mosélisation néfastes

  • Initiateur de la discussion Gaulgaut
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Gaulgaut

Gaulgaut

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Coucou!
Parfois, ( et même plus que parfois d'ailleurs ) quand quelqu'un a subit une agression, il se passe ce que tonton Sigmund ( Freud pour les intimes ) appelle "l'identification avec l'agresseur". La personne va donc s'identifier à son agresseur ( je sais, jusque là, je ne dis que des choses intelligentes :? ). Elle va modéliser inconsciemment son agresseur ( peut être un réflexe de survie : si vous êtes capable de vous mettre à la place du preneur d'otage, vous avez moins de chance de faire quelque chose qui pourrait l'énerver, mais là ce n'est qu'une supposition ). Ce phénomène va conduire au célèbre syndrome de Stockholm ( comme la personne a intériorisé le comportement de son agresseur, elle se sent plus proche de lui ), mais dans des cas plus ennuyeux, elles va "devenir" son agresseur : par exemple la plupart des pédophiles ( pour ne pas dire tous, car je ne suis absolument pas sûr de ça ), ont été victimes d'un pédophile étant enfant ( mais comme ils sont victimes d'un pédophile, je crois que le "étant enfant" est inutile ). Pour le cas français à la mode en ce moment ( Francis Evrard ), si j'ai bien compris ce que j'ai entendu, il a lui même subit ce genre de chose étant enfant. ( Bien sûr, ça ne veut absolument pas dire que toutes les victimes deviendront pédophiles plus tard ). ( Ce qui me fait penser à la notion d'"empreinte", cela dit en passant )

Là, il y a un petit problème : comment faire pour "démodéliser" ou "désintérioriser" ce genre de comportement qui a été modélisé et qui est loin d'être très sain. Est-ce que une "simple" prise en charge du traumatisme qui a été à l'origine de tout suffit, ou est-ce qu'il faut faire "autre chose"? D'après Bandler ( et je suis assez d'accord avec lui ( au grand damne de Léo :wink: ) ), "dans le cerveau, il n'y a pas de touche effacement". Lorsque l'on va par exemple faire régresser quelqu'un à l'époque du traumatisme, qu'on lui donne les ressource nécessaire pour qu'il n'y ait pas de problème et qu'on lui fait revivre la scène avec les ressource en questions ( ce qui ne marche peut être pas avec des problèmes un peut "gros" ), même si la personne a sa nouvelle expérience dans la tête, l'ancienne reste, et tout ce qu'elle a put en apprendre va rester ( ce qui peut être utile pour l'avenir...ou pas ). Cependant, si la personne a "intériorisé" le comportement de son agresseur ( voir quand l'agresseur est un parent, la personne peut aller jusqu'à intérioriser l'identité de l'agresseur ( niveaux logiques quand tu nous tiens... ) ), est-ce qu'il n'y a pas à s'occuper de cela?? Est-ce que une fois que le traumatisme est traité, tout ce qui découle du traumatisme est traité du même coup, ou est-ce qu'il faut travailler spécialement là dessus????? Et si "normalement" tout est réglé, mais qu'on tombe sur quelqu'un de spécial chez qui il faut faire des heures supplémentaires, comment fait on pour "démodéliser" ce genre de modélisation "toxiques"??? Des suggestions simples ( prenez tout ce que vous avez appris de votre agresseur et jetez le à la poubelle ), ou alors, même si le traumatisme a été soigné, les choses ne sont pas si simple que ça? ( surtout quand c'est devenu une partie de l'identité de la victimes )??????
( Question, bien sur, que je pose tout d'abord aux thérapeutes )
 
valikor

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Gaulgaut à dit:
cocotte !
( Ce qui me fait penser à la notion d'"empreinte", cela dit en passant )
qui est infiniment plus juste qu'identification....

