Trichotillomanie (Arrachement des cheveux)

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hypnothérapeute-alger

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ALGER
Bonjour

Je voudrais savoir si parmi les Hypnothérapeutes présents dans transe-hypnose; y'aurait pas quelqu'un qui a pris en charge un patient ou patiente souffrant de Trichotillomanie (Arrachement des cheveux).

Si c'est le cas, je lui serait reconnaissant de lui demander la métaphore utilisée, et bien entendu la démarche utilisée.

Cordialement
 
Paul Elie

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lacaune
pour en finir et mettre les points sur les i:
regardez donc dans l'historique des discussions que nous avions il y a de ça quatre ans..... de ce que j'amenais sur la table de la discussion
et de faire le point de comment les choses ont evoluées....
qui a changé d'avis? :D
pas moi!
par contre mes détracteurs ont changés leur fusils d’épaule....et quelque part se sont ralliés a ce que je proposais!
...les inductions rapides.....l'hypno analyse( les 5 phases) etc....
ne l'oublions pas!
 
Ivan Schmitt

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esperence à dit:
et si c'était tout simplement un genre d'appel au secour.

En m'arrachant des cheveux, peut-être que quelqu'un me verra enfin et verra combien je souffre...
Les cheveux représentent la force, la séduction pour une femme........et en se " mutilant " si on peut dire ça comme ça...c'est comme si la personne voulait que ça se voit.
La colère mélée à la souffrance est parfois si grande qu'elle peut se manifester de diverses façons.
" Regardez moi, Aidez moi, Ecoutez moi...aux lieux de me juger ..
Parfois, on met vite une étiquette a quelqu'un, car de nos jours, il faut que ça aille vite.
Ces gens là, ils ont besoin d'être écouté, entendu, rassuré.........
Si , un travail se fait par " Apaisement " il est fort probable que ça l'aider à voir différement.
Non pas en une séance...car cette personne aura son cheminement a faire.
Voilà....... :)
Oui... et quelque part il y a toujours un peu de ça dans n'importe quel symptôme... et dans la trichotillomanie peut-être plus encore.
Comme le disait Castorix, d'un autre coté, c'est souvent le fond qui est important, le "ou en êtes-vous de votre vie" qui alimente le symptôme. Il y a parfois de quoi s'arracher les cheveux !
 
esperence

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Ivan SCHMITT à dit:
esperence à dit:
et si c'était tout simplement un genre d'appel au secour.

En m'arrachant des cheveux, peut-être que quelqu'un me verra enfin et verra combien je souffre...
Les cheveux représentent la force, la séduction pour une femme........et en se " mutilant " si on peut dire ça comme ça...c'est comme si la personne voulait que ça se voit.
La colère mélée à la souffrance est parfois si grande qu'elle peut se manifester de diverses façons.
" Regardez moi, Aidez moi, Ecoutez moi...aux lieux de me juger ..
Parfois, on met vite une étiquette a quelqu'un, car de nos jours, il faut que ça aille vite.
Ces gens là, ils ont besoin d'être écouté, entendu, rassuré.........
Si , un travail se fait par " Apaisement " il est fort probable que ça l'aider à voir différement.
Non pas en une séance...car cette personne aura son cheminement a faire.
Voilà....... :)
Oui... et quelque part il y a toujours un peu de ça dans n'importe quel symptôme... et dans la trichotillomanie peut-être plus encore.
Comme le disait Castorix, d'un autre coté, c'est souvent le fond qui est important, le "ou en êtes-vous de votre vie" qui alimente le symptôme. Il y a parfois de quoi s'arracher les cheveux !

Oui, surtout quand vous pensez qu'en le montrant l'autre sera bcp plus à votre écoute.....
Très souvent quand on laisse trainer nos oreilles, qu'est-ce qu'on entend de la part de ces gens là!
....On me dit que c'est NERVEUX.
et chose étonnante y a un point final après le mot nerveux.
Y de quoi avoir les nerf à vif après .......

d'ou la "compulsion" exprimé par Arobaz .
La personne à la base veut que ça se sache, d'ou un petit plaisir envers soi même, c'est de ne pas faire comme certains en le cachant.
Mais, même en le montrant......Déception .
- je ne me sens pas écouté, on ne me voit pas....... :cry:

** Il y a surement quelque chose à faire....... :wink: :)
non pas QUE du coté du patient, mais du coté du thérapeute.
Quand ça marche pas dans un sens, alors on essai de l'autre,
Puis on travaille "Ensemble "......sourire.
 
