katia (zoulouk)
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non.katia (zoulouk) à dit:Valikor n êtes vous simplement plus au point dans votre technique ( vous savez la faire marcher) ?
C est a dire que les diverses techniques hypnotiques sont dépendantes de l opérateur. Et si tout se jouait dans les 5 premières minutes ?
L effet deresponsabilisant de l impact du passe est pas loin d' être indéniable ( j y peux rien, c est mes parents! ) alors que quel que soit notre passe, c est plus notre façon de réagir face aux événements de la vie qui est importante... ( pour certains stratégies)
On peut voir ses parents en baver sur des situations ou affects et décider d' y réfléchir pour eviter le piège.
Il y a des personnes qui ont des réactions pour le plus souvent marquées d' anxiété, et c est leur mode de réaction ordinaire. Pour eux ils ne sont pas anxieux, c est un mode de réaction légitime, un savoir acquis, pour eviter des dangers. Donc utile et raisonne.
Ils ont peur parfois, mais c est normal d' avoir peur... Leur ressenti et leur pensée sont en adéquation. Et quand on leur parle d' anxiété, ils ne sentent pas forcément concerne...
tout dépend de l'intensité du ressenti : à faible intensité, la croyance aura peu d'impact...
et ok, tout à fait d'accord pour le reste.
tout à fait juste pour les parents, mais c'est souvent les premiers d'une liste...
pour le reste :
oui je pensais comme cela avant.... jusqu'à ce que je remette en question cette façon de penser et j'essaie autrement... et que je l'aperçoive que les personnes allaient plus vite mieux...
mon impression est que vous me semblez être plus proche de l'interprétation et des croyances que de l'observation...
plus éloigné donc d'une démarche scientifique type essais, résultats, retour d'expérience, affinage de la théorie....
-Réalité- à dit:C’est curieux comme impression. Qu’est-ce qui vous fait croire que dans le cadre de cette discussion, je ne prends pas en compte les données que vous me fournissez afin que je puisse me représenter le plus fidèlement possible votre pratique ?
Et moi j'ai l'étrange impression de déjà vu ... Réalité, vous avez le même raisonnement, questionnement, vocabulaire de qqu'un qu'on connais bien sur le forum...et qu'on ne voit plus d'ailleurs, hum... vous auriez un frère jumeau...
plutôt le clone!-Réalité- à dit:Métaphore
Et moi j'ai l'étrange impression de déjà vu ... Réalité, vous avez le même raisonnement, questionnement, vocabulaire de qqu'un qu'on connais bien sur le forum...et qu'on ne voit plus d'ailleurs, hum... vous auriez un frère jumeau...
Diable ! Il y aurait un esprit qui serait comme le "jumeau" du mien sur ce forum ? Cela m’intéresse, quel est son pseudonyme ?
corfinas à dit:"Je voudrais bien mais je peux point." c'est un peu le pain quotidien des th, si "je peux point" mais que "je veux point" non plus, je ne viens pas consulter, non ?
Et pour les croyances/ressentis pour moi, c'est: situation + croyance = ressenti
Donc changer la croyance fera changer le ressenti et réciproquement changer le ressenti fera changer la croyance.
castorix à dit:Précision :Métaphore à dit:(...) et je précise que l'EMDR sert à éliminer un souvenir traumatique suscitant toujours une perturbation dans la vie actuelle de l'individu.
En enseignement de l'HTSMA on propose les mouvements alternatifs pour bien d'autres situations.
Littéralement, EMDR = Eye-Movement (par les mouvements oculaires...) Desensitization (...désensibilisation...) and Reprocessing (... et re-traitement de l'information).Métaphore à dit:(...) "EMDR" qui par définition signifie : l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
Je me permets de vous demander un partage d'expérience : avez-vous déjà employé cette technique avec une personne en demande d'aide ?Métaphore à dit:Et je tiens à préciser encore une fois qu'il faut être prudent avec cette technique, attendre que le sujet ait les ressources suffisantes, sinon cela renforce l'état d'angoisse chez l'individu et le déstabilise encore plus.
En avez-vous l'habitude ? (depuis combien de temps ?)
Le cas échéant, à quelles situations réservez-vous l'emploi de cette méthode ?
Dans quels cas en êtes-vous le plus satisfaite ?
Pour quels problèmes réservez-vous votre avis sur cette utilisation, et dans ce cas quel autre moyen avez-vous préféré ?
Au fait, nous pourrions ouvrir un sujet spécifique, ce sera plus adapté si ce thème assez riche suscite des développements.
Je propose de l'ouvrir dans l'Hypnose qui soigne ou bien le Café de l'hypnose, à votre convenance, sous le titre "thérapie avec les stimulations alternatives" par exemple. (il y avait un vieux sujet ouvert mais trop lointain)
A vous l'honneur.
