Bonsoir,
En terme d'anesthésie il existe surtout deux circonstances : la consultation préalable, et le moment de la préparation à l'intervention proprement dite, pendant lesquelles l'anesthésiste (ou un aide) peut employer l'hypnose.
Bien sûr c'est indispensable de pouvoir au moins repérer par un entretien, les éléments sur lesquels l'induction s'appuiera ; au mieux une première séance y sera accolée. mais certains collègues parviennent très bien à ne réaliser la 1ère vraie séance d'hypnose qu'au bloc.
Les principes employés sont : la réduction des champs perceptifs, la focalisation, l'incitation à libérer son imaginaire (par l'emploi d'une communication adaptée), la centration sur l'expérience interne.
On mettra volontiers en oeuvre un détournement d'attention grâce à une dissociation corporelle (du type : focaliser l'attention sur un bras, en suggérant de laisser l'autre à l'infirmière pour son travail durant quelques minutes) et par l'emploi de métaphores suggérant le parcours technique et ses conséquences cormorelles (piquer l'aiguille dans le dos, au moment où l'on vient d'évoquer un voyage en car avec des sièges au rebord un peu dur pour le dos, et une route pleine de cahots...), une dissociation et une distorsion temporelles,...
On cherchera à conserver et diriger l'attention en surveillant le retour d'information (éventuellement verbal, mais malgré cela je ne parlerai pas nécessairement d'hypnose conversationnelle, parce qu'on me place rarement une perfusion sur la main au beau milieu d'une conversation...)
Bref tout ça : y'a pas c'est de l'hypnose, pas autre chose...
Et qui peut le faire ?? Moi, Vous peut-être, bien d'autres encore...
** Pour la question technique de rédaction d'un mémoire je préfère la discussion en MP.