Arobaz

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Et cependant Esperence ,la personne que j'avais reçu cachait ses cheveux (du moins les trous)et seule sa proche famille était au courant .
 
Ivan Schmitt

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De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...
 
Paul Elie

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lacaune
généralisations, conjonctures.....ça se voit que vous n'avez aucune expérience avec ce genre de clients!
 
Ivan Schmitt

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paulelie à dit:
généralisations, conjonctures.....ça se voit que vous n'avez aucune expérience avec ce genre de clients!
Certainement. D'ailleurs, vous avez probablement des contributions plus spécifiques à nous apporter...
 
I

Intemporelle

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Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

Curieux cette réponse pour laquelle je ne partage absolument pas ce point de vue, c'est méconnaître la structure de construction psycho-physiologique...
 
Ivan Schmitt

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Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

Curieux cette réponse pour laquelle je ne partage absolument pas ce point de vue, c'est méconnaître la structure de construction psycho-physiologique...
De fait, vous allez donc m'expliquer en quoi vous ne partagez pas ce point de vue...
 
I

Intemporelle

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Ivan SCHMITT à dit:
Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

Curieux cette réponse pour laquelle je ne partage absolument pas ce point de vue, c'est méconnaître la structure de construction psycho-physiologique...
De fait, vous allez donc m'expliquer en quoi vous ne partagez pas ce point de vue...

Si j'avais le temps nécessaire, je le ferais avec plaisir, mais vu votre remarque, cela me demanderais beaucoup de temps... désolée...
 
HYPNOMED

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Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

Curieux cette réponse pour laquelle je ne partage absolument pas ce point de vue, c'est méconnaître la structure de construction psycho-physiologique...
De fait, vous allez donc m'expliquer en quoi vous ne partagez pas ce point de vue...

Si j'avais le temps nécessaire, je le ferais avec plaisir, mais vu votre remarque, cela me demanderais beaucoup de temps... désolée...

Lamentables ces propos d'Intempourelle !

elle botte en touche à chaque balle intéressante :

la structure de construction psychophysiologique !

mais pas le temps d'en dire plus comme d'hab

ou elle en est bien incapable, ou elle n'est pas pédagogue, ou les deux +++

Foutage de gueule !

:(
 
I

Intemporelle

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HYPNOMED à dit:
Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
Intemporelle à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

Curieux cette réponse pour laquelle je ne partage absolument pas ce point de vue, c'est méconnaître la structure de construction psycho-physiologique...
De fait, vous allez donc m'expliquer en quoi vous ne partagez pas ce point de vue...

Si j'avais le temps nécessaire, je le ferais avec plaisir, mais vu votre remarque, cela me demanderais beaucoup de temps... désolée...

Lamentables ces propos d'Intempourelle !

elle botte en touche à chaque balle intéressante :

la structure de construction psychophysiologique !

mais pas le temps d'en dire plus comme d'hab

ou elle en est bien incapable, ou elle n'est pas pédagogue, ou les deux +++

Fouteuse de gueule !

:(

Ben oui je ne passe pas ma vie sur le forum moi... :lol:

Et même si j'avais le temps, je ne sais pas trop si je ferais un cours, à prendre ou à laisser... :arrow:

Je sais ce que je vaux, le reste m'est bien égal...
:10:
 
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Cette réponse ne fait que confirmer qu' Intemporelle n’a pas de temps mais qu'elle aime perdre son temps sur ce forum à se foutre du monde !

:twisted:

Et elle confirme que c'est sa façon à elle de pratiquer l'hypnose : :10:
 
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Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs

Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi.

Sans attente de feed back empathique, au contraire !

:twisted:
 
Ivan Schmitt

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HYPNOMED à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs

Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi.

Sans attente de feed back empathique, au contraire !

:twisted:
Freud voyait une proximité (voire une même origine) entre la pulsion de vie et la pulsion de mort...
D'une certaine manière, la pulsion de vie est constructive, positive ; la pulsion de mort, destructrice, négative. Sans la pulsion de mort que Freud considère comme une découverte majeure de la psychanalyse, il est difficile d'expliquer le masochisme et les comportements de répétition.
Personnellement, je crois que c'est souvent lié à une tentative de maîtrise : le même cauchemar revient parce qu'on tente de le maîtriser. On aime sa douleur, parce que c'est une manière d'en faire quelque chose. On répète les mêmes erreurs pour mieux comprendre comment les éviter.
En tout cas, c'est un recadrage positif à faire, en thérapie.