Métaphore à dit:Toujours aussi confus Paulélie... :roll:
Une croyance négative est une distorsion cognitive qui prend en général sa source dans les traumas de l'enfance et/ou dans un conditionnement familial. Un ressenti est une émotion, par exemple dans une situation précise un adulte pourra ressentir un sentiment d'impuissance ou de rejet, vous ne pourrez changer le ressenti de cet individu si vous n'allez pas à la source, qu'est ce qui a conditionné cette croyance ?
C'est le but même de la thérapie hypnotique. Car la répétition d'une croyance négative devient réalité pour l'individu, et sans travailler sur l'origine il sera difficile de changer le ressenti. Plus l'individu aura été confronté à cette distorsion cognitive, plus il faudra aller rechercher ses ressources intérieures.
-Réalité- à dit:valikor
tout dépend de l'intensité du ressenti : à faible intensité, la croyance aura peu d'impact...
et ok, tout à fait d'accord pour le reste.
Ah! ressenti quand tu nous tiens....
Plus sérieusement, et, là, je me permets d’insister: eh bien, non, « tout ne dépend pas de l'intensité ressenti ». Au sujet de l’impact de la croyance malgré sa faible intensité émotionnelle: à partir d’une conception incompléte ou erronée d’elle-même, la personne peut s’être construite. Alors comme impact on peut difficilement faire mieux.
tout à fait juste pour les parents, mais c'est souvent les premiers d'une liste...
pour le reste :
oui je pensais comme cela avant.... jusqu'à ce que je remette en question cette façon de penser et j'essaie autrement... et que je l'aperçoive que les personnes allaient plus vite mieux...
Je ne doute pas que votre pratique soit efficace. Mais comment vous dire ? Entre ce que vous croyez faire et ce que vous faites réellement, il y a peut-être un monde, c’est pour l’instant mon sentiment. Et je vous avouerai que cette discussion avec vous m’a mis en appétit.
mon impression est que vous me semblez être plus proche de l'interprétation et des croyances que de l'observation...
plus éloigné donc d'une démarche scientifique type essais, résultats, retour d'expérience, affinage de la théorie....
on apprend plus de ses échecs que de ses réussites. on est donc plus marqué par le négatif...
Je ne partage pas cette vision des choses qui, à mon sens, qui reléve du pessimisme.
Citation:
l'être humain est plus ou moins capable de se changer, suivant les ressentis conditionnants présents en lui....avec certains de ces ressentis, il est presque impossible de se changer... je vous envoie un mp.
C’est le genre de conception qui vous fera adoptez une posture défaitiste.
Aussi plutôt que d’ailler fouiller le passé à la recherche d’une cause hypothétique à l’extérieur du sujet, ce qui me semble une perte de temps et aurait plutôt tendance à déresponsabilisé la personne, celle-ci peut décider ici et maintenant de remettre en cause un choix de fonctionnement ou une stratégie qui avait peut-être une certaine pertinence à une époque et décider d’en apprendre une autre plus adaptée.
Aussi plutôt que d’ailler fouiller le passé à la recherche d’une cause hypothétique à l’extérieur du sujet, ce qui me semble une perte de temps et aurait plutôt tendance à déresponsabilisé la personne, celle-ci peut décider ici et maintenant de remettre en cause un choix de fonctionnement ou une stratégie qui avait peut-être une certaine pertinence à une époque et décider d’en apprendre une autre plus adaptée.
corfinas à dit:Je suis d'accord avec Paul et Léo sur les croyances. Je préfère commencer par le ressenti et la croyance changera.
Je prends un exemple leger:
Situation: "Je vais passer mon permis de conduire"
Exemple de croyance: "Je suis incapable de bien conduire"
Ressenti: stress intense
Bon on prends une situation de ressource, sécurité, vigilance, calme et confiance, on l'ancre et on l'ajoute à une visualisation associé de la situation. Le ressenti change.
On a "touché" juste au ressenti et pourtant je pense que le résultat sera, si le travail est bien fait, une nouvelle croyance, par exemple: "J'ai un peu peur de passer mon permis mais c'est normal, je vais me calmer et me concentrer avant et je peux l'avoir."
Et j'ajouterai justement que pour moi l’intérêt de la thérapie hypnotique (et des thérapies brèves en général) c'est de jouer sur les ressentis pour modifier les croyances au lieu de modifier les croyances par raisonnement analytique en espérant modifier le ressenti. Même si c'est possible aussi.
Autre exemple leger:
Croyance : "Tous les barbus sont nerveux."
Situation 1: voici un barbu
Ressenti 1: forte méfiance
Changement de croyance : "Oui mais tu te souviens de untel, le barbu calme et de plus les études n'ont pas montré de corrélation entre les barbes et la nervosité."
nouvelle croyance: "Il existe des barbus calmes."
