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  • Initiateur de la discussion katia (zoulouk)
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katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Quand on surfe sur cette rubrique hypnose conversationnelle, on s'aperçoit qu'on ne trouve aucune référence livresque (peut être qu'il n'y en a pas efffectivement)
On ne trouve aucune info constructive, mis à part que c'est de l'hypnose sans induction en transe.
Pas vraiment un scoop!
Doit on penser que personne la pratique ou est ce sujet tabou ?

Dans une induction ericksonienne (voir vidéo ici de josick guermeur) la voix est posée d'une certaine façon, un certain débit.... etc.... et hors cabinet on ne dispose pas forcément de tout ce temps comme dans une séance et environnement aussi calme....
Il me semble qu'il y a des façons de faire un peu différentes....

Y a t'il des personnes pretes à en parler sur le site ?
 
Eluno

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Ce qui me fait rire, c'est que vous croyiez (au pluriel, vous n'êtes pas la seule Katia!) que c'est un sujet tabou. L'Hypnose conversationnelle, c'est exactement et précisément de l'Hypnose Ericksonienne (ou autre!), la seule et unique différence, c'est que le sujet ne sait pas qu'il est hynotisé, ou alors ne s'y attend pas. C'est tout, rien d'autre!

Honêtement, je ne vois pas ce qu'on peut en dire de plus, sauf répondre à des questions précises...
Si personne n'a donné de réponse satisfaisante, c'est pour cette raison. J'en ai été déçu, mais c'est comme ça :D
 
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Métaphore

Invité
Ce que j'en pense, c'est que peu d'hypnos l'utilisent car elle prend trop de temps pour au final ne pas vraiment travailler sur un problème, mais je trouve ça dommage, car je l'ai essayé tout au début de ma question sur le forum et après avoir visionné la vidéo de Josick Guermeur, et je trouve que pour les gens dépressifs, c'est une très bonne rentrée en matière, d'ailleurs ce n'est pas un travail d'hypno analyse, mais un travail de ressources intérieures, et de laisser le sujet se détendre et de parler de lui, on peut continuer le travail en l'amenant progressivement vers son potentiel, ses ressources, et on peut même l'amener vers un rêve éveillé, je trouve que l'HC s'y prête bien pour l'avoir essayé.
 
valikor

valikor

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je l'utilise en début de la 1ere séance quand je présente les techniques que j'utilise aux personnes stressées à l'idée de faire de l'hypnose et qui veulent bien cette présentation.
Ca me sert à commencer la thérapie et à tester leur lacher prise.
 
T

Triggermind

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Bonjour Katia,

Je pense que l’on se perd trop souvent dans des querelles d’école,
le but de l’induction est de provoquer artificiellement le même état naturel qu’est la « transe hypnotique » ou « EMC», au moment que l’on souhaite et pour une durée nécessaire au travail que l’on désire effectuer…

Que ce travail soit à des fins ludiques comme le spectacle, ou pour un épanouissement personnel ou une thérapie.

Je rejoins Eluno quand il dit que l’induction conversationnelle se rapproche ou est une technique d’induction Ericksonnienne.
Pour répondre à tes questions je dirais que l’hypnose conversationnelle n’est pas une hypnose sans induction mais au contraire une technique d’induction.

Ensuite il faut évidemment du temps, le temps de trouver dans la conversation le sujet, idéalement tiré du vécu de la personne, propice à l’induction.

L’environnement calme d’un cabinet de consultation est peut être un avantage mais on s’aperçoit qu’il est assez facile de créer une hallucination négative sur l’environnement, le rendant ainsi peu important.

Je ne connais pas de livre dédié uniquement à l’hypnose conversationnelle,mais personnellement j’ai beaucoup d’échec avec cette méthode quand il s’agit d’une personne n’ayant jamais été hypnotisée, cela devient extrêmement plus facile avec une personne ayant bénéficié de plusieurs inductions hypnotiques auparavant.

Le temps d’une pause déjeuner et je vous décrit ma dernière induction réussie par hypnose conversationnelle dans le prochain post.
T.M.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: mais personnellement j’ai beaucoup d’échec avec cette méthode quand il s’agit d’une personne n’ayant jamais été hypnotisée, cela devient extrêmement plus facile avec une personne ayant bénéficié de plusieurs inductions hypnotiques auparavant.


