R
rinnzai
Membre
- messages
- 52
- Points
- 2 220
laurenzo à dit:Bonjour à tous,
Comme le dit Jean, bel échange avec bc de nuances dans les propos, des points de vue différents et bien argumentés.
Je me suis plusieurs fois demandé si je n'avais pas fait un burn out. Je rappelle vite fait le contexte: fin de classe prépa au moment des concours, énorme pression, beaucoup de fatigue, mauvaise alimentation due au stress et là apparition des symptômes à la fin des écrits, épuisement.
Je me reconnais dans le burn-out par la notion d'épuisement et de forte identification à la tâche qu'on exécute. Là où c'est un peu différent c'est que de mon côté je savais que ce sur-régime allait prendre fin au terme des concours d'où mon questionnement sur le burn-out. Si on pousse le raisonnement je n'avais pas "besoin" de ce burn-out pour me stopper puisque les vacances étaient très proches et que j'avais fait le plus dur. Toujours est-il que j'avais énormément "tiré sur la corde" et qu'elle semble alors avoir lâché. Ma thérapeute me dit qu'elle voit énormément de patients issus de classe prépa. Ceux qui se lancent dans ces études ont-ils des prédispositions à avoir des problèmes par la suite (fort possible, même si on galère énormément, on se plie au rythme très intense et à la forte pression de ces études) ou ces études favorisent-elles l'apparition de troubles de par l'épuisement engendré? Je pense qu'il y a un peu des deux.
Si certains ont des avis sur la question (des études et sur la possibilité que j'aie vécu un burn-out).
Bonne journée !
HYPNOMED à dit:Comme l'a dit en quelque sorte Jeangeneve, parfois c'est une addiction aux études pour fuir un travail trop "manuel"
HYPNOMED à dit:les classes prépa préparent des "bêtes à concours" en les mettant en double contrainte pour que ces étudiants avancent dans le sens du formatage voulu
katia (zoulouk) à dit:Imagine une corde accrochée au bout d'un mur et tu tires, tires de toutes tes forces dans la direction opposée du mur.
Et tu lâches brutalement cette corde (ou quelqu'un la coupe ?)
Que se passe t'il ?
laurenzo à dit:Je n'étais pas dépendant du travail que je faisais, globalement je détestais ça d'ailleurs, j'avais plutôt l'angoisse de perdre l'image que j'avais en arrêtant cette prépa à savoir l'image de quelqu'un qui faisait des études difficiles et qui réussissait bien, c'est perdre cette valorisation qui me faisait peur.
laurenzo à dit:Bonjour à tous,
Comme le dit Jean, bel échange avec bc de nuances dans les propos, des points de vue différents et bien argumentés.
Je me suis plusieurs fois demandé si je n'avais pas fait un burn out. Je rappelle vite fait le contexte: fin de classe prépa au moment des concours, énorme pression, beaucoup de fatigue, mauvaise alimentation due au stress et là apparition des symptômes à la fin des écrits, épuisement.
Je me reconnais dans le burn-out par la notion d'épuisement et de forte identification à la tâche qu'on exécute. Là où c'est un peu différent c'est que de mon côté je savais que ce sur-régime allait prendre fin au terme des concours d'où mon questionnement sur le burn-out. Si on pousse le raisonnement je n'avais pas "besoin" de ce burn-out pour me stopper puisque les vacances étaient très proches et que j'avais fait le plus dur. Toujours est-il que j'avais énormément "tiré sur la corde" et qu'elle semble alors avoir lâché. Ma thérapeute me dit qu'elle voit énormément de patients issus de classe prépa. Ceux qui se lancent dans ces études ont-ils des prédispositions à avoir des problèmes par la suite (fort possible, même si on galère énormément, on se plie au rythme très intense et à la forte pression de ces études) ou ces études favorisent-elles l'apparition de troubles de par l'épuisement engendré? Je pense qu'il y a un peu des deux.
Si certains ont des avis sur la question (des études et sur la possibilité que j'aie vécu un burn-out).
Bonne journée !
