Quand sait-on qu'on a fini sa thérapie ?

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surderien

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Quand sait-on qu'on a fini sa thérapie ?

:?:
 
katia (zoulouk)

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Jamais fini..... toujours à recommencer.....

Ne plus se remettre en question équivaut à rester figer dans le passé

Et à finir par regarder en arrière

Et à finir par être complètement dépassé

Par trop de certitudes, la lassitude....

et la fermeture....

Ne pas se renouveler, alors bientôt mourir

Alors toujours recommencer sa thérapie

Pour rester en bonne santé

Ou le devenir
 
valikor

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quand on se sent complètement bien, qu'on a complètement confiance en soi, qu'on sait dire non facilement, qu'on sait qui on est, que le jugement et le regard des autres nous importent peu, que ne dramatise pas, qu'on ne se fait pas de soucis, qu'on ne se fait pas de films, qu'on ne se fait pas peur, qu'on lache prise facilement, que le coté éponge est largement diminué ou sous contrôle, qu'on ne s'angoisse pas, qu'on n'est plus perfectionniste, qu'on ne se sacrifie plus, qu'on ne fait pas de l'autosabotage, qu'on ne se stresse plus, qu'on ne se mette plus la pression systématiquement...
c'est comme une limite qu'on atteint qu'à l'infini...

en pratique :
dès qu'on a confiance en soi à >7-8 / 10, qu'on se sent bien à > 7-8/10
que les autres traits només plus haut sont à 3-4 ou moins /10, alors le reste est du perfectionnisme qu'il faut lacher de la part du thérapeute...

après il y a aussi "développer sa capacité à faire de l'autohypnose pour se faire sa propre thérapie" quand la vie nous secoue, mais c'est autre chose...
 
katia (zoulouk)

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après il y a aussi "développer sa capacité à faire de l'autohypnose pour se faire sa propre thérapie" quand la vie nous secoue, mais c'est autre chose...

Même quand ça ne secoue pas trop...

J'incluais cela dans thérapie.... sa propre thérapie...

Et quand on y arrive plus à être son propre thérapeute, on peut demander de l'aide....
 
xorguina

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Pays basque
Quand on décide d'arrêter :lol:

Quand il n'ya pas plus les finances qui suivent :roll:

Je pense qu'il ne peut vraiment y avoir de fin a une introspection interieure...une autothérapie...ça se fait tout au long d'une vie....et je pense aussi qu'une vie ne suffit pas pour......

Je pense que si l'on arrive a ce que dis valikor, on est prêt alors, armés contre les secousses à venir.......
 
zorro

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valikor à dit:
quand on se sent complètement bien, qu'on a complètement confiance en soi, qu'on sait dire non facilement, qu'on sait qui on est, que le jugement et le regard des autres nous importent peu, que ne dramatise pas, qu'on ne se fait pas de soucis, qu'on ne se fait pas de films, qu'on ne se fait pas peur, qu'on lache prise facilement, que le coté éponge est largement diminué ou sous contrôle, qu'on ne s'angoisse pas, qu'on n'est plus perfectionniste, qu'on ne se sacrifie plus, qu'on ne fait pas de l'autosabotage, qu'on ne se stresse plus, qu'on ne se mette plus la pression systématiquement...
c'est comme une limite qu'on atteint qu'à l'infini...

en pratique :
dès qu'on a confiance en soi à >7-8 / 10, qu'on se sent bien à > 7-8/10
que les autres traits només plus haut sont à 3-4 ou moins /10, alors le reste est du perfectionnisme qu'il faut lacher de la part du thérapeute...

après il y a aussi "développer sa capacité à faire de l'autohypnose pour se faire sa propre thérapie" quand la vie nous secoue, mais c'est autre chose...
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Merci Valikor !
 
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Métaphore

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Et une fois le post-il scotché, attendre ... car quand la vie nous secoue... voir si nous avons la capacité de réagir différemment ou bien si des anciens schémas/comportements reprennent le dessus alors la thérapie n'est pas complète...