Inversement, les répétitions du sadique, par exemple, même si elles témoignent d'une agressivité, sont également le signe d'un esprit perturbé et souffrant. C'est bien évident... Le sadique nuit aux autres, mais à la fin du compte, en premier lieu, il se nuit à lui-même.
 
papusza

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HYPNOMED à dit:
Cette réponse ne fait que confirmer qu' Intemporelle n’a pas de temps mais qu'elle aime perdre son temps sur ce forum à se foutre du monde !

:twisted:

Et elle confirme que c'est sa façon à elle de pratiquer l'hypnose : :10:


+ 1 gros foutage de gueule !

Moi aussi je grimpe sur le sommet de l'Everest, tous les ans... j'ai lu quelques livres d'alpinisme, mais ne m'en demandez pas plus, j'ai pas de temps à perdre avec vous.

C'est à s'arracher les cheveux ! "Et ça me gave sérieux" ce comportement à la noix des pseudo alpinistes.

Il ne me reste qu'à promener mes guêtres ailleurs au lieu d'être maso à essayer de pouvoir supporter Intemporelle.
 
papusza

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Ivan SCHMITT à dit:
HYPNOMED à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé. De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas... Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...
C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi. Sans attente de feed back empathique, au contraire ! :twisted:


Les propos d'Ivan sur la souffrance ( et le plaisir de la surmonter) sont emplis de bon sens.

J'ai tenté un arrachage de cheveux. Ca crée un picotement. Le ressenti que j'en ai, à le faire, (juste pour essai), c'est que ça me donne l'impression de plus sentir mon corps, de plus exister, un sorte de réveil, d'adrénaline... (et qu'est ce qu'un cheveu ça tient bien !)

Arriver directement à l'effet produit, à demander au sujet, par un autre chemin.

Rien de perdu, tout de gagné.
 
surderien

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papusza à dit:
HYPNOMED à dit:
Cette réponse ne fait que confirmer qu' Intemporelle n’a pas de temps mais qu'elle aime perdre son temps sur ce forum à se foutre du monde !

:twisted:

Et elle confirme que c'est sa façon à elle de pratiquer l'hypnose : :10:


+ 1 gros foutage de gueule !

Moi aussi je grimpe sur le sommet de l'Everest, tous les ans... j'ai lu quelques livres d'alpinisme, mais ne m'en demandez pas plus, j'ai pas de temps à perdre avec vous.

C'est à s'arracher les cheveux ! "Et ça me gave sérieux" ce comportement à la noix des pseudo alpinistes.

Il ne me reste qu'à promener mes guêtres ailleurs au lieu d'être maso à essayer de pouvoir supporter Intemporelle.

Peut-être que c'est çà aussi la problématique des trichillomanes : attendre qu'on les aide à trouver les éléments qu'ils n'arrivent pas à trouver...

Puissent -ils alors tomber sur le bon thérapeute...

Qui ne soit pas intemporellement rétentionniste de son savoir !

Car alors, pas de risque qu'il s'arrache les cheveux de ne pas le comprendre !

.
 
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Intemporelle

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Le foutage de gueule ce n'est pas le fait de ne pas expliquer en détail, car j'interviens suffisamment
sur des pots pour donner mon idée sur un sujet, en le développant parfois suivant mon temps
disponible et mon envie...
mais le foutage de gueule c'est plutôt votre acharnement à tous à galvauder mes
réponses ce qui démontre clairement votre manque de savoir, car quand je reprends la suite
des messages, et que je lis :

:arrow: Personnellement, je crois que c'est souvent lié à une tentative de maîtrise :
le même cauchemar revient parce qu'on tente de le maîtriser. On aime sa douleur,
parce que c'est une manière d'en faire quelque chose. On répète les mêmes erreurs
pour mieux comprendre comment les éviter


:? Effectivement, il faudrait que certains aient un minimum de connaissances de psychologie Jungienne (entre autre...) pour
se comprendre.
 