Et bien j'aurais dit plutôt le contraire, le sujet se prête beaucoup plus facilement au processus de la transe sans s'en rendre compte, et je trouve que c'est l'idéal pour des personnes très angoissées, et donc devient un peu inutile par la suite, où on va directement au travail thérapeutique, car cette introduction est assez longue et prend donc du temps pour le travail en profondeur.

C'est mon point de vue.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Je voulais en fait parler de l'hypnose conversationnelle hors cabinet... (avec j guermeur on voit une application très écologique, en douceur, dans le respect du sujet, en cabinet.)

Simplement par ex pour que quelque chose de long et pénible puisse paraitre court et agréable....
En conversationnel, vraiment possible... et c'est bel et bien de l'hypnose....

Quelqu'un a des idées ?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Pour vous répondre Triggermind et Métaphore, justement j'ai été déconcertée par la rapidité de la transe de sujets n'ayant jamais été hypnotisés au préalable.

JUSTEMENT ils ne le savent pas, pas de peur, pas de méfiance, et d'une rapidité extrême...
Et justement métaphore, c'est pour gagner du temps.
En cabinet encore plus simple, puisque le sujet vient pour cela...

Le but créer une transe hyper rapide (sans suggestions forcées) simplement par effet de surprise ou sidération....

Je pense qu_'il faut une certaine technique, reaction ultra rapide, s'appuyer sur le bon truc, dans le bon ton de voix... observer, approfondir....
 
M

Métaphore

Invité
Mais pourquoi voulez vous que ce soit rapide ?.. si le sujet apprécie ce moment de transe, de relaxation profonde, de s'immerger dans ses ressources, laisser le profiter de cet instant.

Et s'il n'est pas prêt pour l'instant à aller plus loin dans la thérapie mais seulement un besoin de reprendre confiance en lui...arrêtez de parler de rapidité...
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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une séance est limitée en temps.... c'est pas de la durée de la transe dont je parle, mais la durée de l'induction de celle ci....
Suis un peu pressée ces deux derniers jours, ça déteint peut etre
 
M

Métaphore

Invité
katia (zoulouk) à dit:
une séance est limitée en temps.... c'est pas de la durée de la transe dont je parle, mais la durée de l'induction de celle ci....
Suis un peu pressée ces deux derniers jours, ça déteint peut etre

Mais pour moi l'HC est l'induction et la transe en même temps, on peut faire une séance basée que sur l'HC.

Dans une séance d'hypnose,il y a la partie induction de mise en transe et le travail thérapeutique, mais dans l'HC, il s'agit de la même chose, c'est ce qui fait cette technique un peu à part, sinon effectivement cela prolonge d'autant plus la séance,mais mais chaque praticien doit sentir s'il doit mettre en place cette technique ou pas, si elle est adaptée à son patient. Encore une fois je pense qu'on peut l'utiliser dans la 1ère séance voire dans la 2ème mais pas plus sans compter qu'il y a d'autres techniques pour réduire l'anxiété du patient par la T.C.M. (Thérapie du Champ Mental)...
 
T

Triggermind

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Bonjour Métaphore,

Ce que vous dites semble complémentaire et nullement en contradiction avec ce que j’ai exposé : L’induction par hypnose conversationnelle prends du temps et est très bien adaptée aux personnes angoissées ou montrant une crainte ou une réticence à l’hypnose.
C’est probablement parce que je l’utilise principalement chez ces personnes que je la trouve difficile, ou plus exactement très pointue, et que je me heurte à des échecs qui sont loin d’être exceptionnels. Une fois la transe obtenue on ne peut plus parler d’hypnose conversationnelle
mais de stratégies thérapeutiques qui peuvent différer selon les écoles.

Voici une expérience personnelle d’hypnose conversationnelle réussie.

Avant tout je dois préciser que pour me sentir à l’aise et performant dans
l’induction j’ai besoin de pratiquer souvent et que je ne loupe jamais une occasion de le faire.

