L'hypnose humaniste est décrite comme unifiante (conscient, inconscient et Concience réunis) alors que l' Ericksoniènne serait dissociante, pour vous l'HH sépare conscient et inconscient comme tous les autres états d'hypnose ?
Peu t'on être en trans sans dissociation ?
Pour la dissociation, je ne peux pas être d'accord avec les sous-entendu des écrits de l'HH car il est induit (dans le terme dissociation) que les autres approches dissocieraient les individus, ne tiendrait pas compte de la globalité et finalement manipulerait les gents... Le vocabulaire HH introduit des notions qui reste vague et flatte les croyances un peu "ésotérique" ou "spirituelle" telle que l'HH est doté d'une cosmologie complète (c'est quoi?) tiens compte du "tout" (c'est quoi?) intègre la "conscience" (c'est quoi ?) , est une voie de "l'éveil" (c'est quoi?) etc...
Les amateurs rétorqueront que l'on ne comprend rien à l'aspect unifiante de l'HH, mais la définition reste un flou artistique et finalement du discours.
Les contradictions ne manques pas, par exemple : "..en HH le thérapeute est un guide il n'interviens pas, il ne suggère rien.." Comment guider sans suggérer, influencer, proposer quelque chose ?
On joue sur les mots, et on induit que les autres manipule!
Toutes les caractéristiques de l'HH ce retrouvent ailleurs sans le "discours".
Par exemple: Une séance très classique et connue et enseigné partout.
Proposer au consultant d’emprunter un chemin, superbe, agréable etc.... (le praticien ne sait rien du chemin, ni même si c'est un chemin)
Qu'au bout de ce chemin il n'y à que des choses agréables, ou un but, ou le bonheur (le praticien ne sait rien de ce qu'imagine le patient)
Qu'en cheminant, les obstacles, freins ou autres choses limitantes tombent (le praticien ne sait rien de ceux-ci)
Qu'au fur et à mesure ont peut ce sentir mieux, aller vers le but.... (le praticien ne sait toujours rien de l'effet, il constate par contre les signes d'évolutions du consultants...)
Il en va de même pour les inductions. Il en vas de même pour l'approche pédagogique...
Quant à la dissociation, je peux pour répondre utiliser un extrait du texte de
SALEM Gérard, médecin-psychiatre et psychothérapeute, maître d’enseignement et de
recherches et privat-docent à la faculté de médecine et de biologie de l’Université de
Lausanne. (il y en à bien d'autres)
Aujourd’hui, la transe hypnotique est généralement définie comme un état
modifié de conscience. Contrairement à un préjugé répandu, il s’agit bel et
bien d’un état de veille et non de sommeil (les tracés électroencéphalographiques
le confirment). Pourtant cet état de veille est particulier, la
conscience étant bizarrement « rétrécie » (par focalisation de l’attention, soit
une concentration extrême) et en même temps « élargie » (par une sorte de
disponibilité à soi et à l’environnement). Spiegel et Spiegel (1978) ont établi
du reste une analogie entre ce phénomène et la vision maculaire et périphérique.
De son côté, François Roustang (1994) met judicieusement en miroir
l’état hypnotique et le rêve, en définissant la transe comme un état de « veille
paradoxale », dans laquelle « l’atonie musculaire et posturale s’allie avec une
activité cérébrale intense », alors que l’on est « coupé de tous les stimuli afférents,
fermé au monde extérieur et revêtu des insignes du dormeur », tout en
étant « capable de productions que l’on peut bien qualifier d’oniriques, c’està-
dire sans rapport avec des objets réels ».