burn out out

  • Initiateur de la discussion rinnzai
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rinnzai

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bonjour,

peut être que je vais répéter des choses déjà dites ici, mais pas moyen de trouver des sujets là-dessus sur le forum...

voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup... suivie d'une incapacité durable à se concentrer sur des choses même toutes simples. pas d'épisode dépressif heureusement...
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités...

les capacités intellectuelles et de concentration reviennent peu à peu avec le temps + qq mois de congé relaxation et compagnie... elles reviennent d'abord en dehors du travail ( j'ai retrouvé peu à peu du plaisir à lire... ) mais pas entièrement au niveau du travail. c'est l'impression que j'en ai en tout cas.

ca va faire deux ans maintenant, je ne me suis jamais vraiment remis de ce truc, et je vis de petits boulots temporaires qui n'ont plus rien à voir avec ma profession.

j'ai une peur bleue de revivre cette perte d'énergie, j'ai une peur bleue de repostuler pour un taf à responsabilités.

je m'imagine cet épisode de burn out (si on peut appeler ca comme ça) comme un fusible opéré par l'inconscient qui a sauté, pour éviter des répercussions plus graves ou qqch dont lui seul a le secret...
n'empêche que la peur est là et que j'ai envie de la transcender...

est-ce que le burn out se traite efficacement avec l'hypnose ?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Imagine une corde accrochée au bout d'un mur et tu tires, tires de toutes tes forces dans la direction opposée du mur.

Et tu lâches brutalement cette corde (ou quelqu'un la coupe ?)

Que se passe t'il ?
 
Leo Lavoie

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Je suis quand même préoccupé par la possibilité que j'aie pu offenser des gens qui s'épuisent au travail par manque de choix et d'alternatives.

Il ne s'agit pas de cela, la plupart du temps, pour ceux qui consultent des hypnothérapeutes.

J'ai connu, moi-même, le manque de choix et d'alternatives dans un passé lointain ou j'avais de petits à nourrir et à vêtir. Je sais personnellement ce que c'est.

Je ne saurais pas trop quoi dire à quelqu'un qui viendrait me consulter avec cette problématique à part peut-être lui faire constater qu'elle a peut-être plus de choix qu'elle ne le pense si c'est le cas.

Sinon, on fait quoi? Je n'en sais rien... Pour aller dans les extrêmes, qu'est-ce qu'on dit au chinois qui doit dormir et manger près de son poste de travail. Ce travail qui assure sa survie et qui apporte un peu de riz aux enfants? Je ne sais pas...

Mais, pour changer la société, moi je dis que de changer individuellement, c'est déjà un bon début.
 
valikor

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laurenzo à dit:
Bonjour à tous,

Comme le dit Jean, bel échange avec bc de nuances dans les propos, des points de vue différents et bien argumentés.

Je me suis plusieurs fois demandé si je n'avais pas fait un burn out. Je rappelle vite fait le contexte: fin de classe prépa au moment des concours, énorme pression, beaucoup de fatigue, mauvaise alimentation due au stress et là apparition des symptômes à la fin des écrits, épuisement.

Je me reconnais dans le burn-out par la notion d'épuisement et de forte identification à la tâche qu'on exécute. Là où c'est un peu différent c'est que de mon côté je savais que ce sur-régime allait prendre fin au terme des concours d'où mon questionnement sur le burn-out. Si on pousse le raisonnement je n'avais pas "besoin" de ce burn-out pour me stopper puisque les vacances étaient très proches et que j'avais fait le plus dur. Toujours est-il que j'avais énormément "tiré sur la corde" et qu'elle semble alors avoir lâché. Ma thérapeute me dit qu'elle voit énormément de patients issus de classe prépa. Ceux qui se lancent dans ces études ont-ils des prédispositions à avoir des problèmes par la suite (fort possible, même si on galère énormément, on se plie au rythme très intense et à la forte pression de ces études) ou ces études favorisent-elles l'apparition de troubles de par l'épuisement engendré? Je pense qu'il y a un peu des deux.