Les circonstances :
Une photographe me contacte par mail sur les conseils d’une relation commune pour obtenir mon aide dans un projet professionnel.
Quelques échanges de mail en 2 semaines, à la fois technique sur son projet et convivial, sur nos passions, loisirs, l’art… Et l’hypnose que j’évoque volontairement et à laquelle elle ne « croit » d’ailleurs pas.
Décision de se rencontrer dans un endroit neutre, un bar branché et confortable, l’après midi pour finaliser le projet.

L’induction :
Après notre discussion professionnelle j’oriente la discussion sur l’hypnose, je l’amène à être intéressée et tout en ne croyant pas à l’hypnose à ne pas être en totale opposition et ne demander qu’à se laisser convaincre.
Utilisation d’un «Yes set» du style : « Ce qui est étrange et formidable dans l’hypnose, c’est que la première fois, on ne sait pas exactement comment cela fonctionne, on commence à ressentir certaines sensation en soi qu’on laisse se développer de façon totalement intuitive… » Un yes set donc teinté d’un début de confusion : « on ne sait pas comment ça fonctionne, c’est intuitif… »
Comme elle est sensible à l’art j’utilise la pub « orange » que j’avais évoqué intentionnellement avant dans la discussion : « comme dans cette pub pour orange, ou le mot « claque » prend tout son sens quand on voit ces deux personnes complètement absorbées par un tableau… »
J’évoque ensuite son vécu : « Comme tu as toi-même déjà ressenti ces émotions profondes en toi, devant une photo qui t’as profondément absorbée… »
La suite de l’induction était purement Ericksonienne.

Comme vous le dites si bien Katia, cela peut sembler rapide mais nécessite une préparation, connaître les passions, la sensibilité, le vécu de la personne, et effectivement il faut être très réactif.

Si vous avez des exemples détaillés d’induction par hypnose conversationnelle je suis preneur, je recherche plus l’expérience personnelle pratique que la théorie sur ce forum,
cela donne souvent de nouvelles idées.

T.M.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: ... nécessite une préparation, connaître les passions, la sensibilité, le vécu de la personne, et effectivement il faut être très réactif.

Je suis tout à fait d'accord avec ça, connaître la personne et ses passions car l'HC est basée sur conversationnel, donc il faut élaborer tout un discours qui captive l'intéressé qui le mette progressivement et parfois peut être rapidement dans cet état de transe, après effectivement on pratique suivant ses propres techniques.
 
M

Métaphore

Invité
Triggermind,

:arrow: Ce que vous dites semble complémentaire et nullement en contradiction avec ce que j’ai exposé : L’induction par hypnose conversationnelle prends du temps et est très bien adaptée aux personnes angoissées ou montrant une crainte ou une réticence à l’hypnose.

OK, alors pourquoi la phrase ci-dessous ?

:arrow: mais personnellement j’ai beaucoup d’échec avec cette méthode quand il s’agit d’une personne n’ayant jamais été hypnotisée, cela devient extrêmement plus facile avec une personne ayant bénéficié de plusieurs inductions hypnotiques auparavant.

Je pense que cette pratique n'a plus vraiment d'utilité par la suite, non ?
 
T

Triggermind

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Métaphore,

En fait ma pratique me fait considérer que si l’induction par hypnose conversationnelle est longue mais adaptée à des personnes angoissées ou réticentes, avec effectivement un taux d’échec non négligeable (Mais les autres méthodes ont aussi un taux d’échec), cette induction devient très rapide chez une personne ayant déjà été hypnotisée, très souvent j’utilise d’ailleurs l’évocation de la dernière transe pour induire la suivante… De façon tout à fait conversationnelle.
T.M.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Mais les autres méthodes ont aussi un taux d’échec

C'est intéressant ce que vous dites, vous voulez dire que souvent les méthodes d'induction sur des nouveaux patients se soldent par des échecs ? c'est à dire à la 1ère séance seulement ?

Et que faites vous dans ce cas ?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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A triggermind

Je fais moi même de la photo et pour induire une transe sur cette personne assez simple.
Quand on fait de la photo, l'oeil devient le prolongement de l'appareil... on est photo... donc c'est déjà une transe....
Faire se remémorer le sujet de l'état dans lequel il se trouve quand il fait ses photos et vous avez votre transe... s'imaginer qu'elle est entrain de faire des photos....

Rapide... efficace.... et lui expliquer que cet état là s'appelle une transe et que l'hypnose utilise ces moments là....

