katia (zoulouk)
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katia (zoulouk) à dit:une séance est limitée en temps.... c'est pas de la durée de la transe dont je parle, mais la durée de l'induction de celle ci....
Suis un peu pressée ces deux derniers jours, ça déteint peut etre
katia (zoulouk) à dit:Pour métaphore, je pense pas qu'il faille beaucoup de temps...
Heu... pour l'instant ce qui m'intéresse c'est ce que je dis Triggermind au sujet des échecs d'induction...
On n'est pas obliger de captiver sur l'hypnose. On peut parler hypnose plus tard.
Ben oui j'ai bien compris... :roll:
Alors je vous invite à reflechir sur comment captiver quelqu'un ?
Et quelqu'un que vous ne connaissez pas , précisons avec qui vous n'avez pas encore discuté.
Ben oui j'ai bien compris ...c'est ce que je dis plus haut, c'est là où je rejoinds totalement Triggermind.
Comment allez vous aborder cela ?
Comment feriez pour inciter cette personne à s'interesser à l'hypnose ?
Et bien si au départ cette personne vient me voir, c'est qu'elle s'y intéresse un tant soit peu, du moins elle espère une amélioration de son problème, on peut vouloir essayer l'hypnose même si on n'y croit pas au départ, l'essentiel et de s'y préter.
Alors pour l'HC et bien, lui demander ce qu'il fait dans la vie, si ça lui plait , ou sinon ce qui lui plait, ses passions, et commencer à développer ce qu'il a réussi et ainsi de suite...
Triggermind à dit:Bonjour Métaphore,
Ce que vous dites semble complémentaire et nullement en contradiction avec ce que j’ai exposé : L’induction par hypnose conversationnelle prends du temps et est très bien adaptée aux personnes angoissées ou montrant une crainte ou une réticence à l’hypnose.
C’est probablement parce que je l’utilise principalement chez ces personnes que je la trouve difficile, ou plus exactement très pointue, et que je me heurte à des échecs qui sont loin d’être exceptionnels. Une fois la transe obtenue on ne peut plus parler d’hypnose conversationnelle
mais de stratégies thérapeutiques qui peuvent différer selon les écoles.
Voici une expérience personnelle d’hypnose conversationnelle réussie.
Avant tout je dois préciser que pour me sentir à l’aise et performant dans
l’induction j’ai besoin de pratiquer souvent et que je ne loupe jamais une occasion de le faire.
Les circonstances :
Une photographe me contacte par mail sur les conseils d’une relation commune pour obtenir mon aide dans un projet professionnel.
Quelques échanges de mail en 2 semaines, à la fois technique sur son projet et convivial, sur nos passions, loisirs, l’art… Et l’hypnose que j’évoque volontairement et à laquelle elle ne « croit » d’ailleurs pas.
Décision de se rencontrer dans un endroit neutre, un bar branché et confortable, l’après midi pour finaliser le projet.
L’induction :
Après notre discussion professionnelle j’oriente la discussion sur l’hypnose, je l’amène à être intéressée et tout en ne croyant pas à l’hypnose à ne pas être en totale opposition et ne demander qu’à se laisser convaincre.
Utilisation d’un «Yes set» du style : « Ce qui est étrange et formidable dans l’hypnose, c’est que la première fois, on ne sait pas exactement comment cela fonctionne, on commence à ressentir certaines sensation en soi qu’on laisse se développer de façon totalement intuitive… » Un yes set donc teinté d’un début de confusion : « on ne sait pas comment ça fonctionne, c’est intuitif… »
Comme elle est sensible à l’art j’utilise la pub « orange » que j’avais évoqué intentionnellement avant dans la discussion : « comme dans cette pub pour orange, ou le mot « claque » prend tout son sens quand on voit ces deux personnes complètement absorbées par un tableau… »
J’évoque ensuite son vécu : « Comme tu as toi-même déjà ressenti ces émotions profondes en toi, devant une photo qui t’as profondément absorbée… »
La suite de l’induction était purement Ericksonienne.
Comme vous le dites si bien Katia, cela peut sembler rapide mais nécessite une préparation, connaître les passions, la sensibilité, le vécu de la personne, et effectivement il faut être très réactif.
Si vous avez des exemples détaillés d’induction par hypnose conversationnelle je suis preneur, je recherche plus l’expérience personnelle pratique que la théorie sur ce forum,
cela donne souvent de nouvelles idées.
T.M.
katia (zoulouk) à dit:Ne sont pas les personnes les plus tetues qui sont difficilement hypnotisables ?
Des personnes qui restent accrochées à leurs croyances et ne s'autorisent pas de lacher prise ?
Qui sont dans des certitudes.... ?
Comment faire entrevoir autre chose à une personne hyper tetue, pas relachée, et qui s'agrippe dans son opinion?
Cela est considéré comme difficile pour moi....
Métaphore à dit:Triggermind, en tout cas vous le seul jusqu'à présent qui ose s'exprimer de la sorte et j'apprécie vraiment.
Mais finalement si cela s'arrête à un patient, c'est pas non plus catastrophique. Dans votre premier message j'avais l'impression qu'il s'agissait de qqchose d'assez courant, car comme je le suppose vous exercer en tant qu'hypnothérapeute ? donc il est normal d'avoir souvent des nouveaux patients, donc jamais hypnotisés... et ma question était donc de savoir si finalement la 1ère induction n'est pas obligée d'être une réussite.
Quand vous dites qu'au bout d'un certain nombre de séances vous abandonnez, c'est à dire vous dites à votre patient que vous ne pouvez pas travailler avec lui ?...
katia (zoulouk) à dit:Enfin avant vortre intervention j'aurais appelé cela de la psycho-rigidité... Têtu ou s'aggripper est en effet un peu péjoratif.
Votre façon de l'exprimer est plus conforme à la réalité, de la mise en place qui ne s'est pas faite en un jour... et des mécanismes en jeu.
Parfois j'ai l'impression que ces mécanismes s'auto protègent de façon parfaite... c'est à dire qu'il y a même parfois l'interdiction d'aller à l'origine...
L'ic se protège doublement pour que surtout ce ne soit atteignable. Double tour ou triple tour, verrouillage parfait.
En situation non hypnotique, dans la vie ordinaire, c'est comme etre en face d'un mur...
Et là, sans avoir recours à une thérapie de cabinet, j'aimerais comprendre comment mettre en doute ce système qui fait souffrir la personne (qui peut s'en plaindre d'ailleurs et qui est très loin d'etre prete de voir un hypno)