HYPNOMED à dit:
Intemporelle à dit:... Des questionnaires d'hypnose clinique sont très efficaces en ce qui concernent les schémas de l'individu et son niveau d'anxiété.
Leo Lavoie à dit:(...) le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi (...)
Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. (...)
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. (...)
Bref, c'est une question d'estime de soi profonde et intrinsèque, (...)
Quand la mise est son ego et que l'on s'identifie totalement à cet ego. C'est là que le burn out nous guette.
HYPNOMED à dit:ce n'est pas le burn-outé qui est psy et qui ne fonctionne pas bien, mais le contexte et l'environnement qui l'ont amené à ne plus fonctionner bien ( sinon ce n'est pas du burnout mais une psychopathie sous jacente+++)
Ivan.67 à dit:Vous faites un travail ou l'on vous demande d'atteindre des objectifs et, lorsque vous les atteignez on vous jalouse, lorsque vous ne les atteignez pas, on vous démonte. Là vous commencez à vous demander pourquoi vous travaillez.
Votre époux(se) se plaint de ce que vous ne vivez plus que pour le travail. (...) Il/Elle s'éloigne de vous... psychologiquement, émotionnellement. (...)
Arrêt maladie : que vont-il penser au travail ? A la maison : vous vous sentez vide inutile.
Deux semaines plus tard, c'est le burn out, complet. La dépression nerveuse. Vous avez craqué, et c'est définitif (dans le sens ou ça va durer un bout de temps pour remonter la pente). C'est une crise d'angoisse, un épuisement généralisé, une sensation de tristesse impossible à faire partir. Une démotivation profonde. (...)
D'expérience également, lorsqu'un burn out est bien généralisé, dans le sens ou de nombreuses sphères de la vie sont devenues autant de déclencheurs du burn out (sphère professionnelle, familiale, matérielle, financière etc...) eh bien, il me semble difficile d'opérer un recadrage permettant à l'individu de recommencer à vivre normalement.
castorix à dit:- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?
C'est une bonne motivation à mon sens pour choisir la thérapie solutionniste, une approche qui ne se centre pas sur, ne se focalise pas sur, ne grossit pas à la loupe, les Problèmes du passé (qui certes sont revécus, comme au présent, par le sujet).
castorix à dit::arrow: Donc, après tout ce qui a été apporté sur ce thème, je proposerais bien de relancer :
- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?
(ou pour nos posteurs qui ont hélas été surtout concernés à titre personnel : comment leur T. le cas échéant a-t-il abordé le travail psychothérapeutique ?)
C'est une bonne motivation à mon sens pour choisir la thérapie solutionniste, une approche qui ne se centre pas sur, ne se focalise pas sur, ne grossit pas à la loupe, les Problèmes du passé (qui certes sont revécus, comme au présent, par le sujet).
[/color]
papusza à dit:Qu'est ce que vous appelez postulations, Rinnzai ?
Répondre à des offres d'emploi ?
papusza à dit:Ca vous plait l'ordi ?
Si vous pouviez choisir votre métier idéal, sans aucune contrainte, y aurait il un ordi présent ?
Votre questionnement est interessant, parce que finalement on ne sait pas si c'est un ancrage (association ordi au travail précédent ) et /ou d'y être trop concentré ?
La reflexion qui me vient est alors de savoir si vous avez envie dêtre devant un ordi et de l'utilliser avec aisance ?
rinnzai à dit:papusza à dit:Ca vous plait l'ordi ?
Si vous pouviez choisir votre métier idéal, sans aucune contrainte, y aurait il un ordi présent ?
Votre questionnement est interessant, parce que finalement on ne sait pas si c'est un ancrage (association ordi au travail précédent ) et /ou d'y être trop concentré ?