Ivan Schmitt

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Intemporelle à dit:
Le foutage de gueule ce n'est pas le fait de ne pas expliquer en détail, car j'interviens suffisamment
sur des pots pour donner mon idée sur un sujet, en le développant parfois suivant mon temps
disponible et mon envie...
mais le foutage de gueule c'est plutôt votre acharnement à tous à galvauder mes
réponses ce qui démontre clairement votre manque de savoir, car quand je reprends la suite
des messages, et que je lis :

:arrow: Personnellement, je crois que c'est souvent lié à une tentative de maîtrise :
le même cauchemar revient parce qu'on tente de le maîtriser. On aime sa douleur,
parce que c'est une manière d'en faire quelque chose. On répète les mêmes erreurs
pour mieux comprendre comment les éviter


:? Effectivement, il faudrait que certains aient un minimum de connaissances de psychologie Jungienne (entre autre...) pour
se comprendre.
Intemporelle ; je ne sais pas à qui s'adresse ce message... si c'est aux autres, à moi, ou à tout le monde. Personnellement, je suis sensible aux arguments et pour l'instant je peine plutôt à comprendre ce que vous voulez dire. Que certains soient méconnaissant de la psychanalyse Jungienne est une possibilité. Qu'ils soient stupides également. C'est à peu près autant possible que de dire qu'ils sont intelligents ou surdoués.
Je vous ai demandé d'argumenter votre dernier post et vous n'aviez pas le temps (ou pas l'envie ? de me faire un cours ? Je ne sais pas... mais peu importe). Est-ce que vous voudriez avoir l'obligeance d'argumenter votre point de vue pour ce message ?
Je crois que parfois on parle dans le vide, dans ce forum ; c'est comme si on disait : "ah, ça j'aime, ça j'aime pas... ça c'est bien, ça c'est mal". Franchement, je m'en fiche. Si l'un ou l'autre à quelque chose à dire qu'il se prenne le temps de l'exprimer, de l'expliquer, de le justifier afin que nous puissions en parler.
Je suis hypnotiseur et, depuis longtemps, l'absence d'argumentation n'a plus aucune prise sur moi. Ca hypnotisera certaines personnes, mais pas moi.
 
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Intemporelle

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:arrow: Intemporelle ; je ne sais pas à qui s'adresse ce message... si c'est aux autres, à moi, ou à tout le monde.

A tous ceux qui se reconnaitront. :idea:

Pour le reste,je pense que vous me connaissez depuis un petit moment,
et que j'interviens suffisamment sur le forum, j'ai déjà parlé des schémas erronés, de la structure de la personnalité, etc...

Donc ce que vous dites au sujet des souffrances et du masochisme, je ne suis pas du tout
d'accord...

De là à vous expliquer le pourquoi du comment, je n'ai pas le temps... et mes explications sont au fur et à mesure des posts, donc à vous de suivre ou pas si vous y portez de l'intérêt ou pas !

Par ailleurs, vous dites être hypnotiseur depuis longtemps, ce genre de message n'a aucune prise sur moi !

Sur ce je retourne à mes activités. :D
 
surderien

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HYPNOMED à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs

Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi.

Sans attente de feed back empathique, au contraire !

:twisted:
Freud voyait une proximité (voire une même origine) entre la pulsion de vie et la pulsion de mort...
D'une certaine manière, la pulsion de vie est constructive, positive ; la pulsion de mort, destructrice, négative. Sans la pulsion de mort que Freud considère comme une découverte majeure de la psychanalyse, il est difficile d'expliquer le masochisme et les comportements de répétition.
Personnellement, je crois que c'est souvent lié à une tentative de maîtrise : le même cauchemar revient parce qu'on tente de le maîtriser. On aime sa douleur, parce que c'est une manière d'en faire quelque chose. On répète les mêmes erreurs pour mieux comprendre comment les éviter.
En tout cas, c'est un recadrage positif à faire, en thérapie.

Inversement, les répétitions du sadique, par exemple, même si elles témoignent d'une agressivité, sont également le signe d'un esprit perturbé et souffrant. C'est bien évident... Le sadique nuit aux autres, mais à la fin du compte, en premier lieu, il se nuit à lui-même.

Peut-être qu'il y a l'envie de vivre, la peur de la mort et la pulsion de mort

Mais la peur de la vie amène la personne à se retrancher vers la non vie et à être attirée par la mort finalement !

une confusion des genres qui amène à se fourvoyer gravement

l'hypnose permet alors de déclencher une confusion thérapeutique pour faire la part des choses et restaurer confiance

8)


Mais je n'ai pas non plus le temps de détailler le pourquoi du comment...

je retourne à mes activités...