Et vous aurez une adepte... volontaire....
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Pour métaphore, je pense pas qu'il faille beaucoup de temps...
On n'est pas obliger de captiver sur l'hypnose. On peut parler hypnose plus tard.

Alors je vous invite à reflechir sur comment captiver quelqu'un ?

Et quelqu'un que vous ne connaissez pas , précisons avec qui vous n'avez pas encore discuté.

Comment allez vous aborder cela ?
Comment feriez pour inciter cette personne à s'interesser à l'hypnose ?
 
M

Métaphore

Invité
katia (zoulouk) à dit:
Pour métaphore, je pense pas qu'il faille beaucoup de temps...

Heu... pour l'instant ce qui m'intéresse c'est ce que je dis Triggermind au sujet des échecs d'induction...


On n'est pas obliger de captiver sur l'hypnose. On peut parler hypnose plus tard.

Ben oui j'ai bien compris... :roll:

Alors je vous invite à reflechir sur comment captiver quelqu'un ?
Et quelqu'un que vous ne connaissez pas , précisons avec qui vous n'avez pas encore discuté.

Ben oui j'ai bien compris ...c'est ce que je dis plus haut, c'est là où je rejoinds totalement Triggermind.

Comment allez vous aborder cela ?
Comment feriez pour inciter cette personne à s'interesser à l'hypnose ?

Et bien si au départ cette personne vient me voir, c'est qu'elle s'y intéresse un tant soit peu, du moins elle espère une amélioration de son problème, on peut vouloir essayer l'hypnose même si on n'y croit pas au départ, l'essentiel et de s'y préter.

Alors pour l'HC et bien, lui demander ce qu'il fait dans la vie, si ça lui plait , ou sinon ce qui lui plait, ses passions, et commencer à développer ce qu'il a réussi et ainsi de suite...
 
T

Triggermind

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Métaphore,

Plus exactement je n’observe d’échec que sur une personne qui n’ jamais été hypnotisée, c’est pourquoi j’apporte toujours un soin particulier à la première induction.
En cas d’échec j’essaye une stratégie différente lors d’une autre séance, si au bout de trois, voire quatre tentatives d’induction je n’ai pas de résultat j’abandonne, en fait à cours d’idée, de stratégie…
Il fut un temps, assez lointain, où je plaçais un ancrage chez mon patient en hypnose profonde
qui lui permettait de retrouver le même état instantanément lors des séances ultérieures.
Cette méthode, très efficace, n’a jamais posé le moindre problème dans la thérapie mais instinctivement elle me déplait, et je ne l’utilise plus… Je me suis aussi rendu compte que je n’en avais pas besoin.
Suis je le seul à vivre des échecs répétés sur une même personne ?
T.M.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Suis je le seul à vivre des échecs répétés sur une même personne ?

Triggermind, en tout cas vous le seul jusqu'à présent qui ose s'exprimer de la sorte et j'apprécie vraiment.

Mais finalement si cela s'arrête à un patient, c'est pas non plus catastrophique. Dans votre premier message j'avais l'impression qu'il s'agissait de qqchose d'assez courant, car comme je le suppose vous exercer en tant qu'hypnothérapeute ? donc il est normal d'avoir souvent des nouveaux patients, donc jamais hypnotisés... et ma question était donc de savoir si finalement la 1ère induction n'est pas obligée d'être une réussite.

Quand vous dites qu'au bout d'un certain nombre de séances vous abandonnez, c'est à dire vous dites à votre patient que vous ne pouvez pas travailler avec lui ?...
 
valikor

valikor

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Triggermind à dit:
Bonjour Métaphore,

Ce que vous dites semble complémentaire et nullement en contradiction avec ce que j’ai exposé : L’induction par hypnose conversationnelle prends du temps et est très bien adaptée aux personnes angoissées ou montrant une crainte ou une réticence à l’hypnose.
C’est probablement parce que je l’utilise principalement chez ces personnes que je la trouve difficile, ou plus exactement très pointue, et que je me heurte à des échecs qui sont loin d’être exceptionnels. Une fois la transe obtenue on ne peut plus parler d’hypnose conversationnelle
mais de stratégies thérapeutiques qui peuvent différer selon les écoles.