C'est un peu comme les allergies... tant qu'on est pas au contact des allergènes les déclenchants, on peut penser être guéri.
 
valikor

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zorro à dit:
valikor à dit:
quand on se sent complètement bien, qu'on a complètement confiance en soi, qu'on sait dire non facilement, qu'on sait qui on est, que le jugement et le regard des autres nous importent peu, que ne dramatise pas, qu'on ne se fait pas de soucis, qu'on ne se fait pas de films, qu'on ne se fait pas peur, qu'on lache prise facilement, que le coté éponge est largement diminué ou sous contrôle, qu'on ne s'angoisse pas, qu'on n'est plus perfectionniste, qu'on ne se sacrifie plus, qu'on ne fait pas de l'autosabotage, qu'on ne se stresse plus, qu'on ne se mette plus la pression systématiquement...
c'est comme une limite qu'on atteint qu'à l'infini...

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dès qu'on a confiance en soi à >7-8 / 10, qu'on se sent bien à > 7-8/10
que les autres traits només plus haut sont à 3-4 ou moins /10, alors le reste est du perfectionnisme qu'il faut lacher de la part du thérapeute...

après il y a aussi "développer sa capacité à faire de l'autohypnose pour se faire sa propre thérapie" quand la vie nous secoue, mais c'est autre chose...
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Merci Valikor !

avec plaisir ! :wink:
 
surderien

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corfinas à dit:
surderien à dit:
Quand sait-on qu'on a fini sa thérapie ? :?:

Quand on ne se pose plus la question ! :D

Quand saurais-je que j'aurai fini ma thérapie ?

Quand vous n'aurez plus besoin de vous poser la question, répond le psychiatre


là, çà va être pour moi une situation de double contrainte (double bind) !


si je pose la question c'est que je n'ai pas fini ma thérapie

si je ne la pose plus, c'est que je me soumets désormais au psychiatre sans plus me poser de question...


Comment m'en sortir ?

:shock:
 
surderien

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surderien à dit:
corfinas à dit:
surderien à dit:
Quand sait-on qu'on a fini sa thérapie ? :?:

Quand on ne se pose plus la question ! :D

Quand saurais-je que j'aurai fini ma thérapie ?

Quand vous n'aurez plus besoin de vous poser la question, répond le psychiatre


là, çà va être pour moi une situation de double contrainte (double bind) !


si je pose la question c'est que je n'ai pas fini ma thérapie

si je ne la pose plus, c'est que je me soumets désormais au psychiatre sans plus me poser de question...


Comment m'en sortir ?

:shock:

Des éléments sur la communication paraxoxale et la double contrainte ici :

http://www.cvconseils.com/Includes/Docs ... cation.pdf

http://www.ressources.be/blog/la_double ... bert_dilts

http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR ... &RCN=31493

http://isabellesamyn.e-monsite.com/rubr ... 13511.html


8)
 
surderien

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Gaulgaut à dit:
Quand on ne doute plus : On SAIT!!

Ma femme pense que je suis "fou"

Moi je sais trés bien que non

Elle me dit que j'ai besoin d'une thérapie

Je lui dit que non

Elle me dit que de refuser d'accepter cette thérapie prouve bien que je ne vais pas bien...

Je fais quoi ?

:roll:
 
Paul Elie

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lacaune
c'est sans fin quand on considère la thérapie comme partie d'un cycle nécessaire dans la vie ....tout comme les hauts et les bas....
les échecs et les réussites....
 
surderien

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paulelie à dit:
c'est sans fin quand on considère la thérapie comme partie d'un cycle nécessaire dans la vie ....tout comme les hauts et les bas....
les échecs et les réussites....

Bonjour Paulelie, un grand plaisir de vous lire !


Et accepter la vie c'est alors comme accepter la co-thérapie de vivre entre nous, de s'aimer et de s'entraider ?

Mais effectivement pas toujours facile, avec des hauts et des bas, et le chemin est parfois aussi sinueux !

Et certains sont beaucoup plus thérapeutes que d'autres...

8)
 
surderien

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valikor à dit:
que tu es fou d'elle!

Donc pris à mon propre piège ?

:roll:

Mais conscient d'en être heureux !