:lol:
 
Ivan Schmitt

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Intemporelle à dit:
:arrow: Intemporelle ; je ne sais pas à qui s'adresse ce message... si c'est aux autres, à moi, ou à tout le monde.

A tous ceux qui se reconnaitront. :idea:

Pour le reste,je pense que vous me connaissez depuis un petit moment,
et que j'interviens suffisamment sur le forum, j'ai déjà parlé des schémas erronés, de la structure de la personnalité, etc...
Certainement
Donc ce que vous dites au sujet des souffrances et du masochisme, je ne suis pas du tout
d'accord...
Dommage !
De là à vous expliquer le pourquoi du comment, je n'ai pas le temps...
Ca ira, j'ai mes propres opinions...
et mes explications sont au fur et à mesure des posts, donc à vous de suivre ou pas si vous y portez de l'intérêt ou pas !
Je prêterais attention à vos arguments
Par ailleurs, vous dites être hypnotiseur depuis longtemps, ce genre de message n'a aucune prise sur moi !
Effectivement, je suis aussi un menteur.

Sur ce je retourne à mes activités. :D
J'espère qu'au moins vous vous amusez bien, intemporelle !
;-)
 
Ivan Schmitt

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Ivan SCHMITT à dit:
HYPNOMED à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
De toute manière, qu'ils cachent les cheveux ou non, ce que nous discutons ici est fréquent pour beaucoup de maladies : souffrir, c'est souvent aussi le plaisir d'être consolé.
De là à se transformer en martyr, parfois il n'y a qu'un pas...
Toutes les maladies font souffrir, au même titre que toutes les souffrances font souffrir. Mais, dans toute souffrance, il y a aussi une attirance un peu masochiste, qu'il s'agissent du plaisir de vaincre la souffrance, de la supporter, d'être consolé, d'être nostalgique, d'être écouté, d'être important etc...

C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs

Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi.

Sans attente de feed back empathique, au contraire !

:twisted:
Freud voyait une proximité (voire une même origine) entre la pulsion de vie et la pulsion de mort...
D'une certaine manière, la pulsion de vie est constructive, positive ; la pulsion de mort, destructrice, négative. Sans la pulsion de mort que Freud considère comme une découverte majeure de la psychanalyse, il est difficile d'expliquer le masochisme et les comportements de répétition.
Personnellement, je crois que c'est souvent lié à une tentative de maîtrise : le même cauchemar revient parce qu'on tente de le maîtriser. On aime sa douleur, parce que c'est une manière d'en faire quelque chose. On répète les mêmes erreurs pour mieux comprendre comment les éviter.
En tout cas, c'est un recadrage positif à faire, en thérapie.

Inversement, les répétitions du sadique, par exemple, même si elles témoignent d'une agressivité, sont également le signe d'un esprit perturbé et souffrant. C'est bien évident... Le sadique nuit aux autres, mais à la fin du compte, en premier lieu, il se nuit à lui-même.

Peut-être qu'il y a l'envie de vivre, la peur de la mort et la pulsion de mort

Mais la peur de la vie amène la personne à se retrancher vers la non vie et à être attirée par la mort finalement !

une confusion des genres qui amène à se fourvoyer gravement

l'hypnose permet alors de déclencher une confusion thérapeutique pour faire la part des choses et restaurer confiance

8)


Mais je n'ai pas non plus le temps de détailler le pourquoi du comment...

je retourne à mes activités...

:lol:
Parfois la peur de la mort entraîne le désir de vivre. Mais la peur de la mort, empêche également de vivre pleinement. Alors, on peut tenter de maîtriser également la peur de la mort, mais, parfois on en perd ainsi la virulence du désir de vivre.
La compulsion a également ce quelque chose de paradoxal : on déteste ce qu'on fait et en même temps, parce qu'on le fait ou peut-être parce que ça vient de soi, on en tire, à bien y regarder, quelque chose d'agréable, d'apaisant (comme le fait d'ôter des chaussures trop étroites qu'on continue à mettre régulièrement). Plus que jamais, on se sent aussi être le robot de soi-même.
Je me souviens d'une personne qui souffrait d'un dédoublement de personnalité. Il entrait en transe (une transe de colère) cassait tout... puis perdait totalement le souvenir de ce qu'il avait fait. Lorsqu'il revenait à lui il regrettait amèrement... A un détail près : lorsqu'il en parlait, on voyait bien qu'il y avait pris plaisir ; non verbalement, il le montrait. Par exemple, il décrivait l'horreur de sa violence comme s'il avait été un vrai superman... J'en suis sur, quelque part, ça lui plaisait... aussi.
 
castorix

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Bonjour,

Je voudrais essayer de commenter certains points de vue, donner une proposition alternative qui conviendra ou pas.
En espérant ne pas être confus.
J'essaie de répondre à certaines affirmations faites "en général", et si besoin plus tard je pose un exemple concret.

