
hypnothérapeute-alger
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Ivan SCHMITT à dit:(...)
Malgré tout, je pense que le concept de masochisme ou de pulsion de mort, présente sont intérêt... (toute proportion gardé, bien entendu...).
En quoi ? D'abord, c'est parfois une manière d'aider la personne à se réapproprier son symptome... comme par exemple, une personne colérique peut se réapproprier sa colère plutôt que de penser qu'elle ne vient pas d'elle.
Ivan SCHMITT à dit:Est-ce que je me trompe, si je dis que le sport peut rendre accro ? Pourtant le sport fait souffrir....
Ivan SCHMITT à dit:à mon sens, votre point de vue, et ceux que vous citez sont complémentaires.
Vous savez, moi aussi, j'ai fréquenté des courants et des écoles intégratives ;-)
papusza à dit:Arrachez vous quelques cheveux Castorix, ou Ivan ou les autres et observez la sensation que cela vous fait, le plus honnêtement possible.
Ou mordez vous un petit peu.
Que se passe t'il ?
Ou va votre concentration ? Arrachez vous des cheveux au milieu d'uneconversation, vers quoi vos pensées s'orientent elles ?
Si je devais donner une explication, c'est celle qui consiste à se réapproprier son corps, c'est se rendre compte du fait d'être en vie.
De "jouir" peut être.
Il y a d'autres moyens d'y arriver comme le dit Surderien.
La notion d'auto punition est assez discutable et pas toujours appropriée.
Se mutiler c'est se sentir vivre, c'est se faire revivre.
Je plaide pour se faire vivre autrement.
Certains aspects de la théorie psychanalytique font échos à mon propre système de référence... à ce que j'ai compris et perçu de la psychologie.castorix à dit:En tout cas, quel usage peut faire un disciple de freud de cette Pulsion bien encombrante ? en quoi la théorie psychanalytique guide-t-elle vers une intervention utile, sur la base de la Pulsion destructrice ??
C'est l'absence complète de cette lisibilité qui me ferait me détourner de la psychanalyse.
Ivan SCHMITT à dit:Est-ce que je me trompe, si je dis que le sport peut rendre accro ? Pourtant le sport fait souffrir....
Je me permets de rebondir, de la manière qui me viendrait si un P me disait "le sport fait souffrir..."
Parce que, "le sport fait souffrir..." est un cumul d'omissions de références et mérite le qualificatif (PNL) d'équivalence complexe...
Eh bien, je peux travailler avec une personne sur de tels propos (s'il le dit, en parlant de lui-même, on va dérouler ce fil) mais je ne sais personnellement pas en tirer quelque chose de global qui serait valable pour tous...
Ivan SCHMITT à dit:(...) Parce que le négatif a une fonction, une utilité : et la capacité de percevoir le négatif, nous en avons besoin pour survivre. Vous le voyez, nous sommes très exactement dans l'équivalence complexe... enfin, l'équivalence complexe que l'on tenterait de simplifier. D'un coté la pulsion de vie, de l'autre la pulsion de mort. Le positif et le négatif. (...)
Merci pour cette petite précision, et c'est parfois important d'être précis. Dans la mesure ou, historiquement, le terme d'équivalence complexe est inventé dans le cadre du méta modèle, il s'emploi de préférence pour qualifier une séquence verbale qui provoquerait un implicite du type A = Bcastorix à dit:Bonsoir, une petite préciision avant de disparaître de la discussion pour un moment :
Ivan SCHMITT à dit:(...) Parce que le négatif a une fonction, une utilité : et la capacité de percevoir le négatif, nous en avons besoin pour survivre. Vous le voyez, nous sommes très exactement dans l'équivalence complexe... enfin, l'équivalence complexe que l'on tenterait de simplifier. D'un coté la pulsion de vie, de l'autre la pulsion de mort. Le positif et le négatif. (...)
Sur cette formule, je voulais parler de la notion PNL d'équivalence complexe.
Il s'agit d'une catégorie d'expressions étudiées dans l'approche du Méta-modèle (voir cette rubrique dans les ouvrages de PNL, comme : "derrière la magie, la PNL" de Cayrol et Saint-Paul).
plus simple (trop simple !!) mais à lire d'un clic et en 6 lignes, une approche ici :
http://fr.toluna.com/opinions/993911/La ... iction.htm descendre à : Equivalence complexe
Donc dans notre discussion, la formule qui pourrait mériter un qualificatif d'équivalence complexe serait plutôt :
« l'effort sportif jusqu'à la douleur, c'est du masochisme »
un peu comme dans la phrase : « si mon mari m'aimait vraiment, il ne critiquerait pas ma nouvelle coiffure ». :roll:
Ici je ne compare bien sûr pas le sens de la phrase, mais la nature du processus logique sur lequel elle s'articule :wink:
Il ne m'a pas dit bonjour, il ne m'aime pas
Tout à fait d'accord, Katia ! On a une équivalence complexe, une lecture de pensée, une croyance ou un présupposé...katia (zoulouk) à dit:Plus interessant de travailler sur les suppositions :
(qui peuvent être variables donc que la personne se rende compte de la subjectivité de ce lien causal)
Exemple : Peut être que cette personne avait mal à la tête ou était elle préoccupée par ses pensées, ou encore n'avait elle pas envie de le faire ? Tu ne dis pas Ivan que la personne fait des erreurs de raisonnement, elle s'aperçoit qu'il peut y avoir d'autres possibilités. Ca fache moins.