La reflexion qui me vient est alors de savoir si vous avez envie dêtre devant un ordi et de l'utilliser avec aisance ?
bonnes questions...
si ca me plaît... je pense que je peux passer pas mal de temps à bricoler des trucs qui me plaisent (dans l'audio par ex.) ou à surfer sur le net...
oui c'est sûr que ca me plaisait... j'ai même failli en faire mon métier...
et puis c'est devenu qqch de totalement utilitaire de par mon travail. mais le fait de bosser devant en permanence, on arrive à en oublier que ce n'est finalement qu'un outil. avec un bouton on / off.... c'est comme s'il n'y avait plus de distinction homme-machine !!
donc je crois que j'aimais ça, que je peux encore l'apprécier dans certaines circonstances, mais que ca me fait peur aujourd'hui.
peur parce que je connais trop bien les ptits signes avant coureur qui annoncent une fatigue...
et j'étais et suis encore un peu parano de ces signes... à les guetter... à se dire voilà ca y est, c'est encore là...
c'est ça donc, je me laisse bouffer car trop concentré. enfin je pense.
papusza à dit:Au bout de combien de temps sur l'ordi voudriez vous être fatigué ?
HYPNOMED à dit:alors continuez à inverser les choses : que ces petits signes avant courreurs ne soient pas le début d'un nouveau burn out, mais un parasitage hypnotique intéressant qui vous mettent ainsi en forme à choisir la suite sans plus devoir vous doper à courser...
castorix à dit:- comment les thérapeutes abordent-ils le travail auprès du sujet en burn-out ? quelle(s) méthode(s) privilégient-ils ?
rinnzai à dit:HYPNOMED à dit:alors continuez à inverser les choses : que ces petits signes avant courreurs ne soient pas le début d'un nouveau burn out, mais un parasitage hypnotique intéressant qui vous mettent ainsi en forme à choisir la suite sans plus devoir vous doper à courser...
je ne suis pas sûr de comprendre... qu'est-ce que je fais une fois que ces signes sont là ?
HYPNOMED à dit:Lorsque ces ptits signes reviennent, si vous vous êtes programmé, non pas à ce que çà déclenche chez vous le doute et la peur, mais à ce que çà vous rapporte alors la confiance et la capacité de vous souvenir de ce comment vous aviez fait pour remonter à la surface aprés avoir touché le fond, vous savez que même si vous deviez retoucher le fond, vous connaissez la technique pour remonter encore plus vite !
Sinon, c'est que vous n'avez pas vécu un vrai burn out, mais un gros surmenage !
Lorsqu'on a réussi à se sortir d'un vrai burn out, on en est définitivement immunisé.
H.
valikor à dit:1°) travail sur les traits de caractère problématiques, l'anxiété... + le coté éponge pour qqn qui serait en contact avec un public en souffrance.
2°) travail de détachement du passé et gommage de la fatigue accumulée. A la fin de cette phase là, la personne ne la ressent quasi plus et ne ressent plus qu'elle est ancrée.
3°)le reste de sa vie.
Leo Lavoie à dit:L'éducation au départ. Ce sont les bases. Il faut démontrer que la personne en face de nous est autre chose que son travail. Il faut énoncer des choses en conversation thérapeutique consciente d'abord. Redonner sa place à la valeur intrinsèque de la personne. Mettre des faits devant la porte du subconscient que l'on ouvrira en hypnose par la suite.
Ensuite, le faire, différemment, en hypnose. S'adresser à l'enfant intérieur qui souffre et l'informer à son niveau de compréhension. C'est encore la une question d'enraciner des faits qui font en sorte que la personne retrouve son estime et son amour de soi. Les faussetés qui font que la personne n'aient plus assez ce contact avec son estime et amour de soi sont bien enracinées. Il faut enraciner les faits sur la valeur de la personne. Ces racines là finiront par étouffer les racines des faussetés (j'utilise ce genre de métaphores entre autres).
Il faut aussi faire en sorte que la personne reprenne contact avec son corps, son énergie, sa capacité à se reposer et à savoir quand le faire.
Ivan SCHMITT à dit:1° D'une manière ou d'une autre je recadre le symptôme (le burn out) en signe signal (...)
2° Je cible les attitudes, pensées, croyances génératrices de stress (...), d'anxiété (...), de fatigue (...)
3° + EMDR et Hypnose