Bonsoir,
Je crois en effet que lorsque le diabète 1 est déclaré, c'est que la partie est jouée depuis bien longtemps (et le pancréas très abîmé ou détruit, le début remontant à un certain nombre de mois auparavant).
En revanche on imagine que des pathologies dans lesquelles l'immunité jouerait un rôle important, pourraient parfaitement être gérées avec le bénéfice d'une participation de prise en charge avec hypnose.
(mais pas forcément seulement avec l'aide de l'hypnose).
Les cas les plus évocateurs concernent les affections cancéreuses (et notamment dans la phase de réaction à une chimiothérapie) ou des maladies auto-immunes (maladies de système à évolution par crises), mais je pense aussi à des maladies infectieuses bien plus banales.
Cependant j'insiste : les objectifs thérapeutiques peuvent être bien plus utiles en considérant (et c'est le plus fréquent) non pas "la disparition de la maladie", mais "le soulagement d'une difficulté" (voir par exemple la question du soulagement de la souffrance, dans des maladies dégénératives connues pour être d'évolution "inguérissable").
Alors pour revenir aux hormones : la particularité des améliorations favorisées par l'hypnose, est que l'on ne sait pas du tout dire si une action "directe" sur les hormones est à évoquer !
Par exemple lorsque les séances ont permis un soulagement radical d'un tableau anxio-dépressif basé sur un état de stress post-traumatique, serait-il sérieux d'avancer que l'on a agi sur le taux de sérotonine ??
... et pourtant il n'est pas exclu que des dosages très fins comme ceux réalisés en recherche, pourraient montrer une différence sur les taux de sérotonine avant /après les séances (sauf que "ça ne prouve rien").
Sauf à prouver... que nous nous faisons des idées bien étranges, sur ce qui mérite le qualificatif de "causes" et de "conséquences"... :wink: :roll: