Dans le domaine de la "santé mentale", comme dans celui de la psychologie, psychothérapie et psychanalyse, le transfert et contre transfert ont la même signification... Enfin, sensiblement quoi... Ce que je veux dire c'est que ces deux choses ont le même sens dans toutes ces disciplines. Je ne veux pas dire que le contre transfert a le même sens que le transfert.
Si je suis trop clair vous me le dites parce que je ne sais plus ou j'en suis... :shock: :lol:
Y'a le transfert négatif et le transfert "positif" ou "amoureux"
Le transfert positif (c'est le plus fréquent) est un "amour" ou un attachement particulier et fort de la part du patient vers le thérapeute. On l'appelle "le transfert" parce que, selon Freud, le patient voit dans le thérapeute, soit le parent du sexe opposé, d'où l'amour dans le sens oedipien, ou le parent du même sexe d'où un amour parent/enfant.
Alors soit le patient voit dans le thérapeute, le parent qu'il a eu ou le parent qu'il n'a pas eu et dont il souffre une carence.
Le transfert négatif est, une haine ou une émotion du même acabit, envers le thérapeute qui , encore ici, est une reproduction d'une relation parentale ou une production d'une réponse à ce que fut la relation parentale.
Bref... À part le fait que tout ça flotte sur la relation thérapeutique, c'est la même chose que l'amour que l'on porte à son ou sa conjointe au début d'une relation, pour ce qui est du transfert "amoureux"
Le contre transfert est la réaction "amoureuse" ou "affectueuse" ou d'attendrissement devant le transfert du patient.
En thérapie analytique, une forme de transfert est pratiquement indispensable. Le contre transfert est plutôt nuisible ou alors il est à gérer très prudemment et de façon serrée.
voilà