Voici une expérience personnelle d’hypnose conversationnelle réussie.

Avant tout je dois préciser que pour me sentir à l’aise et performant dans
l’induction j’ai besoin de pratiquer souvent et que je ne loupe jamais une occasion de le faire.

Les circonstances :
Une photographe me contacte par mail sur les conseils d’une relation commune pour obtenir mon aide dans un projet professionnel.
Quelques échanges de mail en 2 semaines, à la fois technique sur son projet et convivial, sur nos passions, loisirs, l’art… Et l’hypnose que j’évoque volontairement et à laquelle elle ne « croit » d’ailleurs pas.
Décision de se rencontrer dans un endroit neutre, un bar branché et confortable, l’après midi pour finaliser le projet.

L’induction :
Après notre discussion professionnelle j’oriente la discussion sur l’hypnose, je l’amène à être intéressée et tout en ne croyant pas à l’hypnose à ne pas être en totale opposition et ne demander qu’à se laisser convaincre.
Utilisation d’un «Yes set» du style : « Ce qui est étrange et formidable dans l’hypnose, c’est que la première fois, on ne sait pas exactement comment cela fonctionne, on commence à ressentir certaines sensation en soi qu’on laisse se développer de façon totalement intuitive… » Un yes set donc teinté d’un début de confusion : « on ne sait pas comment ça fonctionne, c’est intuitif… »
Comme elle est sensible à l’art j’utilise la pub « orange » que j’avais évoqué intentionnellement avant dans la discussion : « comme dans cette pub pour orange, ou le mot « claque » prend tout son sens quand on voit ces deux personnes complètement absorbées par un tableau… »
J’évoque ensuite son vécu : « Comme tu as toi-même déjà ressenti ces émotions profondes en toi, devant une photo qui t’as profondément absorbée… »
La suite de l’induction était purement Ericksonienne.

Comme vous le dites si bien Katia, cela peut sembler rapide mais nécessite une préparation, connaître les passions, la sensibilité, le vécu de la personne, et effectivement il faut être très réactif.

Si vous avez des exemples détaillés d’induction par hypnose conversationnelle je suis preneur, je recherche plus l’expérience personnelle pratique que la théorie sur ce forum,
cela donne souvent de nouvelles idées.

T.M.

observations : vous avez besoin d'être rassuré en contrôlant comment cela se passe.

commentaires : l'hypnose c'est intuitif, on ne sait pas comment cela se passe, donc vous pouvez laisser le contrôle à la porte du cabinet et le reprendre en partant en disant à votre inconscient que vous lui laissez la liberté de développer les outils nécessaires, utiles et agréables pour vous pour être plus efficace en induction, dès la 1ere fois, y compris en conversationnel avec une eprsonne qui n'a jamais été hypnotisée...

vous avez le choix : ou vous gardez le controle et vous aurez encore et encore des soucis
ou vous le relachez et ca ira largement mieux.

ainsi parla Valikor, ex-contrôleur de son inconscient....
 
T

Triggermind

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Bonjour Métaphore,

Non, je ne considère pas que la 1ère induction doive être une réussite, tout le monde peut être hypnotisé si c’est le bon moment avec la bonne personne…
Si je ne peux pas permettre à un patient d’entrer en transe en ayant essayé à différents moments, c’est probablement que pour lui je ne suis pas la bonne personne.
C’est ce que j’essaye de lui expliquer en l’orientant alors vers un autre thérapeute.

Bonjour Valikor,

Ne vous faites pas une opinion trop rapide sur le fait que j’adopte une certaine rigueur dans la présentation d’un cas…

Il est vrai que si j’aime maîtriser parfaitement une technique, et envisager plusieurs stratégies, c’est pour mieux pouvoir les oublier, notamment au moment de l’induction, et laisser libre cours à la synchronisation et un certain degré de transe.

T.M.
 
katia (zoulouk)

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Ne sont pas les personnes les plus tetues qui sont difficilement hypnotisables ?
Des personnes qui restent accrochées à leurs croyances et ne s'autorisent pas de lacher prise ?
Qui sont dans des certitudes.... ?

Comment faire entrevoir autre chose à une personne hyper tetue, pas relachée, et qui s'agrippe dans son opinion?

Cela est considéré comme difficile pour moi....
 