HYPNOMED à dit:
C'est difficile à l'admettre, mais la jouissance "masochiste" est souvent présente dans certains types de comportements autoagressifs répétitifs

Dans la mise en danger ordalique, c'est le même principe aussi.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une jouissance.
Le fait que quelqu'un produise un comportement qui, d'un autre côté, le fait souffrir (ou ferait souffrir quiconque au point que d'ordinaire personne ne réalise cela) ne signifie pas que cela lui fasse plaisir, à lui.

Le fait qu'en le racontant il jouisse de l'effet produit (se complaire dans le regard de l'autre, du fait de l'émotion constatée) ne signifie pas non plus qu'au moment où le comportement (se faire du mal) est produit, il soit content de se faire cela à lui-même.
Exemple : la personne qui se scarifie. Le temps de la scarification n'est pas le même temps que celui où l'on exhibe, comme avec une fierté provocatrice, les cicatrices (ou même les pansements encore frais).

Le fait qu'une personne répète un comportement de manière compulsive ne signifie pas que ce comportement a, aujourd'hui, le même sens pour lui que "la première fois" où il a été produit.
Exemple : la différence entre une 1ère tentative de suicide (désolé de parler de ça, je n'insisterai pas) et (le cas échéant) les suivantes, pour une personne qui aurait rencontré des réactions familiales multiples et variées susceptibles de produire des "bénéfices secondaires" paradoxaux ;
mais également, susceptibles de générer de nouvelles croyances dysfonctionnelles, dans lesquelles le comportement du geste auto-agressif n'a plus de valeur centrale comme geste auto-agressif, mais le rôle de déclencheur d'une réaction chez ses proches.

Dans ce cas, une théorie qui commente le geste du sujet sans inclure l'influence sur lui des réactions que ses proches ont eue, qui ont favorisé finalement une répétition du geste (je simplifie un peu), ne serait pas pour moi une théorie utile.


Ivan SCHMITT à dit:
(...) Sans la pulsion de mort que Freud considère comme une découverte majeure de la psychanalyse, il est difficile d'expliquer le masochisme et les comportements de répétition. (...)
On aime sa douleur, parce que c'est une manière d'en faire quelque chose.

Voici un bon exemple d'un modèle théorique simplificateur que je ne parviens pas du tout à trouver utile dans mon travail.

Tout se passe comme si (à mon sens) Freud avait inventé une soi-disant pulsion (par une simplification extrême, une réduction théorique à un concept philosophique, de faits et d'enjeux interrelationnels complexes en pratique) qui lui permette d'expliquer ce qu'il ne comprenait pas.

Jusqu'ici c'est normal et c'est même (me répondent mes amis psychanalystes) le principe d'une découverte ! :)

Oui sauf que je ne trouve aucune utilité au maniement du concept.

Je sais aussi que l'on pourrait me répondre, à la fin de mon message, que ce que je développe n'annule pas tout l'intérêt de cette simplification freudienne. Les deux reproches sont plus précis que cela :
1) Freud invente un concept philosophique fantaisiste (une métaphore donc ?) et le pose en découverte scientifique majeure
2) il n'en découle aucune proposition d'action, i.e. de méthode thérapeutique, de manière d'amener vers une amélioration.
C'est pour cela que je donne un exemple concret ensuite, pour que cela se comprenne...

Je me sens bien plus porté par les conceptions de la Thérapie des Schémas de Young.

Mais là il est trop délicat d'évoquer partiellement cette théorie. Aussi un seul exemple.