:)



Les doubles contraintes définissent un système de communication paradoxale pour disqualifier l'autre

http://www.vivance.ch/wp-blog/?p=33

cf aussi la pédagogie noire:
http://www.vivance.ch/wp-blog/?cat=30

Une double contrainte ( double-bind ) se fonde sur une injonction paradoxale, c'est à dire deux propositions incompatibles passant par des niveaux de communication différents, verbal et non verbal, et dans un cadre dont on ne peut échapper.

La thérapie tentera d'instaurer une collaboration famille-thérapeutes au cours de laquelle le symptôme va être recontextualisé et les doubles contraintes identifiées

Ce faisant la thérapie permettra au couple ou à la famille, en dépassant ce qui les bloquait dans le passé, d'inventer ensemble de nouvelles alternatives dans le présent : il s'agit d'une co- évolution.


« Penser que je ne vais plus penser à toi est encore penser à toi.
laisse -moi par conséquent essayer de ne pas penser que je ne vais plus penser à toi »


(Zen)
 
M

Métaphore

Invité
Surderien, je viens de lire certains liens que vous avez donnés précédemment, et j'ai retenu entre autre ces commentaires qui m'ont fait sourire...

- "La nature d'une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires."

De l'extérieur, une interaction peut être considérée comme un échange
ininterrompu d'échanges de messages, mais de l'intérieur, les choses changent :
chacun ponctue ces messages à sa façon.
Exemple 1
Une expérience de psychologie expérimentale sur l'apprentissage, mettant en
oeuvre un rat dans une cage. L'expérimentateur ponctuera la séquence en termes
de stimuli, de renforcements, de réponses. Le fait que le rat appuie sur un levier
au fond de la cage entraînera pour lui l'obtention de nourriture.
Que dire du rat qui pourrait parler et qui dirait "J'ai bien dressé mon
expérimentateur. Chaque fois que j'appuie sur le levier, il me donne à manger"


Le Symptôme comme communication

Dans le même ordre d'idée, c'est le cas du psychothérapeute qui refuse d'accepter
la définition que le patient donne de lui-même, à travers laquelle il cherche
significativement à imposer son jeu relationnel au thérapeute.


...
 
katia (zoulouk)

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L'histoire du rat est excellente.... dans un dressage réciproque....

Chacun a compris les règles de ce jeu et répond à l'attente de l'autre...

N'est ce pas un jeu que l'on essaie de jouer souvent ?

Alors dans le jeu de la thérapie, qui est le soigné... et le soignant ?
 
M

Métaphore

Invité
katia (zoulouk) à dit:
L'histoire du rat est excellente.... dans un dressage réciproque....

Chacun a compris les règles de ce jeu et répond à l'attente de l'autre...

Je dirais que chacun à compris "sa" règle du jeu par rapport à "son" attente.


N'est ce pas un jeu que l'on essaie de jouer souvent ?

La communication est plus compliquée quand rentre en jeu l'aspect émotionnel, voire affectif, (ce qui n'est pas le cas dans l'exemple du rat... :lol:)


Alors dans le jeu de la thérapie, qui est le soigné... et le soignant ?
 
Pieds crouteux

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Je ne chiale plus!!!

est ce fini?

résumé, handicapé par la crainte de la musique et fait ami ami avec un schizo qui en délirant me dorlote comme si j'était son gosse. ce con là, il me guéri de mes excéma et de mes allergies respiratoire et réveille le manque affectif du père et l'attente de partager avec un père copain... et il me lâche par ce que je ne supporte pas la musique et ne le suit donc pas au flunch.

Pleuré 40 jours... "jésus" me console. Je me retrouve dans le passé et dans les bras de papa comme si papa hante le copain (et il ne hante que ce copain, pas un autre), puis je revis ma naissance, je chiale encore, j'ai une adolescence ratée. Avec une nuit de "jésus" je part visiter le passé avec lui et y console tout. J'y découvre qu'un de mes meilleurs copain fut mon père et que nous firent ensemble... que de partager la musique.... il n'a pas aidé enfant ni à la grossesse...
guéri... je peut maintenant écouter de la musique sans émotions exagérée et phénomènes obsessionnels. un handicap qui datait de 14 ans, de depuis la mort de Père en fait...