Si certains ont des avis sur la question (des études et sur la possibilité que j'aie vécu un burn-out).

Bonne journée !

certains dans ces études ont des prédispositions pour mais pas tous, moi je ne l'ai jamais fait....et j'en connais d'autres.

d'autres font aussi un burn-out d'un genre différent : une personne qui se sacrifie pour prendre soin d'un de ses parents malade, en fin de vie, pendant plusieurs années... Epuisement garanti....
la personne veut vraiment faire les choses bien, se mets la pression pour etre tout le temps disponible, ne fait plus rien pour elle même....

bref, on ne peut pas se sacrifier et aller bien, c'est incompatible...

se "vouer à" pourrait etre différent : on consacre ses forces tout en prenant soin de soi. ce qui permet de tenir la distance...
 
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laurenzo

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HYPNOMED à dit:
Comme l'a dit en quelque sorte Jeangeneve, parfois c'est une addiction aux études pour fuir un travail trop "manuel"

De mon côté j'avais la croyance qu'il fallait faire un minimum d'études pour avoir une vie plus sereine, sans contrainte financière.

Je n'étais pas dépendant du travail que je faisais, globalement je détestais ça d'ailleurs, j'avais plutôt l'angoisse de perdre l'image que j'avais en arrêtant cette prépa à savoir l'image de quelqu'un qui faisait des études difficiles et qui réussissait bien, c'est perdre cette valorisation qui me faisait peur.

HYPNOMED à dit:
les classes prépa préparent des "bêtes à concours" en les mettant en double contrainte pour que ces étudiants avancent dans le sens du formatage voulu

La double contrainte pourrait-elle être: soit arrêter et se sentir nul, soit continuer mais en se faisant du mal? Si vous pensiez à ça alors oui pour moi c'était complètement ça.
 
L

laurenzo

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katia (zoulouk) à dit:
Imagine une corde accrochée au bout d'un mur et tu tires, tires de toutes tes forces dans la direction opposée du mur.

Et tu lâches brutalement cette corde (ou quelqu'un la coupe ?)

Que se passe t'il ?

Je tombe...
 
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Intemporelle

Invité
laurenzo à dit:
Je n'étais pas dépendant du travail que je faisais, globalement je détestais ça d'ailleurs, j'avais plutôt l'angoisse de perdre l'image que j'avais en arrêtant cette prépa à savoir l'image de quelqu'un qui faisait des études difficiles et qui réussissait bien, c'est perdre cette valorisation qui me faisait peur.

Et vous en êtes où actuellement Laurenzo par rapport à votre parcours avec votre thérapeute ?
 
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rinnzai

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laurenzo à dit:
Bonjour à tous,

Comme le dit Jean, bel échange avec bc de nuances dans les propos, des points de vue différents et bien argumentés.

Je me suis plusieurs fois demandé si je n'avais pas fait un burn out. Je rappelle vite fait le contexte: fin de classe prépa au moment des concours, énorme pression, beaucoup de fatigue, mauvaise alimentation due au stress et là apparition des symptômes à la fin des écrits, épuisement.

Je me reconnais dans le burn-out par la notion d'épuisement et de forte identification à la tâche qu'on exécute. Là où c'est un peu différent c'est que de mon côté je savais que ce sur-régime allait prendre fin au terme des concours d'où mon questionnement sur le burn-out. Si on pousse le raisonnement je n'avais pas "besoin" de ce burn-out pour me stopper puisque les vacances étaient très proches et que j'avais fait le plus dur. Toujours est-il que j'avais énormément "tiré sur la corde" et qu'elle semble alors avoir lâché. Ma thérapeute me dit qu'elle voit énormément de patients issus de classe prépa. Ceux qui se lancent dans ces études ont-ils des prédispositions à avoir des problèmes par la suite (fort possible, même si on galère énormément, on se plie au rythme très intense et à la forte pression de ces études) ou ces études favorisent-elles l'apparition de troubles de par l'épuisement engendré? Je pense qu'il y a un peu des deux.

