thérapie29 à dit:
transe sans transe me fait penser au technique de PNL!
Non, on parle bien d'hypnose.
Cf : James Tripp.
thérapie29 à dit:
Allé, je plaisante. Mais nous sommes au summum du missmatch et ça me fait souvent rire;
Revenons donc au sujet initial, il est vrai que ça peu dérapé, mais revenons tout de même:
1) transe-suggestibilité?
2) Approfondissement de la transe? faites vous des transes légère ou approfondissez vous les transes avec vos patients?
Si oui, dans quel but?
C'est dommage de ne pratiquer (ou du moins d'avoir abordé que cet angle) que l'hypnothérapie, car cela ferme la notion d'hypnose à ce que vous avez appris, et in fine qu'à ce que vous constatez chaque jour, puisque c'est la seule chose observable, rien n'est tenté.
L'hypnose n'existe pas, la suggestion fait l'hypnose, plus précisément c'est la nature de l'introduction de cette suggestion qui fait si c'est une suggestion hypnotique "le changement c'est maintenant !", ou la suggestion d'une conversation normale... "fais la vaisselle chérie, j'suis occupé".
Suggestion hypnotique : procédés utilisés, contexte ... on casse un processus pour introduire la suggestion (rupture de pattern) ou l'introduit en dedans de ce processus de pensée (saupoudrage, suggestion embarquée), on utilise un contexte qui nous amène à oublier l'esprit critique (mouvement de foule, certains ont su admirablement en jouer).
La transe n'est qu'un état de "suspension des pensées" et où la suggestibilité est accrue.
En hypnose de rue, en quelques minutes on pratique des catalepsies, amnésies tantôt sans installer de transe du tout ; si nécessaire, parce que le phénomène demande une suggestibilité opttimale, alors on va plonger en transe la personne "Dors !" "Ferme les yeux et RELAX". Après, on pourra la "réveiller" tout en maintenant l'état d'esprit de la personne comme dans un état de transe ; ou garder la suggestibilité de la transe alors que la personne est cette fois "bien éveillé" ; comme si nos suggestions parlaient directement à la personne mais sans passer par ses filtres. Des fois, loin d'être rarement, on pourra même obtenir de grosses hallucinations sans avoir à replonger la personne en transe, le tout à l'état d'éveil... et de réels hein, je ne parle pas des scénars.
Dans le cadre de thérapies, on a tendance à oublier que le champs d'application de l'hypnose en elle même n'est pas aussi large qu'on le pense (il suffit de voir la liste des soucis que l'hypnothérapie prétend gérer, et la liste que la médecine en fait... (médecine est une science, par conséquent elle se doit de s'appuyer sur des études et non pas par l'expérience non-protocolée)), et qu'il existe un vrai travail thérapeutique (travail réalisé néanmoins avec ce même travail de suggestions, hein, mais l'hypnose en est pas à la source stricto sensu).
En fait, on va gérer certains soucis dont personne ne prétend l'inefficacité de l'hypnose à ce sujet (douleurs, anxiété, angoisse, perception), mais c'est le travail post-séance de la personne qui fera beaucoup, dépendant du travail thérapeutique réalisé, comme catalysé par le travail de suggestions.
Par conséquent, la profondeur de la transe importe peu... sauf si travail intérieur à faire (remanier les perceptions d'un souvenir ?), encore que faisable en transe légère.
Cependant, certaines personnes, pour d'autres soucis perso', n'arrivent pas à maintenir un état de transe légère, c'est à dire suffisament léger pour être suggestible. Il faut alors plonger ces personnes en transe et maintenir cet état, d'où l'approfondissement.
Si la personne est vraiment instable en transe légère (stress++), il faut même aller vers des inductions rapides (voire instantanée, Sean Michel Andrew les pratique à la perfection !)... et lâcher la position basse un petit moment, tant qu'il ne s'agit pas des suggestions à propos de la venue de votre client (travail thérapeutique embarqué).
Ou pratiquer la conversationnelle dans un cadre "Hors hypnose"
Après, le reste est un travail de suggestions thérapeutiques "ericksoniennes"