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« Quand des charlatans se font passer pour des thérapeutes »
La Croix, Le Figaro 19/05/2009
La Croix observe sur une double page que « dans son dernier rapport, rendu public aujourd’hui, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires épingle de nouveau les psychothérapies déviantes ».
Le journal relève ainsi que « jamais les psychothérapeutes n’ont eu autant de succès. Les «vrais», c’est-à-dire ceux qui ont été formés à des techniques éprouvées ; mais aussi les «faux», les charlatans, qui n’ont de thérapeutes que le nom ».
Le quotidien note que le rapport de la Miviludes « parle d’une «explosion de la bulle psy accompagnée de nombreuses déviances» ».
La Croix constate que « de 25 à 30% de ceux qui se disent psychothérapeutes ne sont ni psychiatres, ni psychanalystes, ni titulaires d’un diplôme de psychologue ».
Le journal remarque ainsi que « le titre de psychothérapeute n’est pas protégé : n’importe qui peut s’en réclamer. Plus pour longtemps toutefois, puisque l’article réglementant la profession devrait enfin être adopté dans le cadre de la loi sur l’hôpital ».
Le quotidien note qu’« en attendant, la Miviludes dit avoir été alertée par des témoignages inquiétants sur deux types de déviance : d’abord, la nouvelle médecine germanique, inspirée par le Dr Geerd Hamer. Celle-ci «développe la thèse que toute maladie, et en particulier les cancers, naissent de graves conflits psychologiques non résolus (…) enfouis dans l’inconscient du malade. Le décryptage de ce conflit conduit à la guérison» ».
« La mission de lutte contre les sectes s’inquiète aussi de la pratique des faux souvenirs induits. L’an dernier déjà, la Miviludes avait épinglé cette dérive thérapeutique consistant à persuader un patient, une femme le plus souvent, que les troubles dont elle souffre sont la conséquence de l’abus sexuel que lui aurait fait subir son père ou sa mère dans l’enfance », continue La Croix.
Le Figaro publie quant à lui un entretien avec le président de la Miviludes, Georges Fenech, qui note que « la mouvance sectaire investit largement le champ de la santé ».
Le responsable ajoute que le ministère de la Santé « va recenser toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique et les évaluer.
Les premiers résultats de ce travail seront consultables sur Internet en 2010.
À partir de cette évaluation, les pouvoirs publics pourraient interdire certaines pratiques par voie législative ».
La Croix, Le Figaro 19/05/2009
La Croix observe sur une double page que « dans son dernier rapport, rendu public aujourd’hui, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires épingle de nouveau les psychothérapies déviantes ».
Le journal relève ainsi que « jamais les psychothérapeutes n’ont eu autant de succès. Les «vrais», c’est-à-dire ceux qui ont été formés à des techniques éprouvées ; mais aussi les «faux», les charlatans, qui n’ont de thérapeutes que le nom ».
Le quotidien note que le rapport de la Miviludes « parle d’une «explosion de la bulle psy accompagnée de nombreuses déviances» ».
La Croix constate que « de 25 à 30% de ceux qui se disent psychothérapeutes ne sont ni psychiatres, ni psychanalystes, ni titulaires d’un diplôme de psychologue ».
Le journal remarque ainsi que « le titre de psychothérapeute n’est pas protégé : n’importe qui peut s’en réclamer. Plus pour longtemps toutefois, puisque l’article réglementant la profession devrait enfin être adopté dans le cadre de la loi sur l’hôpital ».
Le quotidien note qu’« en attendant, la Miviludes dit avoir été alertée par des témoignages inquiétants sur deux types de déviance : d’abord, la nouvelle médecine germanique, inspirée par le Dr Geerd Hamer. Celle-ci «développe la thèse que toute maladie, et en particulier les cancers, naissent de graves conflits psychologiques non résolus (…) enfouis dans l’inconscient du malade. Le décryptage de ce conflit conduit à la guérison» ».
« La mission de lutte contre les sectes s’inquiète aussi de la pratique des faux souvenirs induits. L’an dernier déjà, la Miviludes avait épinglé cette dérive thérapeutique consistant à persuader un patient, une femme le plus souvent, que les troubles dont elle souffre sont la conséquence de l’abus sexuel que lui aurait fait subir son père ou sa mère dans l’enfance », continue La Croix.
Le Figaro publie quant à lui un entretien avec le président de la Miviludes, Georges Fenech, qui note que « la mouvance sectaire investit largement le champ de la santé ».
Le responsable ajoute que le ministère de la Santé « va recenser toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique et les évaluer.
Les premiers résultats de ce travail seront consultables sur Internet en 2010.
À partir de cette évaluation, les pouvoirs publics pourraient interdire certaines pratiques par voie législative ».