Si certains ont des avis sur la question (des études et sur la possibilité que j'aie vécu un burn-out).

Bonne journée !

merci de votre témoignage...

tel que je l'ai vécu, le burn out est épuisement total. Et comme il a été écrit plus haut, vous n'arrivez même plus à vous concentrer pour faire une chose aussi bête que trier de la paperasse, lire vos mails, etc. Tout ce qui touche au domaine prof, vous n'y arrivez plus. Votre inconscient a fait l'association, l'ancrage travail = danger !!

A ce moment, il faut pas mal de sang froid pour ne pas complètement partir en vrille et vous dire que tout va bien se passer, quoiqu'il arrive... que vous ne finirez pas vos jours en hopital psy.

Je ne sais pas où vous vous situez sur l'échelle du burn out mais j'espère que vous vous en remettez au mieux. pouvez vous me dire quelle thérapie vous suivez ? et en quoi elle consiste ?

il semblerait donc que cette pathologie a de beaux jours devant elle... et il serait temps d'en parler... je ne sais pas s'il y a des associations ou quoi qui existent ??
mais est temps que les gens qui ont vécu ce cauchemar se regroupent et en parlent. que le reste du monde prenne conscience que la société est malade.
 
L

laurenzo

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Bonjour rinnzai,

J'arrivais encore à travailler après cet épisode (j'ai poursuivi mes études etc...) et l'impact n'était pas ciblé sur le travail, c'était plutôt un état d'épuisement, des crises de spasmo, comme si quelque chose s'était cassée dans le métabolisme.

J'ai répondu à Intemporelle sur un autre post pour ne pas dévier de sujet ici. Pour faire court, j'ai suivi pas mal de thérapies, actuellement je suis suivi par une psychologue plutôt analytique qui donne néanmoins bc d'importances aux émotions (je ne sais pas si c'est inconciliable). J'ai encore des symptômes physiques mais je ne désespère pas.
 
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rinnzai

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HYPNOMED à dit:

extrait : Plus d’un 1/3 des départs en retraite prématurés serait dû, en Allemagne, à des troubles psychiques et les arrêts de travail pour surmenage ont bondi de 80% en 10 ans. Le coût est estimé à 27 milliards d’euros par an entrainant un manque à gagner de 9 milliards pour les entreprises. C’est peut-être, ici, que perce un certain optimisme, à partir du moment où le modèle devient contre productif.


finalement y a pas de quoi s'inquiéter, les prbl vont se réguler par eux-mêmes. :)
 
castorix

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Intemporelle à dit:
... Des questionnaires d'hypnose clinique sont très efficaces en ce qui concernent les schémas de l'individu et son niveau d'anxiété.

:arrow: Bonjour, de quels questionnaires parlez-vous ?
 
castorix

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Leo Lavoie à dit:
(...) le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi (...)
Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. (...)
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. (...)

Bref, c'est une question d'estime de soi profonde et intrinsèque, (...)

Quand la mise est son ego et que l'on s'identifie totalement à cet ego. C'est là que le burn out nous guette.

Léo vous sembliez partir sur la seule piste du problème intérieur préexistant. Je comprends pourquoi, c'est un point essentiel exposé par Rinnzai lui-même.

Réconcilions tout le monde... :wink:

Je crois aussi qu'une telle situation fournit très souvent (sinon toujours) les apparences d'une combinaison entre une fragilité préexistante et des problèmes survenus au travail. L'un sans l'autre, ou l'inverse, n'avait pas réussi à provoquer les conséquences qui représentent désormais l'épuisement constitué.

