Merci Castorix d'avoir pris le temps d'exposer votre point de vue avec pertinence, même si vous ne partagez pas le mien...
J'aimerais préciser plusieurs points :
1° Il y a bien des choses qui m'énervent en matière de psychanalyse et je n'ai même pas envie d'en débattre maintenant. D'un autre coté, j'essai aussi de faire la part des choses et même si je suis loin d'ériger la psychanalyse ou la pulsion de mort en monument... le concept de pulsion de mort, est assez intéressant, au moins en partie...
2° Pour l'interprétation de la thérapie des schémas, (bien d'autres interprétations sont possibles, sans forcément passer par la pulsion de mort) c'est également intéressant. Idem pour le masochisme. Toutefois, il n'y a pas qu'une manière de l'envisager.
3° La psychanalyse est une image de ce qui se passe... autant que l'est la thérapie des schémas, autant que l'est la PNL (les psychanalystes n'en sont pas très conscient, les PNListes en sont très conscients et les schémas thérapeutes, je me le demande, parfois. )
4° Moi aussi, je pense qu'est vrai, ce qui est utile (utile, vous l'avez fréquemment répété) et avant tout, moi aussi, je suis plutôt de nature pragmatique.
Malgré tout, je pense que le concept de masochisme ou de pulsion de mort, présente sont intérêt... (toute proportion gardé, bien entendu...).
En quoi ? D'abord, c'est parfois une manière d'aider la personne à se réapproprier son symptome... comme par exemple, une personne colérique peut se réapproprier sa colère plutôt que de penser qu'elle ne vient pas d'elle. Ensuite, cette explication vaut autant que le mode auto punitif de la schéma thérapie...(même si, d'accord, la schéma thérapie le dit plus joliment). On dit aussi la même chose, lorsqu'on parle transe, de dissociation, d'automatisme inconscient retourné contre soi... ou même lorsqu'on parle de paradoxe. Et, au-delà des guerres d'écoles, je trouve intéressant de s'en rendre compte.
Papusza, l'a d'ailleurs bien décrit, lorsqu'il a tenté de se tirer les cheveux : on déclenche une sécrétion de noradrénaline, peut-être même de dopamine, voire même, à la fin du compte de l'endorphine. Mais ce n'est la qu'une autre image (neurologique) du même problème.
Est-ce que je me trompe, si je dis que le sport peut rendre accroc ? Pourtant le sport fait souffrir....
En fait, je suis d'accord avec vous Castorix... seulement, je ne suis pas sur qu'il s'agisse d'une proposition alternative : a mon sens, votre point de vue, et ceux que vous citez sont complémentaires.
Vous savez, moi aussi, j'ai fréquenté des courants et des écoles intégratives ;-)