour être aidant, sans s'attarder sur une attitude de soutien, aiguillonner plutôt et fixer des objectifs d'emblée élevés ?
Dans les cas difficiles mentionnés, la personnalité du thérapeute n'a pas à s'exprimer banalement selon une inclination naturelle, il est nécessaire de procéder comme par séquences.
cela peut faire bizarre aux spectateurs !! Par ex. "désactiver le schéma d'imperfection/honte" semble le plus souvent très étonnant (aux collègues pouvant assister à l'entretien) : il pensent y entendre de ma part des propos exagérément flatteurs, déniant les torts et responsabilités du P ; puis dans la fin de l'entretien ils ont la surprise (que je partage, au fond) de constater que cela a comme "déverrouillé" le P qui soudain se met à pouvoir dévoiler un registre émotionnel jusque là toujours caché, avec authenticité et en le supportant bien, ou (autre ex.) évoquant clairement leur alcoolisme qui est pourtant toujours nié d'habitude, et qui le sera de nouveau le lendemain.
Enfin, un moment après "tout se referme" et certains diraient que les défenses se réactivent ! (des déclencheurs ont réactivé les modes complexes de schémas)... Les verrouillages sont reconstitués (jusqu'au prochain entretien stratégiquement construit).
Je crois, enfin j'imagine, que nous devons tous rencontrer de telles situations... qui ne sauraient hélas se résoudre avec facilité (bien au contraire)...
+10 sur la dernière phrase!Ivan SCHMITT à dit:Tout ça pour dire, que la simplification permet d'avancer plus vite, de résoudre une perturbation émotionnelle, un trauma etc. mais que je trouve également important d'avancer dans une visée un peu plus "développement personnel". J'ai toujours considéré qu'un problème devait être recadré en apprentissage pour le liquider entièrement. L'hypnose et l'EMDR, quelque fois, prive les personnes d'un apprentissage précis.
Et, si c'est important d'aller mieux, c'est également important de s'améliorer... tout comme il est important de savoir en quoi on s'est amélioré.
Ivan SCHMITT à dit:J'ai toujours considéré qu'un problème devait être recadré en apprentissage pour le liquider entièrement. L'hypnose et l'EMDR, quelque fois, prive les personnes d'un apprentissage précis.
Et, si c'est important d'aller mieux, c'est également important de s'améliorer... tout comme il est important de savoir en quoi on s'est amélioré.
Une bonne virée en moto dans les paysages cantaliens, un bruyant et infect burnout à la fin de ce voyage apaisant et délassant... et c'est reparti comme en 14 !Ivan SCHMITT à dit:Tout ça pour dire, que la simplification permet d'avancer plus vite...
valikor à dit:souvent il n'y a pas de souvenirs précis (dans le cas contraire, c'est souvent traumatisant d'ailleurs), mais des impressions globales.
Je leur demande de prendre de la distance, de jeter, de gommer, de travailler sur ce qui leur vient en utilisant leurs envies pour ce faire...
C'est toujours une scène ancienne ou sur la période de l'enfance qui est travaillée.... rarement une scène récente, sauf si elle est représentative ou si elle rajoute une couche bien traumatisante...
Bien souvent, il se recadre tout seul,
J'adore ce côté simpliste et peu professionnel... :? dans le cas où il n'y arrive pas, j'explore les impressions annexes et on travaille éventuellement sur les besoins affectifs non satisfaits, qui se sont souvent transmis d'une génération à l'autre....
J'adore aussi la suite dit d'une façon tellement fantaisiste, du style si c'est pas ça, et bien il se recadrera tout seul... j'adhère pas du tout !
Pour les personnes avec une problématique d'abandon, de manque affectif et de partage des problèmes pendant longtemps et de "je dois soutenir mes parents ou ils s'effondrent", c'est plus dur et c'est du cas par cas mais on y arrive certainement. ce n'est qu'une question de nombre de séances pour finir un tri complet du caractère transmis.
Quel manque d'attention, et de comparer un problème d'abandon avec un caractère transmis, aberrant !
Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! :x Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
exemple : pour certains, s'inquiéter, se faire peur, s'angoisser, se faire du soucis, c'est la même chose, pour d'autres c'est complètement différent...
Oui c'est pour ça que vous pratiquez au pifomètre, et c'est ce qui fait souvent que la plupart des patients suivis en HE replongent 1 an après dans leur détresse, car le problème de fond n'a pas été abordé, ou comme un cas présenté sur le forum, le problème a été attaqué directement sans respecter l'écologie du patient, ce qui fait que la séance l'a perturbé et a donc interrompu tout envie de revoir son thérapeute...
Bref toujours pareil..
Intemporelle à dit:valikor à dit:souvent il n'y a pas de souvenirs précis (dans le cas contraire, c'est souvent traumatisant d'ailleurs), mais des impressions globales.