:arrow: S'il ne s'agissait que de la structure de personnalité, comment expliquer que de nombreuses personnes réussissent à dépasser cet épuisement, et plus tard à "redémarrer" ?

:arrow: S'il ne s'agissait que des problèmes de boulot, pourquoi tout le monde ne passerait-il pas par des périodes d'épuisement grave, dans toutes les structures qui traversent techniquement une crise ?


HYPNOMED à dit:
ce n'est pas le burn-outé qui est psy et qui ne fonctionne pas bien, mais le contexte et l'environnement qui l'ont amené à ne plus fonctionner bien ( sinon ce n'est pas du burnout mais une psychopathie sous jacente+++)

Et voilà, Hypnomed l'avait dit... :wink:

Ivan.67 à dit:
Vous faites un travail ou l'on vous demande d'atteindre des objectifs et, lorsque vous les atteignez on vous jalouse, lorsque vous ne les atteignez pas, on vous démonte. Là vous commencez à vous demander pourquoi vous travaillez.

Votre époux(se) se plaint de ce que vous ne vivez plus que pour le travail. (...) Il/Elle s'éloigne de vous... psychologiquement, émotionnellement. (...)
Arrêt maladie : que vont-il penser au travail ? A la maison : vous vous sentez vide inutile.

Deux semaines plus tard, c'est le burn out, complet. La dépression nerveuse. Vous avez craqué, et c'est définitif (dans le sens ou ça va durer un bout de temps pour remonter la pente). C'est une crise d'angoisse, un épuisement généralisé, une sensation de tristesse impossible à faire partir. Une démotivation profonde. (...)

D'expérience également, lorsqu'un burn out est bien généralisé, dans le sens ou de nombreuses sphères de la vie sont devenues autant de déclencheurs du burn out (sphère professionnelle, familiale, matérielle, financière etc...) eh bien, il me semble difficile d'opérer un recadrage permettant à l'individu de recommencer à vivre normalement.

Alors en effet pour les personnes que je rencontre en épuisement professionnel, c'est le plus souvent une impression de remontée de tout un tas de problèmes du passé, qu'ils revivent - parallèlement à la problématique professionnelle évidemment.

C'est comme cela que la plupart du temps j'ai l'impression d'un écheveau entremêlé, dont il serait bien difficile d'essayer de démêler soi-même les noeuds... (je veux dire : par nos interprétations)

:arrow: Donc, après tout ce qui a été apporté sur ce thème, je proposerais bien de relancer :

- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?

(ou pour nos posteurs qui ont hélas été surtout concernés à titre personnel : comment leur T. le cas échéant a-t-il abordé le travail psychothérapeutique ?)

C'est une bonne motivation à mon sens pour choisir la thérapie solutionniste, une approche qui ne se centre pas sur, ne se focalise pas sur, ne grossit pas à la loupe, les Problèmes du passé (qui certes sont revécus, comme au présent, par le sujet).
 
valikor

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castorix à dit:
- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?



C'est une bonne motivation à mon sens pour choisir la thérapie solutionniste, une approche qui ne se centre pas sur, ne se focalise pas sur, ne grossit pas à la loupe, les Problèmes du passé (qui certes sont revécus, comme au présent, par le sujet).

1°) travail sur les traits de caractère problématiques, l'anxiété... + le coté éponge pour qqn qui serait en contact avec un public en souffrance.
2°) travail de détachement du passé et gommage de la fatigue accumulée. A la fin de cette phase là, la personne ne la ressent quasi plus et ne ressent plus qu'elle est ancrée.
3°)le reste de sa vie.
 
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rinnzai

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castorix à dit:
:arrow: Donc, après tout ce qui a été apporté sur ce thème, je proposerais bien de relancer :

- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?

(ou pour nos posteurs qui ont hélas été surtout concernés à titre personnel : comment leur T. le cas échéant a-t-il abordé le travail psychothérapeutique ?)