Une jeune personne (P) se scarifie (cicatrices de 15 cm de long ; 10 à 15 en additionnant les deux avant-bras).
Mon collègue psychanalyste : « c’est une manifestation de sa pulsion de mort »
un collègue, autre branche psychanalytique : « c’est sa manière lorsqu'elle ne peut inscrire dans le symbolique, du fait du principe de forclusion, de surinvestir la sphère physique pour faire barrage à sa souffrance dans la sphère psychique »
et cœtera, et cœtera…

Le cas de cette personne, examiné au crible de la thérapie des Schémas, a rapporté un trouble de la personnalité sévère de type frontière (reprenant les critères du DSM). Dans lequel s'exprime (ici) un mode Auto-tranquilliseur détaché, qui est en fait un mode d'évitement (des pensées pénibles qui l'habitent à ce moment).
Mais aussi un Mode de Parent punitif, qui est un mode de Compensation cette fois ; se traduisant par des pulsions agressives,
a) sur soi-même (se punir car on n'a pas réussi à sauver un proche, lors d'un accident grave, il y a des années)
b) sur autrui, et le P dit alors que l'autre n'a pas respecté (le règlement, en gros).
Donc : l'auto-agressivité n'est pas toujours produite sur le même mode ; le thérapeute n'a pas avantage à y "réagir" de la même manière (Young nous guide là-dessus, Freud pas du tout).

Par ailleurs notre P entend des voix. Celles-ci l'insécurisent en lui disant qu'il a mal agi (voir le Parent punitif) ou lui enjoignent d'agresser une personne (et là tout le monde s'inquiète et réagit mal ! :cry: ).

Une démarche Rogerienne permet, avec ce P, de nouer une alliance thérapeutique.
La Thérapie des Schémas me permet ensuite, en pratique, après échec des stratégies simples et habituelles, de repérer quelques principes et de définir des axes dans la prise en charge.
En effet Young a formulé des propositions assez précises pour que cela permette d'accompagner la personne dans une méthode (personnalisée mais bien guidée).
Au passage, je n'ai pas négligé d'employer parfois une séance de type PNL carrément, pour surmonter un incident.
A d'autres moments, un emploi de l'hypnose (en conversationnel) m'a été "indispensable" (= je n'aurais pas eu de facilité à dépasser le moment sans cet emploi).
Parfois je propose une séance d'analyse fonctionnelle typiquement TCC : en Grille, et volontiers aussi le modèle ABC (thérapie cognitive des troubles psychotiques).

Donc l'hypnose, OUI à certaines phases bien sûr.
Mais les notions freudiennes ne m'apportent rien dans ces situations complexes...

J'espère ne pas m'être trop écarté du sujet (trichotillomanie = compulsion de nature auto-mutilatoire dans le principe), en fait mon exemple pousse juste un peu plus loin dans le symptôme impressionnant, pour mieux en expliquer les principes que je peux y rencontrer.

Mais une hypnose du type « et vous ressentirez, chaque fois que votre main saisira un cheveu, une sensation désagréable qui vous fera le lâcher... » eh bien non merci...
 
castorix

castorix

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Bonjour paulelie,

paulelie à dit:
...ces discussions sans fin alimentées par des amateurs (...)
vous bricolez.....
il faut bien sur faire une anamnèse sérieuse avant de faire un diagnostic ....mais statistiquement il est reconnu que les phénomènes d'automutilation sont en rapport avec des traumatisme d'abus.... et pas seulement sexuels (...)

Eh bien je suis d'accord, c'est là un point commun très souvent (pour ne pas dire toujours) rencontré que des antécédents d'abus (en anglais US abuse = maltraitance, non ?)


paulelie à dit:
les docs vont prendront l'exclusivité de la pratique....et deviennent l'autorité.....d'une pratique en contradiction avec la médecine occidentale et capitaliste basée sur le profit médicamenteux.....
comment peut on vous faire confiance?

Hmmm, pas de danger, il faudrait que le désordre actuel (manque d'organisation des filières de psychothérapie, d'ailleurs très mal connues aussi) s'apaise.

Il faudrait aussi qu'il devienne possible, en dehors de quelques privilégiés, de se payer facilement des séances avec des professionnels (en admettant que ceux-ci soient bien formés, expérimentés et efficaces bien sûr).

Je n'ose pas sourire de cela Paulelie car je crois que c'est (encore) de l'utopie...

Il se pourrait donc que pour le moment chacun continue à faire de son mieux, sans plus...

sans même un complot caché... :wink:
(private joke)
 
surderien

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Une réponse courte à Castorix que je remercie de son message : le flash masochiste tout comme le flash ordalique ne déclenche-t-il pas une jouissance instantanée ?

savoir pourquoi ce flash peut être obtenu préférentiellement par cette technique est psychanalytiquement intéressant...

mais montrer hypnotiquement comment ce type de ressenti peut-être retrouvé dans des activités moins dangereuses et bien plus ordinaires l'est encore bien plus...