M

Métaphore

Invité
Triggermind,

Merci pour votre réponse qui m'apparaît honnête et cohérente, ce que je recherche à travers une discussion.

Et contrairement à ce que disais Léo dans une autre conversation, la faille pour moi n'est pas synomyne d'incompétence, au contraire..., il est vrai que je me sens très proche de cette attitude donc cela me parle....contrairement à l'assurance sans faille de certain de ce forum pour ne pas les nommer...


katia (zoulouk) à dit:
Ne sont pas les personnes les plus tetues qui sont difficilement hypnotisables ?
Des personnes qui restent accrochées à leurs croyances et ne s'autorisent pas de lacher prise ?
Qui sont dans des certitudes.... ?

Comment faire entrevoir autre chose à une personne hyper tetue, pas relachée, et qui s'agrippe dans son opinion?

Cela est considéré comme difficile pour moi....

Ce ne sont pas les plus tétues mais les plus résistants...

Ceux qui s'accrochent donc les plus résistants, sont ceux qui ont appris depuis leur enfance à se protéger du monde extérieur, ces personnes fonctionnent suivant un schéma bien défini qui ne leur permettent pas de lâcher prise aussi facilement, toute leur vie a été structurée sur un mode de fonctionnement pour leur survie de l'époque alors il faut y aller molo s'ils sont prêts à travailler sur eux...


Il ne s'agit pas d'opinion rigide... mais de structures cognitives et comportementales que les individus mettent en place suivant leur contexte de vie, et certaines structures sont très solidement ancrées et même s'ils souffrent de certains troubles, au moment où ils ont mis en place cette structure, c'était pour se protéger, cette protection de départ, devient une résistance à l'âge adulte.

Donc dire, têtu, croyances, s'aggriper à une opinion ne veut pas dire grand chose, car toutes résistances a sa fonction de protection, seulement on s'aperçoit qu'à l'âge adulte cela nous fait plus souffrir qu'autre chose.

Donc dans l'hypnose faut arriver à l'origine de la mise en place de cette structure pour la démanteler et corriger ces cognitions pour libérer l'individu d'un schéma devenu erroné.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Enfin avant vortre intervention j'aurais appelé cela de la psycho-rigidité... Têtu ou s'aggripper est en effet un peu péjoratif.

Votre façon de l'exprimer est plus conforme à la réalité, de la mise en place qui ne s'est pas faite en un jour... et des mécanismes en jeu.

Parfois j'ai l'impression que ces mécanismes s'auto protègent de façon parfaite... c'est à dire qu'il y a même parfois l'interdiction d'aller à l'origine...
L'ic se protège doublement pour que surtout ce ne soit atteignable. Double tour ou triple tour, verrouillage parfait.

En situation non hypnotique, dans la vie ordinaire, c'est comme etre en face d'un mur...

Et là, sans avoir recours à une thérapie de cabinet, j'aimerais comprendre comment mettre en doute ce système qui fait souffrir la personne (qui peut s'en plaindre d'ailleurs et qui est très loin d'etre prete de voir un hypno)
 
hypnofeel

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Métaphore à dit:
Triggermind, en tout cas vous le seul jusqu'à présent qui ose s'exprimer de la sorte et j'apprécie vraiment.

Mais finalement si cela s'arrête à un patient, c'est pas non plus catastrophique. Dans votre premier message j'avais l'impression qu'il s'agissait de qqchose d'assez courant, car comme je le suppose vous exercer en tant qu'hypnothérapeute ? donc il est normal d'avoir souvent des nouveaux patients, donc jamais hypnotisés... et ma question était donc de savoir si finalement la 1ère induction n'est pas obligée d'être une réussite.

Quand vous dites qu'au bout d'un certain nombre de séances vous abandonnez, c'est à dire vous dites à votre patient que vous ne pouvez pas travailler avec lui ?...