Pour continuer: Pensez à toutes les fois que vous n'avez pas dit bonjour à quelqu'un, était ce uniquement parce que vous n'aimiez pas cette personne ? Uniquement et à chaque fois ?
Ensuite élargir sur : Cela est il contrariant pour vous (et dans quelle mesure) que vous ayiez l'impression qu'une personne ne vous aime pas ? Et travailler ensuite sur cet aspect là en hypnose.
Quand on cite multiples possibilités au sujet, et mieux encore lui en faire chercher de nombreuses après un premier exemple, en général ça fait très bien son effet. Et la personne remet en question son raisonnement.
De plus tu l'as aidé à élargir son horizon, plutôt que de lui dire qu'elle n'est pas télépathe ou qu'elle raisonne mal. Pour les tendances parano, c'est bien adapté.
Tout à fait d'accord aussi Surderien ! Ce sont de telles oppositions (qui conduisent quelques fois à à de vrai dilemmes, ou, inversement, seulement à des micro conflits) qui m'ont amené à sérier une visée positive, une visée négative (ce que j'appelle par ailleurs, une dynamique positive et négative). L'étape suivante de mon raisonnement a ensuite été de me demander : s'il est envisageable que la dynamique positive dépense moins d'énergie que la dynamique négative... comment passe-t-on de l'une à l'autre ? Pourquoi ? Et même : comment les gens s'y prennent-il pour en arriver à un burn out ?surderien à dit:S'il n'y avait plus que du positif, celui ci disparaîtrait car on ne se rendrait plus compte de sa présence !
Le positif n'existe que par l'existence du négatif ( par la bipolarité, la dualité)
L'homme n'existe que parce qu'il y a le féminin
Le malheur fait qu'on se rend compte du bonheur
Le burn out permet peut-être finalement de comprendre la nécessité d'un juste équilibre et de s'y ajuster ?
.
surderien à dit:Une réponse courte à Castorix (...) le flash masochiste tout comme le flash ordalique ne déclenche-t-il pas une jouissance instantanée ?
papusza à dit:Se mutiler c'est se sentir vivre, c'est se faire revivre
paulelie à dit:après tant de discutailleries syntaxique et sémantiques on en revient a une évidence il n'y as pas de jouissance ni de plaisir dans un sens sain et primaire de la définition.....
et le seul moyen de sortir de cette boucle addictive qui pousse le client a l'auto destruction et bien , avec des procédés plus ou moins efficaces et long (...)
et pour cela une seule solution (? so far!)
résoudre la cause traumatique qui en est l'origine!(souvent le pardon!)
le lecteur pourra remarquer que les propositions précises et détaillées pour ce faire..... sont ......rares et vagues!
que les exemples de réussites avec de vrai s cas encore plus rares!
j'ai exposé mes méthodes ( ... ) et de vous castorix....rien ? (m'avez seulement lu?)
En tant que surderien j'ai surtout essayé de vous décadrer encore plus lorsque vos propos dérapaient largementpaulelie à dit:j'ai exposé mes méthodes( qui ne sont pas miennes) et de surderien n'ai reçu que divagations ,attaques personnelles pour me discréditer, .
je crois que vous ne prenez pas suffisamment le temps de lire calmement et hypnotiquement entre les lignes de ce que les autres écrivent sur ce forumpaulelie à dit:le lecteur pourra remarquer que les propositions précises et détaillées pour ce faire..... sont ......rares et vagues!
que les exemples de réussites avec de vrai s cas encore plus rares
Pour aller au fond des choses, je préfère également l'explication des schémas thérapeutes à celle d'une visée masochiste ou à celle d'une quelconque jouissance. Elle a surtout l'avantage d'être plus simple et, par conséquent, plus précise. Pour autant, ça ne m’empêche de maintenir ce que j'ai dit précédemment, parce que les deux concepts se rejoignent.castorix à dit:Bonsoir,
J'ai proposé dans mon (long) message sur la thérapie des Schémas de Young en page 6 de ce sujet, la notion de mode Auto-tranquilliseur détaché, qui est en fait un mode d'évitement (des pensées pénibles qui l'habitent à ce moment) : d'où le soulagement (une "soustraction" faite à une souffrance) et non pas une jouissance (phénomène cette fois de plaisir "en positif")
le concombre masqué à dit:oui et c'est la principale raison des désaccords entre "l'ecole permissive et celle plus directive.... quoique ces termes soient inappropriés...
car le client s'il vient voir voir et a besoin d'aide.... vous donne les permissions d'entrée de jeu !