katia (zoulouk) à dit:
L anecdote de ton prof a méditer effectivement... Le hic c est que ça induit une perception du réel bien éloignée de ce qui s est passe et peut se révéler dramatique...
Ça me fait penser a : évitons nous le danger parce que nous n y. Pensons pas?
Et ou est ce que je projette, et ou est ce un sain raisonnement ou intuition a suivre ?
Je pense que cette question nous concerne tous.. Et parfois l immersion longue n est pas toujours possible.
J y ai un peu réfléchis, parce que sur le coup j étais incapable de trouver ma réponse a cette question.
Je crois savoir une chose : on attire (on s attire soi même vers) ce sur quoi on focalise.
Qui pourrait se résumer dans "cultive ce que tu veux recevoir".
Je pense qu on évite le danger dans une certaine mesure tant qu on pense a autre chose et donc qu on s auto attire vers cette chose.
En escalade par exemple il est primordial de rester concentré sur le prochain mouvement qu on va faire.
En Parkour et en gymnastique de même, il faut visualiser le mouvement, les points a atteindre, se concentrer totalement sur la visualisation du mouvement de notre corps.
Par contre en focalisant sur le danger... C'est comme quand j'étais petit. Il suffisait que je regarde un coin de meuble genre lit ou table basse pour que je me le paie en marchant. Tellement concentré sur ne pas rentrer dedans que... A mon avis donc en focalisant sur le danger, on l attire vers nous.
Penser a autre chose n empêche pas les imprévus, mais nous garde de foncer dedans de nous même. En gros.
L'immersion longue n'est pas toujours possible, mais il est possible de s imprégner beaucoup d une personne, en l'écoutant parler, en la voyant faire, en partageant un peu sa vie, s en imprégner assez pour pouvoir ensuite faire une projection de ce qu on a intériorisé de cette personne, qui soit relativement proche de la réalité.
Cependant les projections de soi même interviennent a de multiples niveaux : dans la façon dont on la comprend, dans la facon dont on se figure sa logique, dans la façon dont on va ensuite projeter cette personne etc.
Mais faut il lutter contre, ou garder en tête que c'est peut être aussi ce qui fait que les êtres humains se comprennent entre eux dans une certaine mesure?
C'est du charabia ce que je viens de dire?