Situation 2: voici un barbu
Ressenti 2: petite méfiance "Est ce un barbu calme ou nerveux ?"
Perso le deuxième exemple me semble plus capilotracté, plus laborieux et risqué, c'est pour ça que je préfère commencer par jouer sur le ressenti pour changer la croyance comme dans le premier exemple.
a+
cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...
vous n'avez pas assez mangé pendant les fêtes?
c'est les limites du clavier... à ce stade, il n'y aurait que des démonstrations pour trancher...
vos conceptions ont une influence ab initio sur votre stratégie thérapeutique et comment sont les choses...
je suis profondément optimiste de nature, mais cela ne doit pas influencer ma façon observer et ma stratégie en thérapie, si ce n'est faire passer le message qu'on va y arriver.
ma seule façon d'être qui va profondément influencer mes observations, les modélisations et la stratégie c'est "être efficace".
Leo Lavoie à dit:C'est, en effet, un ressenti fort qui est à l'origine d'une croyance qui demande que l'on consulte. C'est le ressenti fort qui a fait une marque profonde dans notre subconscient.
Il faut donc désamorcer la croyance en changeant le ressenti. Et c'est un ressenti du passé nécessairement; Un passé récent, peut-être, plus rarement, mais un passé plus ancien la plupart du temps. L'enfance quoi.
Leo Lavoie à dit:De plus, l'on se sert du ressenti actuel, en pont d'affect, en hypnose, pour retrouver l'origine du ressenti traumatique. Donc dans un sens ou l'autre, on commence toujours par le ressenti du passé.
-Réalité- à dit:Valikor
cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...
Bon, admettons votre principe et que vous fassiez disparaitre une éventuelle intensité et que la personne vous dise alors dans le plus grand calme et tout aussi convaincue : « je suis nulle ». Certes, vous avez abaissé l’intensité mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste coincée dans sa croyance limitante. Cependant, assez curieusement, selon vous, elle ferait plus de choses. Expliquez-moi pourquoi, je vous prie.
c'est les limites du clavier... à ce stade, il n'y aurait que des démonstrations pour trancher...
Je n’en suis pas si sûr que vous.
vos conceptions ont une influence ab initio sur votre stratégie thérapeutique et comment sont les choses...
J’en suis tout à fait conscient. Et je reste ouvert et tout disposé à revoir ma carte du monde si une perspective s’avérerait plus pertinente que la mienne.
je suis profondément optimiste de nature, mais cela ne doit pas influencer ma façon observer et ma stratégie en thérapie, si ce n'est faire passer le message qu'on va y arriver.
Je ne sais pas qui vous êtes et je ne me permettrai pas de vous juger. Ce sont certaines de vos conceptions qui me paraissent quelque peu pessimistes et déresponsabiliser le sujet. Globalement vos propos laissent sous-entendre que ce serait la faute des parents et que le sujet n’y serait pour rien. Ou encore, que la boulimie, c’est plus fort que vous.
Pourquoi ne pas ajouter aussi que si vous avez été violé ou battu, il est tout fait normal qu’ensuite vous battiez ou vous violez vous-même ? Je caricature à peine car l’idée est bien là, sous-jacente, que la société, le contexte, vos parents, un événement (mais on pourrait tout aussi bien évoquer la nature de la personne) la déterminerait de manière absolue. Non, toutes les personnes qui ont été battu ne battent pas à leur tour. Et si vous battez à votre tout, il en va de votre responsabilité. Et il me semble d’importance que la personne en prenne conscience le plus rapidement possible plutôt que de lui laisser entendre que serait la faute de ceci ou cela. Et ce n’est pas pour la culpabiliser mais pour lui faire saisir quelle peut trouver elle aussi cette capacité de se mettre à distance et gérer les difficultés qui peuvent l’assaillir.
ma seule façon d'être qui va profondément influencer mes observations, les modélisations et la stratégie c'est "être efficace".
Une bonne intention ne peut à elle seule déterminer la qualité de l’action.
-Réalité- à dit:Valikor
cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...
Bon, admettons votre principe et que vous fassiez disparaitre une éventuelle intensité et que la personne vous dise alors dans le plus grand calme et tout aussi convaincue : « je suis nulle ». Certes, vous avez abaissé l’intensité mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste coincée dans sa croyance limitante. Cependant, assez curieusement, selon vous, elle ferait plus de choses. Expliquez-moi pourquoi, je vous prie.
Pour l'approche de Valikor sur la compulsion alimentaire, il me semble Valikor, que vous acceptiez l'idée que la compulsion soit plus forte que la personne et qu'alors vous allez lui transmettre cette idée, voire renforcer...
Dans l'idée de la personne est victime d'elle même ou de ses parents.
Personnellement ça me met mal à l'aise...
Une personne qui a été battue n'est pas obligée d'en souffrir toute sa vie, peut aller bien et pas reproduire...