corfinas
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Hello,
Voici un deuxième extrait de mon mémoire de maitre praticien en PNL. C'est un compte-rendu de séance que j'ai menée. C'est une séance de PNL "classique", le cas traité était à mon avis plus proche du développement personnel que de la thérapie étant donné que le thème général était "la PNL au service de l'expression scénique" mais les techniques sont transposables. Bonne lecture.
Adeline, dans la trentaine, pratique le théâtre depuis plusieurs années. Elle souhaite aujourd’hui « lâcher plus ». C'est-à-dire passer d’un jeu qu’elle ressent comme intérieur à un jeu plus extérieur. Elle veut mettre plus d’énergie dans la voix, dans la gestuelle, donner plus au public et aux autres acteurs. Pour elle, la générosité, le don, c’est l’essence même du jeu.
Elle a déjà atteint une fois son objectif lors d’une représentation où elle avait eu de bonnes sensations et de bons retours après le spectacle. Elle voudrait pérenniser cet état. Lors de cette représentation, la fatigue et l’intégration de réflexions personnelles lui avaient permis de « se lâcher plus ». Cependant cela représente une forme de mise en danger, une peur de se dévoiler, de se présenter au monde, le risque étant d’être alors vulnérable ou rejeté.
Cette problématique lui apparaît comme une « dualité », d’un coté l’envie de donner plus et de l’autre la peur de se dévoiler, avec, en plus, l’envie d’éviter un compromis « neutre », peu attrayant. Le squash parait alors approprié. Une partie dans chaque main.
D’un coté, une partie de sa personnalité qu’elle nomme « enfance » et qui veut « donner plus », cette partie apporte joie, amusement, spontanéité, ce qui contribue à être soi-même, à un bien-être psychologique, à une forme de sérénité, à des relations plus vraies avec les autres, à un épanouissement et à être en accord avec sa vie.
De l’autre coté, la partie qui veut la protéger, nommée « protection ». Cette partie lui apporte de la sécurité, sécurité qui lui permet de rester en vie.
Les deux parties contribuent donc au même but de « vie ». La partie « enfance » peut être symbolisée par un point d’interrogation, celui qui montre le potentiel, le possible. La partie « protection » peut être symbolisée par un cube, une boîte moderne, où elle serait rangée, dedans, cachée du monde et des autres et ainsi protégée. L’enfance a une qualité d’ouverture qu’elle pourrait apporter au cube. La protection a une qualité de prudence utile à l’enfance. J’attire alors l’attention d’Adeline sur le fait que les deux parties contribuent au même but de « vie ». La dualité apparaît « s’empêcher de vivre pour rester en vie. »
L’intégration peut alors avoir lieu. Sur mon invitation, pieds bien à plat au sol, les mains posées sur les cuisses, paumes vers le haut, les mains décollent et commencent à se rapprocher. Adeline a les yeux clos, elle me semble très centrée sur elle-même, dans une attitude de relaxation posée. Le mouvement des mains est lent, par petits « à coups », comme dans une lévitation hypnotique de la main, j’accompagne alors le rapprochement et l’intégration de façon assez miltonienne, en abaissant le ton de ma voix : « A leur rythme … progressivement … » Adeline prend son temps, puis quand les mains se touchent, je l’invite à poser ses mains sur son plexus toujours : « A son rythme … progressivement … » Après la pose des mains sur le plexus, je me demande si la peau de sa gorge n’est pas un peu plus rouge qu’au début et je calibre des déglutissements. Adeline a toujours les yeux fermés. Elle repose ensuite tout doucement les mains sur ses genoux, s’étire, se frotte le visage, avant de revenir vraiment « ici et maintenant » en ouvrant les yeux. Fin de la séance.
Voici un deuxième extrait de mon mémoire de maitre praticien en PNL. C'est un compte-rendu de séance que j'ai menée. C'est une séance de PNL "classique", le cas traité était à mon avis plus proche du développement personnel que de la thérapie étant donné que le thème général était "la PNL au service de l'expression scénique" mais les techniques sont transposables. Bonne lecture.
Adeline, dans la trentaine, pratique le théâtre depuis plusieurs années. Elle souhaite aujourd’hui « lâcher plus ». C'est-à-dire passer d’un jeu qu’elle ressent comme intérieur à un jeu plus extérieur. Elle veut mettre plus d’énergie dans la voix, dans la gestuelle, donner plus au public et aux autres acteurs. Pour elle, la générosité, le don, c’est l’essence même du jeu.
Elle a déjà atteint une fois son objectif lors d’une représentation où elle avait eu de bonnes sensations et de bons retours après le spectacle. Elle voudrait pérenniser cet état. Lors de cette représentation, la fatigue et l’intégration de réflexions personnelles lui avaient permis de « se lâcher plus ». Cependant cela représente une forme de mise en danger, une peur de se dévoiler, de se présenter au monde, le risque étant d’être alors vulnérable ou rejeté.
Cette problématique lui apparaît comme une « dualité », d’un coté l’envie de donner plus et de l’autre la peur de se dévoiler, avec, en plus, l’envie d’éviter un compromis « neutre », peu attrayant. Le squash parait alors approprié. Une partie dans chaque main.
D’un coté, une partie de sa personnalité qu’elle nomme « enfance » et qui veut « donner plus », cette partie apporte joie, amusement, spontanéité, ce qui contribue à être soi-même, à un bien-être psychologique, à une forme de sérénité, à des relations plus vraies avec les autres, à un épanouissement et à être en accord avec sa vie.
De l’autre coté, la partie qui veut la protéger, nommée « protection ». Cette partie lui apporte de la sécurité, sécurité qui lui permet de rester en vie.
Les deux parties contribuent donc au même but de « vie ». La partie « enfance » peut être symbolisée par un point d’interrogation, celui qui montre le potentiel, le possible. La partie « protection » peut être symbolisée par un cube, une boîte moderne, où elle serait rangée, dedans, cachée du monde et des autres et ainsi protégée. L’enfance a une qualité d’ouverture qu’elle pourrait apporter au cube. La protection a une qualité de prudence utile à l’enfance. J’attire alors l’attention d’Adeline sur le fait que les deux parties contribuent au même but de « vie ». La dualité apparaît « s’empêcher de vivre pour rester en vie. »
L’intégration peut alors avoir lieu. Sur mon invitation, pieds bien à plat au sol, les mains posées sur les cuisses, paumes vers le haut, les mains décollent et commencent à se rapprocher. Adeline a les yeux clos, elle me semble très centrée sur elle-même, dans une attitude de relaxation posée. Le mouvement des mains est lent, par petits « à coups », comme dans une lévitation hypnotique de la main, j’accompagne alors le rapprochement et l’intégration de façon assez miltonienne, en abaissant le ton de ma voix : « A leur rythme … progressivement … » Adeline prend son temps, puis quand les mains se touchent, je l’invite à poser ses mains sur son plexus toujours : « A son rythme … progressivement … » Après la pose des mains sur le plexus, je me demande si la peau de sa gorge n’est pas un peu plus rouge qu’au début et je calibre des déglutissements. Adeline a toujours les yeux fermés. Elle repose ensuite tout doucement les mains sur ses genoux, s’étire, se frotte le visage, avant de revenir vraiment « ici et maintenant » en ouvrant les yeux. Fin de la séance.