Je leur demande de prendre de la distance, de jeter, de gommer, de travailler sur ce qui leur vient en utilisant leurs envies pour ce faire...
C'est toujours une scène ancienne ou sur la période de l'enfance qui est travaillée.... rarement une scène récente, sauf si elle est représentative ou si elle rajoute une couche bien traumatisante...
Bien souvent, il se recadre tout seul,
J'adore ce côté simpliste et peu professionnel... :? dans le cas où il n'y arrive pas, j'explore les impressions annexes et on travaille éventuellement sur les besoins affectifs non satisfaits, qui se sont souvent transmis d'une génération à l'autre....
J'adore aussi la suite dit d'une façon tellement fantaisiste, du style si c'est pas ça, et bien il se recadrera tout seul... j'adhère pas du tout !
Pour les personnes avec une problématique d'abandon, de manque affectif et de partage des problèmes pendant longtemps et de "je dois soutenir mes parents ou ils s'effondrent", c'est plus dur et c'est du cas par cas mais on y arrive certainement. ce n'est qu'une question de nombre de séances pour finir un tri complet du caractère transmis.
Quel manque d'attention, et de comparer un problème d'abandon avec un caractère transmis, aberrant !
Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! :x Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
exemple : pour certains, s'inquiéter, se faire peur, s'angoisser, se faire du soucis, c'est la même chose, pour d'autres c'est complètement différent...
Oui c'est pour ça que vous pratiquez au pifomètre, et c'est ce qui fait souvent que la plupart des patients suivis en HE replongent 1 an après dans leur détresse, car le problème de fond n'a pas été abordé, ou comme un cas présenté sur le forum, le problème a été attaqué directement sans respecter l'écologie du patient, ce qui fait que la séance l'a perturbé et a donc interrompu tout envie de revoir son thérapeute...
Bref toujours pareil..
je ne sais plus qui à dit:Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! (...)Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
intemporelle à dit:(...) souvent (...) la plupart des patients suivis en HE replongent 1 an après dans leur détresse,
car le problème de fond n'a pas été abordé (...)
Valikor à dit:Bien souvent, il se recadre tout seul
Surderien à dit:Bien des patients se recadrent bien vite, juste avec un petit coup de pouce adapté !
Ivan Schmitt à dit:je ne crois pas qu'une procédure simple est équivalente à une procédure complexe
oh tu sais, les messages de métaphore/intemporelle sont un bon entrainement au lâcher prise...castorix à dit:Bonsoir,
je ne sais plus qui à dit:Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! (...)Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
Houlala ! :lol:
Valikor tu as du sourire en lisant cela. Nos conversations en mp depuis quelques années, m'ont convaincu du contraire... :wink:
D'ailleurs la personne qui écrivait ces lignes, ("à l'évidence") parle des Schémas erronés de Beck... et semble ne pas comprendre la différence qui est à retenir avec le paradigme des Schémas de Young (Schémas précoces inadaptés).
intemporelle à dit:(...) souvent (...) la plupart des patients suivis en HE replongent 1 an après dans leur détresse,
car le problème de fond n'a pas été abordé (...)
Hmmm, cela sent le relent de "psychologie des profondeurs et de la pénombre" !!
Comme s'il était possible d'affirmer : « les difficultés (souffrance du P) qui apparaissent au présent, sont dues aux problèmes (évènements) du passé et à leurs conséquences. »
Valikor à dit:Bien souvent, il se recadre tout seul
et encore :
Surderien à dit:Bien des patients se recadrent bien vite, juste avec un petit coup de pouce adapté !
Je suis en plein accord avec tout cela.
Et quand Ivan écrit :
Ivan Schmitt à dit:je ne crois pas qu'une procédure simple est équivalente à une procédure complexe
Je suis également tout à fait en accord (avec cette phrase, hors contexte du moins).
Cependant, je trouve parfaitement légitime de (presque toujours) commencer par une procédure très simple, c'est à dire plus précisément qui laisse le rôle principal aux ressources du P, ne serait-ce que parce que les situations qui évoluent "bien" (toute proportion gardée) sans que le T joue un rôle techniquement très précis, sont les plus fréquentes. (voir les études validées dont la fameuse de l'INSERM).
Bien sûr je ne néglige pas la proportion des personnes qui souffrent de problèmes très complexes, ayant des caractéristiques qui rendent la relation thérapeutique très délicate à établir.
Mais, tout d'abord je trouve correct de les confier aux personnes qui sont professionnellement désignées par la société pour être en charge de ces cas ; ensuite à propos de ces situations que je nomme "les plus complexes", je crois qu'une discussion de forum n'apportera jamais autant que des formations, la pratique et l'expérience, les groupes d'échanges entre pairs.
Je ne crois pas qu'il y ait UNE méthode parfaite.
Cependant, selon la réussite ou non de ce que l'on essaie, il est raisonnable de "changer de méthode" quand cela ne donne pas satisfaction, et de s'aider de modèles théoriques parfois, quand c'est vraiment délicat.