C'est une bonne motivation à mon sens pour choisir la thérapie solutionniste, une approche qui ne se centre pas sur, ne se focalise pas sur, ne grossit pas à la loupe, les Problèmes du passé (qui certes sont revécus, comme au présent, par le sujet).
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merci de relancer ce post :)
travail réalisé pour ma part :

- faire la paix avec son enfant intérieur (et apprendre à l'écouter pour savoir s'écouter... savoir s'aimer). ce point est pour moi essentiel et j'arrive à en faire qqch consciemment en autosuggestion / imagination, ce qui est une bonne base.

- ressortir la colère accumulée qui n'a pas été évacuée quand il le fallait (et voir à quel point je n'ai pas sur dire NON dans plein de situations de ma vie, pas seulement professionnelles...). première victoire de ce côté là aussi : premier non par rapport à une situation sérieuse il y a qq jours.

- mise en place d'un ancrage pour la confiance en soi. Ancrage qui n'est pour l'instant pas assez puissant pour surpasser la peur bleue que j'ai à l'idée de ressentir la moindre fatigue devant un ordi, de refaire des postulations, etc.
 
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rinnzai

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papusza à dit:
Qu'est ce que vous appelez postulations, Rinnzai ?

Répondre à des offres d'emploi ?

oui.

et je rectifie : je commence à y arriver maintenant.
ca fait quand même vraiment... bizarre...

j'ai tjr cette impression que je me fatigue très vite devant un ordi...
je ne sais pas si c'est le fait de faire qqch que je ne veux pas faire... mais je crois bien que c'est ça.
peut être que je ne suis pas fait pour bosser devant un ordi...
ou peut être que je ne sais pas encore prendre 2 min toutes les x min pour me reposer la vue, que je suis tjr à fond...

depuis la prise de conscience (du burn out) j'ai déjà fait un travail énorme, mais parfois je me dis que j'en vois pas la fin... saloperie de perfectionnisme :)
 
papusza

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Ca vous plait l'ordi ?

Si vous pouviez choisir votre métier idéal, sans aucune contrainte, y aurait il un ordi présent ?

Votre questionnement est interessant, parce que finalement on ne sait pas si c'est un ancrage (association ordi au travail précédent ) et /ou d'y être trop concentré ?

La reflexion qui me vient est alors de savoir si vous avez envie dêtre devant un ordi et de l'utilliser avec aisance ?
 
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rinnzai

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papusza à dit:
Ca vous plait l'ordi ?

Si vous pouviez choisir votre métier idéal, sans aucune contrainte, y aurait il un ordi présent ?

Votre questionnement est interessant, parce que finalement on ne sait pas si c'est un ancrage (association ordi au travail précédent ) et /ou d'y être trop concentré ?

La reflexion qui me vient est alors de savoir si vous avez envie dêtre devant un ordi et de l'utilliser avec aisance ?

bonnes questions...

si ca me plaît... je pense que je peux passer pas mal de temps à bricoler des trucs qui me plaisent (dans l'audio par ex.) ou à surfer sur le net...
oui c'est sûr que ca me plaisait... j'ai même failli en faire mon métier...

et puis c'est devenu qqch de totalement utilitaire de par mon travail. mais le fait de bosser devant en permanence, on arrive à en oublier que ce n'est finalement qu'un outil. avec un bouton on / off.... c'est comme s'il n'y avait plus de distinction homme-machine !!

donc je crois que j'aimais ça, que je peux encore l'apprécier dans certaines circonstances, mais que ca me fait peur aujourd'hui.
peur parce que je connais trop bien les ptits signes avant coureur qui annoncent une fatigue...
et j'étais et suis encore un peu parano de ces signes... à les guetter... à se dire voilà ca y est, c'est encore là...

c'est ça donc, je me laisse bouffer car trop concentré. enfin je pense.
 
HYPNOMED

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rinnzai à dit:
papusza à dit:
Ca vous plait l'ordi ?