pourtant pas encore fini je pense... encore un besoin exagéré d'affection... je vais demander à jésus de me tenir dans ses bras la nuit alors que je me met comme en foetus, pour qu'il me console de la vie prénatale... avant de faire les adieux aux père pour libérer ce copain...hanté!

une cérémonie peut être pour dire que c'est fini... du moins ça..

mais il y a cette histore de mort violente par coup de couteau en inde et de mémoire ancestrale de pouce opposable au pieds que je voudrait élucider.
la mémoire de l'orteil opposable est gênante, vraiment, quand je suis dans les arbres il me manque. ça me fait des sensations de membre fantôme, et si je le crispe, c'est l'orteil qui bouge...

et les cigales du sulawesi que j'ai jamais vu, ni entendu en vrai, sur des archives sonores... ça me faisait chialer aussi... c'était chez moi, je le sens... ça me manque.

non... ça ne doit pas être fini la thérapie...
 
yvounet14

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La thérapie finit peut-être le jour où on oublie d'aller voir son thérapeute.
Inconsciemment, on sait qu'on n'a plus besoin d'y aller, alors on loupe le rdv.

Sinon, même le sage sait qu'il n'est pas suffisamment sage et continue d'aller voir un thérapeute, car il a toujours des trucs à travailler sur lui, et qu'un regard hors de ses croyances lui permettra de s'en rendre compte.
 
Pieds crouteux

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j'en suis au stade où il ne semble plus remonter des traumatismes mais il reste encore une envie de combler d'affection le grand vide affectif qui résulte des conséquences d'un traumatisme racine qui a TOUT foirré...

tomber dans le coma et revenir à la vie en étant ABANDONNÉ...

sortit ça... il n'ya plus des tas de trucs qui remontent... c'est peut être le début d'une fin...

mais j'ai encore énormément envie de "mon jésus"...
je veux en fait qu'il me remplisse d'amour pour avoir l'énergie de repartir.
(d'amour en tant qu'affection, une dette que je ressens encore... du fait que traumatisé par ce coma, j'ai été frustré de ne pas recevoir de protection et d'être entouré la nuit en plus des compllications de la vie qu'entraînaient une telle "punition" (interdit de me battre donc sans défence et battu à l'école, j'ai ramassé..


oublier jésus... ça va être dur... mais alors là j'aurais guéri?

je le crois bien... jésus vient de finir sa mission... maintenant, je pense faire... sa connaissance... je le connais à peine... pas eu le temps de discuter... c'était trop à chialer!!!

admirable... ce psychologue... il aura fait exactement... tout ce qu'on ne devrait pas faire... et du coup réussi là ou mes 4 psy précédent ont échoué.

http://ocean.de.bonheur.free.fr/201010. ... avec_jesus
 
tixela

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surderien à dit:
surderien à dit:
Des éléments sur la communication paraxoxale et la double contrainte ici :

http://www.cvconseils.com/Includes/Docs ... cation.pdf

http://www.ressources.be/blog/la_double ... bert_dilts

http://www.hypnosecd.com/renforcement-d ... ienne.html

http://isabellesamyn.e-monsite.com/rubr ... 13511.html

8)

Merci à surderien pour ces liens très intéressants (et à Grégory Bateson :wink: ) ...je me promène dans les archives de ce forum...
Le 2ème lien "la double contrainte par Robert Dilts" parle au paragraphe 1 de "torpeur émotionnelle" pour réduire l'intensité de la relation.

+ bas vous parliez de "pédagogie noire" comme les liens ne s'ouvrent plus je me risque à poster celui d'Alice Miller :cry:
http://isabellesamyn.e-monsite.com/rubr ... 13511.html
:)
 
Pieds crouteux

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JÉSUS était incarné dans un ami qui avait lui aussi un "problème": il est devenu "adulte" et mon "jésus" s'est alors sauvé dans la "peur", infidèle et victime de quelque chose de très bête: une NÉVROSE...

c'est bête.. ça m'a mis dans un... état limite..
il faut faire une thérapie pour me consoler du "jésus qui se sauve" maintenant..

(thérapie précédente arrêtée brutalement par la fuite de "jésus")
 
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