Lorsque j'ai lu ce message, les mots en gras (que j'ai mis en relief pour les repérer, ce n'est pas dans le post original) m'ont sauté au yeux, sans douleur, hihi.
Cela m'a donné envie de parler d'une expérience perso, lorsque j'ai commencé à pratiquer je me suis dit plus ou moins la même chose. Et en fait, je vous propose une croyance qui m'a permis d'avancer et de me sortir de nombreuses difficultés. Personne n'a "jamais été hypnotisé", donc toute personne qui arrive dans mon cabinet connaît au moins Inconsciemment cet état et l'utilise tout les jours. Donc mon rôle n'est que de les guider à nouveau de manière provoqué dans cet état.
Et ensuite, s'il le souhaite d'apprendre à le reconnaître dans leur quotidien et même de le provoquer eux même dans leur quotidien.
J'aime beaucoup cette position basse "toute hypnose est auto-hypnose" donc je leur apprend à le reconnaître et l'utiliser.
Il s'agit de leur pouvoir et non pas du mieux.

Ensuite, que veux dire "réussite" ?
Faites ce qu'il faut pour que ça marche. Excellent conseil lorsque j'ai commencé ! Et puis c'est tout...
Vous obtiendrai forcément des résultats.
En même temps, il serait intéressant de ne rien attendre de spécifique, vous ne pourrait donc pas "échouer" (inverse de "réussir") et ensuite vous serez probablement heureux de constater que vous "réussissez" puisque vous constaterez des résultats que vous n'attendiez pas, si vous pensiez "ne pas réussir"...

:roll:

N'est-ce pas ?
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Cela est évident, hypnofeel.... !
Tout le monde a connu plusieurs transe dans sa vie et il suffit de réactiver cela...
Et le dernier argument sur la réussite très opérationnel. Je l'utilise pour d'autres sujets que l'hypnothérapie et ça marche!

Si on accepte d'echouer, on ne peut plus echouer... sagesse de base...
 
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Métaphore

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katia (zoulouk) à dit:
Enfin avant vortre intervention j'aurais appelé cela de la psycho-rigidité... Têtu ou s'aggripper est en effet un peu péjoratif.

Votre façon de l'exprimer est plus conforme à la réalité, de la mise en place qui ne s'est pas faite en un jour... et des mécanismes en jeu.

Parfois j'ai l'impression que ces mécanismes s'auto protègent de façon parfaite... c'est à dire qu'il y a même parfois l'interdiction d'aller à l'origine...
L'ic se protège doublement pour que surtout ce ne soit atteignable. Double tour ou triple tour, verrouillage parfait.

En situation non hypnotique, dans la vie ordinaire, c'est comme etre en face d'un mur...

Et là, sans avoir recours à une thérapie de cabinet, j'aimerais comprendre comment mettre en doute ce système qui fait souffrir la personne (qui peut s'en plaindre d'ailleurs et qui est très loin d'etre prete de voir un hypno)

Comme je vous ai dit, la résistance de l'adulte était une protection de départ, tout se passe de façon inconsciente évidemment...

Sans thérapie hypnotique il est très difficile d'aller au coeur du problème, car justement ces résistances nous empêchent d'y aller. Car notre personnalité peut être divisée, ce qu'on appelle les états du moi, une partie de vous fait une chose, mais une autre pense autrement, c'est ce qu'on appelle le conflit intérieur, des différents états du moi (division intérieure inconsciente) et pour travailler sur eux (résistances) il faut passer en thérapie.

C'est pour ça que je dis souvent qu'en hypnose on doit rechercher les ressources inconscientes de l'individu pour le rassurer, tant qu'il ne sera pas sûr d'avoir la protection nécessaire en lui, la confiance, il préfèrera garder sa structure erronée.

La restructuration cognitive est un vrai réapprentissage de nos croyances, je n'aime pas trop employer ce terme, disons de notre structure pscychologique.
 
M

Métaphore

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Pour répondre à Hypnofeel, cela voudrait dire qu'il n'y aucun moyen de vérifier la compétence ou pas d'un hypno contrairement à tous les autres métiers, car au final avec certains on ne pourra arriver à une transe,avec d'autres les résultats seront très moyens pour x raisons,le patient ne s'implique pas, le praticien ne sait pas s'y prendre, au final on ne sait pas trop, qui ne s'implique pas, et vu que je fonctionne un peu comme Triggermind,j'ai besoin de m'appuyer sur des faits.

Pour répondre à Katia, Si on accepte d'echouer, on ne peut plus echouer... sagesse de base...

Pas trop d'accord...car on peut tomber très vite dans cette facilité...
 
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