Là, il y a un petit problème : comment faire pour "démodéliser" ou "désintérioriser" ce genre de comportement qui a été modélisé et qui est loin d'être très sain. Est-ce que une "simple" prise en charge du traumatisme qui a été à l'origine de tout suffit, ou est-ce qu'il faut faire "autre chose"? D'après Bandler ( et je suis assez d'accord avec lui ( au grand damne de Léo :wink: ) ), "dans le cerveau, il n'y a pas de touche effacement".
on n'efface pas les infos, mais on évacue le ressenti.

Pour info, ce n'est que la croyance de bandler, c'est pas pour autant que c'est la réalité...

Lorsque l'on va par exemple faire régresser quelqu'un à l'époque du traumatisme, qu'on lui donne les ressource nécessaire pour qu'il n'y ait pas de problème et qu'on lui fait revivre la scène avec les ressource en questions ( ce qui ne marche peut être pas avec des problèmes un peut "gros" ), même si la personne a sa nouvelle expérience dans la tête, l'ancienne reste, et tout ce qu'elle a put en apprendre va rester ( ce qui peut être utile pour l'avenir...ou pas ).
et quand elle repense à ce qu'elle a vécu, cela l'affecte beaucoup moins!
donc le ressenti a été évacué!
comme gommé....

Cependant, si la personne a "intériorisé" le comportement de son agresseur ( voir quand l'agresseur est un parent, la personne peut aller jusqu'à intérioriser l'identité de l'agresseur ( niveaux logiques quand tu nous tiens... ) ), est-ce qu'il n'y a pas à s'occuper de cela?? Est-ce que une fois que le traumatisme est traité, tout ce qui découle du traumatisme est traité du même coup, ou est-ce qu'il faut travailler spécialement là dessus????? Et si "normalement" tout est réglé, mais qu'on tombe sur quelqu'un de spécial chez qui il faut faire des heures supplémentaires, comment fait on pour "démodéliser" ce genre de modélisation "toxiques"??? Des suggestions simples ( prenez tout ce que vous avez appris de votre agresseur et jetez le à la poubelle ),
oui par rapport à ce qui a été souligné.

ou alors, même si le traumatisme a été soigné, les choses ne sont pas si simple que ça? ( surtout quand c'est devenu une partie de l'identité de la victimes )??????
il faut d'abord le sortir de l'identité de la personne, sinon cela reviendra...
pareil avec le passé ou les problèmes...
( Question, bien sur, que je pose tout d'abord aux thérapeutes )
on avait bien capté...
 
T

Triggermind

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Gaulgaut à dit:
Bien sûr, ça ne veut absolument pas dire que toutes les victimes deviendront pédophiles plus tard . ( Ce qui me fait penser à la notion d'"empreinte", cela dit en passant )//…//
dans le cerveau, il n'y a pas de touche effacement". Lorsque l'on va par exemple faire régresser quelqu'un à l'époque du traumatisme, qu'on lui donne les ressource nécessaire pour qu'il n'y ait pas de problème et qu'on lui fait revivre la scène avec les ressource en questions ( ce qui ne marche peut être pas avec des problèmes un peut "gros" ), même si la personne a sa nouvelle expérience dans la tête, l'ancienne reste, et tout ce qu'elle a put en apprendre va rester //…//
comment fait on pour "démodéliser" ce genre de modélisation "toxiques"??? Des suggestions simples ( prenez tout ce que vous avez appris de votre agresseur et jetez le à la poubelle

Bonjour,

Je ne vois pas d’autres possibilités techniques que celles que vous avez énoncées…

En fait on crée une nouvelle empreinte plus positive mais qui n’efface pas l’ancienne.
Il est possible de renforcer les effets de cette nouvelle empreinte et minimiser les effets de l’ancienne pour la rendre la nouvelle empreinte
« irrésistible » pour la personne.

Plus elle a de choix mieux cela vaut pour la personne, mais elle reste ensuite « libre » de choisir la pédophilie ou non. D’autres victimes ont choisi de ne pas devenir pédophile sans aide.

T.M.
 
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