:)
 
Ivan Schmitt

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Merci Castorix d'avoir pris le temps d'exposer votre point de vue avec pertinence, même si vous ne partagez pas le mien...
J'aimerais préciser plusieurs points :

1° Il y a bien des choses qui m'énervent en matière de psychanalyse et je n'ai même pas envie d'en débattre maintenant. D'un autre coté, j'essai aussi de faire la part des choses et même si je suis loin d'ériger la psychanalyse ou la pulsion de mort en monument... le concept de pulsion de mort, est assez intéressant, au moins en partie...
2° Pour l'interprétation de la thérapie des schémas, (bien d'autres interprétations sont possibles, sans forcément passer par la pulsion de mort) c'est également intéressant. Idem pour le masochisme. Toutefois, il n'y a pas qu'une manière de l'envisager.
3° La psychanalyse est une image de ce qui se passe... autant que l'est la thérapie des schémas, autant que l'est la PNL (les psychanalystes n'en sont pas très conscient, les PNListes en sont très conscients et les schémas thérapeutes, je me le demande, parfois. )
4° Moi aussi, je pense qu'est vrai, ce qui est utile (utile, vous l'avez fréquemment répété) et avant tout, moi aussi, je suis plutôt de nature pragmatique.

Malgré tout, je pense que le concept de masochisme ou de pulsion de mort, présente sont intérêt... (toute proportion gardé, bien entendu...).
En quoi ? D'abord, c'est parfois une manière d'aider la personne à se réapproprier son symptome... comme par exemple, une personne colérique peut se réapproprier sa colère plutôt que de penser qu'elle ne vient pas d'elle. Ensuite, cette explication vaut autant que le mode auto punitif de la schéma thérapie...(même si, d'accord, la schéma thérapie le dit plus joliment). On dit aussi la même chose, lorsqu'on parle transe, de dissociation, d'automatisme inconscient retourné contre soi... ou même lorsqu'on parle de paradoxe. Et, au-delà des guerres d'écoles, je trouve intéressant de s'en rendre compte.

Papusza, l'a d'ailleurs bien décrit, lorsqu'il a tenté de se tirer les cheveux : on déclenche une sécrétion de noradrénaline, peut-être même de dopamine, voire même, à la fin du compte de l'endorphine. Mais ce n'est la qu'une autre image (neurologique) du même problème.
Est-ce que je me trompe, si je dis que le sport peut rendre accroc ? Pourtant le sport fait souffrir....

En fait, je suis d'accord avec vous Castorix... seulement, je ne suis pas sur qu'il s'agisse d'une proposition alternative : a mon sens, votre point de vue, et ceux que vous citez sont complémentaires.

Vous savez, moi aussi, j'ai fréquenté des courants et des écoles intégratives ;-)
 
papusza

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Arrachez vous quelques cheveux Castorix, ou Ivan ou les autres et observez la sensation que cela vous fait, le plus honnêtement possible.

Ou mordez vous un petit peu.

Que se passe t'il ?

Ou va votre concentration ? Arrachez vous des cheveux au milieu d'uneconversation, vers quoi vos pensées s'orientent elles ?

Si je devais donner une explication, c'est celle qui consiste à se réapproprier son corps, c'est se rendre compte du fait d'être en vie.

De "jouir" peut être.

Il y a d'autres moyens d'y arriver comme le dit Surderien.

La notion d'auto punition est assez discutable et pas toujours appropriée.

Se mutiler c'est se sentir vivre, c'est se faire revivre.

Je plaide pour se faire vivre autrement.
 
papusza

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Même une hypnose du type à chaque fois que vous attraperez un de vos cheveux, vous serez amené à le lâcher immédiatement peut tout à fait faire disparaitre ce symptôme.

Pourquoi pas ?

Tout peut marcher en hypnose comme absolument rien !

Même attacher un corbeau tête à l'envers sur une branche d'arbre, si c'est un système de croyance compatible avec celui de la personne.

Notre avis importe peu finalement.

Peut etre "faut" il lâcher son égo et le "je pense que" pour pratiquer l'hypnose et s'adapter à tout à chacun.

Et si vous vous rasez les cheveux (boule à zéro) vous ne pourrez plus rien vous arrachez. Peut etre même serez vous si content qu'ils repoussent que vous les laisserez tranquille !
 
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