Si vous pouviez choisir votre métier idéal, sans aucune contrainte, y aurait il un ordi présent ?

Votre questionnement est interessant, parce que finalement on ne sait pas si c'est un ancrage (association ordi au travail précédent ) et /ou d'y être trop concentré ?

La reflexion qui me vient est alors de savoir si vous avez envie dêtre devant un ordi et de l'utilliser avec aisance ?

bonnes questions...

si ca me plaît... je pense que je peux passer pas mal de temps à bricoler des trucs qui me plaisent (dans l'audio par ex.) ou à surfer sur le net...
oui c'est sûr que ca me plaisait... j'ai même failli en faire mon métier...

et puis c'est devenu qqch de totalement utilitaire de par mon travail. mais le fait de bosser devant en permanence, on arrive à en oublier que ce n'est finalement qu'un outil. avec un bouton on / off.... c'est comme s'il n'y avait plus de distinction homme-machine !!

donc je crois que j'aimais ça, que je peux encore l'apprécier dans certaines circonstances, mais que ca me fait peur aujourd'hui.
peur parce que je connais trop bien les ptits signes avant coureur qui annoncent une fatigue...
et j'étais et suis encore un peu parano de ces signes... à les guetter... à se dire voilà ca y est, c'est encore là...

c'est ça donc, je me laisse bouffer car trop concentré. enfin je pense.

alors continuez à inverser les choses : que ces petits signes avant courreurs ne soient pas le début d'un nouveau burn out, mais un parasitage hypnotique intéressant qui vous mettent ainsi en forme à choisir la suite sans plus devoir vous doper à courser...
 
C

celynemc

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Bonjour,
Je suis étudiante en Master 2 Sciences de l’Education à l’université Jean Monnet. Dans le cadre de mon mémoire, j’effectue une recherche sur le développement personnel et plus particulièrement sur la PNL. Mon rôle est de comprendre pourquoi vous avez souhaité avoir recours à la PNL, ce que cette démarche a apporté à votre quotidien…
Pour ce faire, j’ai élaboré un questionnaire afin que vous puissiez m’apporter votre expérience en ce domaine.
Ce questionnaire restera anonyme pour une question d’éthique et de déontologie.
Je vous remercie par avance pour votre précieuse contribution ainsi que pour m’avoir accordé de votre temps.

1) Pouvez-vous vous présenter ? (sexe, profession et plus si vous le souhaitez)



2) Avez-vous déjà participé à des stages de PNL ? Dans quelles circonstances (raison personnelle, professionnelle) ?



3) Que représente le développement personnel pour vous ?


4) Quels objectifs attendiez-vous de votre rencontre avec un consultant en PNL ?




5) Ces objectifs ont-ils été atteints ?



6) Combien de séances ont été nécessaires pour atteindre cet objectif ?





7) Quelle place a eu le feed back dans le fait d’atteindre vos objectifs ?




8) Est-ce que cela a changé quelque chose dans votre vie, dans votre manière d’être ou d’agir avec autrui ?




9) Avez-vous l’impression d’être centré sur vous-même en faisant ce type de démarche ?



10) Avez-vous l’impression d’être plus performant ?


11) Avez-vous l’impression d’être plus authentique ?


12) La PNL a-t- elle répondu à des attentes auxquelles la psychanalyse n’a pas répondu ?


13) Pour vous quelles différences y-a-t-il entre la psychanalyse et la PNL ?




14) Si vous souhaitez partager d’autres commentaires ?






Merci encore d’avoir répondu à ce questionnaire !
Vous pouvez le renvoyer à celynemc@yahoo.fr
 
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rinnzai

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HYPNOMED à dit:
alors continuez à inverser les choses : que ces petits signes avant courreurs ne soient pas le début d'un nouveau burn out, mais un parasitage hypnotique intéressant qui vous mettent ainsi en forme à choisir la suite sans plus devoir vous doper à courser...

je ne suis pas sûr de comprendre... qu'est-ce que je fais une fois que ces signes sont là ?
 