En bref : je ne conteste que les simplifications abusives rigides et les principes péremptoires ou totalitaires...
valikor à dit:Intemporelle à dit:valikor à dit:souvent il n'y a pas de souvenirs précis (dans le cas contraire, c'est souvent traumatisant d'ailleurs), mais des impressions globales.
Je leur demande de prendre de la distance, de jeter, de gommer, de travailler sur ce qui leur vient en utilisant leurs envies pour ce faire...
C'est toujours une scène ancienne ou sur la période de l'enfance qui est travaillée.... rarement une scène récente, sauf si elle est représentative ou si elle rajoute une couche bien traumatisante...
Bien souvent, il se recadre tout seul,
J'adore ce côté simpliste et peu professionnel... :? dans le cas où il n'y arrive pas, j'explore les impressions annexes et on travaille éventuellement sur les besoins affectifs non satisfaits, qui se sont souvent transmis d'une génération à l'autre....
J'adore aussi la suite dit d'une façon tellement fantaisiste, du style si c'est pas ça, et bien il se recadrera tout seul... j'adhère pas du tout !
Pour les personnes avec une problématique d'abandon, de manque affectif et de partage des problèmes pendant longtemps et de "je dois soutenir mes parents ou ils s'effondrent", c'est plus dur et c'est du cas par cas mais on y arrive certainement. ce n'est qu'une question de nombre de séances pour finir un tri complet du caractère transmis.
Quel manque d'attention, et de comparer un problème d'abandon avec un caractère transmis, aberrant !
Pour le modèle de young : je trouve qu'il vaut mieux éviter de couper les cheveux en 4... bien souvent, les personnes vont faire plein de traits de caractère ensemble ou vont ressentir que certains veulent dire pour eux exactement la même chose.
Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! :x Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
exemple : pour certains, s'inquiéter, se faire peur, s'angoisser, se faire du soucis, c'est la même chose, pour d'autres c'est complètement différent...
Oui c'est pour ça que vous pratiquez au pifomètre, et c'est ce qui fait souvent que la plupart des patients suivis en HE replongent 1 an après dans leur détresse, car le problème de fond n'a pas été abordé, ou comme un cas présenté sur le forum, le problème a été attaqué directement sans respecter l'écologie du patient, ce qui fait que la séance l'a perturbé et a donc interrompu tout envie de revoir son thérapeute...
Bref toujours pareil..
Quelle agressivité ! à bien vous lire, je pense que les lecteurs auront une opinion bien plus négative de vous que de moi...
castorix à dit:Bonsoir,
je ne sais plus qui à dit:Vous ne connaissez pas du tout le modèle Young, c'est une évidence ! (...)Et puis il ne suffit pas de connaître mais de savoir comment travailler sur des schémas erronés...
Houlala ! :lol:
Valikor tu as du sourire en lisant cela. Nos conversations en mp depuis quelques années, m'ont convaincu du contraire... :wink:
Les physiciens avaient un rêve : celui d'unifier la physique.castorix à dit:Bonsoir,
Ivan Schmitt à dit:je ne crois pas qu'une procédure simple est équivalente à une procédure complexe
Je suis également tout à fait en accord (avec cette phrase, hors contexte du moins).
Cependant, je trouve parfaitement légitime de (presque toujours) commencer par une procédure très simple, c'est à dire plus précisément qui laisse le rôle principal aux ressources du P, ne serait-ce que parce que les situations qui évoluent "bien" (toute proportion gardée) sans que le T joue un rôle techniquement très précis, sont les plus fréquentes. (voir les études validées dont la fameuse de l'INSERM).
Bien sûr je ne néglige pas la proportion des personnes qui souffrent de problèmes très complexes, ayant des caractéristiques qui rendent la relation thérapeutique très délicate à établir.
Mais, tout d'abord je trouve correct de les confier aux personnes qui sont professionnellement désignées par la société pour être en charge de ces cas ; ensuite à propos de ces situations que je nomme "les plus complexes", je crois qu'une discussion de forum n'apportera jamais autant que des formations, la pratique et l'expérience, les groupes d'échanges entre pairs.
Je ne crois pas qu'il y ait UNE méthode parfaite.
Cependant, selon la réussite ou non de ce que l'on essaie, il est raisonnable de "changer de méthode" quand cela ne donne pas satisfaction, et de s'aider de modèles théoriques parfois, quand c'est vraiment délicat.
En bref : je ne conteste que les simplifications abusives rigides et les principes péremptoires ou totalitaires...
katia (zoulouk) à dit:Tout à fait exact : ce qui démontre que l'on a bien fait un burn out, c'est qu'on en fera jamais deux"
Je rajouterais qu'on sait très bien qu'on ne peut pas en refaire un deuxième. C'est absolument impossible, comme il est impossible de poser deux fois sa main sur le même fourneau brulant, quand enfant on a identifié que ça brulait !