Leo Lavoie

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castorix à dit:
- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?

L'éducation au départ. Ce sont les bases. Il faut démontrer que la personne en face de nous est autre chose que son travail. Il faut énoncer des choses en conversation thérapeutique consciente d'abord. Redonner sa place à la valeur intrinsèque de la personne. Mettre des faits devant la porte du subconscient que l'on ouvrira en hypnose par la suite.

Ensuite, le faire, différemment, en hypnose. S'adresser à l'enfant intérieur qui souffre et l'informer à son niveau de compréhension. C'est encore la une question d'enraciner des faits qui font en sorte que la personne retrouve son estime et son amour de soi. Les faussetés qui font que la personne n'aient plus assez ce contact avec son estime et amour de soi sont bien enracinées. Il faut enraciner les faits sur la valeur de la personne. Ces racines là finiront par étouffer les racines des faussetés (j'utilise ce genre de métaphores entre autres).

Il faut aussi faire en sorte que la personne reprenne contact avec son corps, son énergie, sa capacité à se reposer et à savoir quand le faire.
 
HYPNOMED

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rinnzai à dit:
HYPNOMED à dit:
alors continuez à inverser les choses : que ces petits signes avant courreurs ne soient pas le début d'un nouveau burn out, mais un parasitage hypnotique intéressant qui vous mettent ainsi en forme à choisir la suite sans plus devoir vous doper à courser...

je ne suis pas sûr de comprendre... qu'est-ce que je fais une fois que ces signes sont là ?

mais que ca me fait peur aujourd'hui. peur parce que je connais trop bien les ptits signes avant coureur qui annoncent une fatigue...
et j'étais et suis encore un peu parano de ces signes... à les guetter... à se dire voilà ca y est, c'est encore là...



Lorsque ces ptits signes reviennent, si vous vous êtes programmé, non pas à ce que çà déclenche chez vous le doute et la peur, mais à ce que çà vous rapporte alors la confiance et la capacité de vous souvenir de ce comment vous aviez fait pour remonter à la surface aprés avoir touché le fond, vous savez que même si vous deviez retoucher le fond, vous connaissez la technique pour remonter encore plus vite !

Sinon, c'est que vous n'avez pas vécu un vrai burn out, mais un gros surmenage !

Lorsqu'on a réussi à se sortir d'un vrai burn out, on en est définitivement immunisé.

H.
 
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rinnzai

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HYPNOMED à dit:
Lorsque ces ptits signes reviennent, si vous vous êtes programmé, non pas à ce que çà déclenche chez vous le doute et la peur, mais à ce que çà vous rapporte alors la confiance et la capacité de vous souvenir de ce comment vous aviez fait pour remonter à la surface aprés avoir touché le fond, vous savez que même si vous deviez retoucher le fond, vous connaissez la technique pour remonter encore plus vite !

Sinon, c'est que vous n'avez pas vécu un vrai burn out, mais un gros surmenage !

Lorsqu'on a réussi à se sortir d'un vrai burn out, on en est définitivement immunisé.

H.

se servir de la force de l'ennemi pour le vaincre : ca c'est un concept qui me plaît :D en deux mots, comment vous faites cette reprogrammation ?
 
castorix

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:?: " - comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? "

valikor à dit:
1°) travail sur les traits de caractère problématiques, l'anxiété... + le coté éponge pour qqn qui serait en contact avec un public en souffrance.
2°) travail de détachement du passé et gommage de la fatigue accumulée. A la fin de cette phase là, la personne ne la ressent quasi plus et ne ressent plus qu'elle est ancrée.
3°)le reste de sa vie.

Merci Valikor

Leo Lavoie à dit:
L'éducation au départ. Ce sont les bases. Il faut démontrer que la personne en face de nous est autre chose que son travail. Il faut énoncer des choses en conversation thérapeutique consciente d'abord. Redonner sa place à la valeur intrinsèque de la personne. Mettre des faits devant la porte du subconscient que l'on ouvrira en hypnose par la suite.

Ensuite, le faire, différemment, en hypnose. S'adresser à l'enfant intérieur qui souffre et l'informer à son niveau de compréhension. C'est encore la une question d'enraciner des faits qui font en sorte que la personne retrouve son estime et son amour de soi. Les faussetés qui font que la personne n'aient plus assez ce contact avec son estime et amour de soi sont bien enracinées. Il faut enraciner les faits sur la valeur de la personne. Ces racines là finiront par étouffer les racines des faussetés (j'utilise ce genre de métaphores entre autres).

Il faut aussi faire en sorte que la personne reprenne contact avec son corps, son énergie, sa capacité à se reposer et à savoir quand le faire.

et Merci Leo

pour vos contributions :)

Je serais assez d'accord pour un travail comme tu le proposes Valikor, pour ma part en choisissant une méthode légère comme l'hypnose de Rossi. Pour les traits de caractère cela me semble (pour mon compte) trop vague ou trop vaste, je n'irais pas me lancer sur quoi que ce soit avant de voir le résultat de ce que je cite ci-dessus.

Pour Leo, je partage cette vision (à la mode TCC en fait) d'un travail de recadrage cognitif des croyances : évaluation de l'ambivalence si l'on veut, examen des croyances fonctionnelles et les autres.

Ensuite en hypnose je me verrais bien aussi, non pas faire un petit tour en régression (j'ai bien lu Leo mais c'est juste pour souligner que je m'en abstiendrais très volontiers), mais bien aller à la pêche aux ressources (c'est le travail d'avant l'induction) qui une fois ranimées et rehaussées (c'est le travail de l'induction) pourront être actives à pleine puissance, au moment où le T ramène la P dans une traversée de la zone délicate (la rencontre en transe de son problème ; et la solution qu'il y donne dans ce cadre).

Enfin pour finir, et pour ceux qui n'éprouveraient pas le besoin de passer par un travail en hypnose formelle, je crois que la démarche la plus simple (mais pas moins puissante !!!) que je proposerais est bien sûr celui de la thérapie centrée solution, selon le modèle de Milwaukee.

Vivent Steve de Shazer, Yvonne Dolan et Harry Korman ! :D

(les grands personnages sont mortels mais leur oeuvre vit en nous :roll: et on peut la lire grâce aux efforts de SATAS comme chacun l'a compris)
 
Ivan Schmitt

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1° D'une manière ou d'une autre je recadre le symptôme (le burn out) en signe signal (par exemple en disant quelque chose comme "vous en êtes là parce que vous ne vous êtes pas écouté" ; "vous n'avez pas entendu votre épuisement et, parce que psychologiquement vous n'avez pas su dire stop, c'est votre corps qui vous arrête")
2° Je cible les attitudes, pensées, croyances génératrices de stress (comme le perfectionnisme par exemple ou plus généralement "la tendance à en faire de trop"), d'anxiété (anxiété d'anticipation, distorsions cognitives, par exemple), de fatigue (manque de sommeil, problèmes dans les cycles ultradiens...)
3° + EMDR et Hypnose
 
castorix

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Ivan SCHMITT à dit:
1° D'une manière ou d'une autre je recadre le symptôme (le burn out) en signe signal (...)

2° Je cible les attitudes, pensées, croyances génératrices de stress (...), d'anxiété (...), de fatigue (...)

3° + EMDR et Hypnose

OK :)

Sur quoi dans un petit exemple, centres-tu l'emploi des mouvements alternatifs ?

Avant l'EMDR "de désensibilisation" fais-tu quelque chose de particulier ?

Merci
 
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