xorguina
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Métaphore à dit:Corfinas, j'ai envie de reprendre vos exemples pour lesquels vous ne faites qu'un simple recadrage, mais imaginons une cause plus profonde pour laquelle votre recadrage ne sera pas suffisant, et qu'importe si vous commencez par le ressenti/croyance ou inversement. Puisque il est évident qu'une croyance se construit sur un fort ressenti négatif du passé.
1er exemple du permis de conduire
Eventualité d'une cause plus profonde : sa meilleure amie qui a son permis a déjà eu plusieurs accidents de voiture.
On peut donc supposer que sa croyance (Je suis incapable de bien conduire) et son ressenti (stress intense) a une cause bien plus profonde, et votre recadrage ne sera pas suffisant.
2ème exemple du barbu (je vais juste changer en disant que tous les barbus sont des hommes "malsains")
Eventualité d'un cause plus profonde: Evènement du passé, attouchements par un ami de la famille qui était barbu sur cette femme qui aura refoulé son ressenti (forte méfiance) et aura développé cette croyance (tous les barbus sont malsains).
corfinas à dit:Métaphore à dit:Corfinas, j'ai envie de reprendre vos exemples pour lesquels vous ne faites qu'un simple recadrage, mais imaginons une cause plus profonde pour laquelle votre recadrage ne sera pas suffisant, et qu'importe si vous commencez par le ressenti/croyance ou inversement. Puisque il est évident qu'une croyance se construit sur un fort ressenti négatif du passé.
1er exemple du permis de conduire
Eventualité d'une cause plus profonde : sa meilleure amie qui a son permis a déjà eu plusieurs accidents de voiture.
On peut donc supposer que sa croyance (Je suis incapable de bien conduire) et son ressenti (stress intense) a une cause bien plus profonde, et votre recadrage ne sera pas suffisant.
2ème exemple du barbu (je vais juste changer en disant que tous les barbus sont des hommes "malsains")
Eventualité d'un cause plus profonde: Evènement du passé, attouchements par un ami de la famille qui était barbu sur cette femme qui aura refoulé son ressenti (forte méfiance) et aura développé cette croyance (tous les barbus sont malsains).
Ce n'était pas l'objet de mes exemples simplismes et pédagogiques.
Cela dit, plus les problèmes seront "profonds" et plus commencer par le ressenti prendra tout son sens pour moi, le changement de croyance étant alors une conséquence de ce changement de ressenti.
Métaphore à dit::shock: Ben vous répétez la même chose que moi Léo :shock:
Bon enfin... voilà vous avez tous compris maintenant car pour moi c'était déjà très clair...
Ah oui Corfinas vous exemples étaient un peu trop simplistes, car je ne pense pas qu'un individu va payer 70 à 80 € pour les exemples cités...
pour le reste ressenti/croyance, depuis le départ on dit la même chose, mais bon là je sature... :arrow:
Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit::shock: Ben vous répétez la même chose que moi Léo :shock:
Bon enfin... voilà vous avez tous compris maintenant car pour moi c'était déjà très clair...
Ah oui Corfinas vous exemples étaient un peu trop simplistes, car je ne pense pas qu'un individu va payer 70 à 80 € pour les exemples cités...
pour le reste ressenti/croyance, depuis le départ on dit la même chose, mais bon là je sature... :arrow:
Je sais bien que l'on dit la même chose dans le fond. Bon là... Vous la voyez cette tendance que vous avez à vous opposer alors que le fond est pareil? Vous devez avoir la figure pleine d'ecchymoses à force de trébucher dans les fleurs du tapis... :roll:
Métaphore à dit:Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit::shock: Ben vous répétez la même chose que moi Léo :shock:
Bon enfin... voilà vous avez tous compris maintenant car pour moi c'était déjà très clair...
Ah oui Corfinas vous exemples étaient un peu trop simplistes, car je ne pense pas qu'un individu va payer 70 à 80 € pour les exemples cités...
pour le reste ressenti/croyance, depuis le départ on dit la même chose, mais bon là je sature... :arrow:
Je sais bien que l'on dit la même chose dans le fond. Bon là... Vous la voyez cette tendance que vous avez à vous opposer alors que le fond est pareil? Vous devez avoir la figure pleine d'ecchymoses à force de trébucher dans les fleurs du tapis... :roll:
Trébucher ? humm ... si ça vous fait plaisir... néanmoins jamais tomber... donc pas d'ecchymoses, c'est gentil de vous occuper de mon apparence...
Et puis vous savez c'est dans l'opposition que l'on avance, ben oui je suis comme ça, les débats complaisants ne m'intéressent pas...
Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit:Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit::shock: Ben vous répétez la même chose que moi Léo :shock:
Bon enfin... voilà vous avez tous compris maintenant car pour moi c'était déjà très clair...
Ah oui Corfinas vous exemples étaient un peu trop simplistes, car je ne pense pas qu'un individu va payer 70 à 80 € pour les exemples cités...
pour le reste ressenti/croyance, depuis le départ on dit la même chose, mais bon là je sature... :arrow:
Je sais bien que l'on dit la même chose dans le fond. Bon là... Vous la voyez cette tendance que vous avez à vous opposer alors que le fond est pareil? Vous devez avoir la figure pleine d'ecchymoses à force de trébucher dans les fleurs du tapis... :roll:
Trébucher ? humm ... si ça vous fait plaisir... néanmoins jamais tomber... donc pas d'ecchymoses, c'est gentil de vous occuper de mon apparence...
Et puis vous savez c'est dans l'opposition que l'on avance, ben oui je suis comme ça, les débats complaisants ne m'intéressent pas...
Ouais ben vous savez, ces piétinements affreux qui font de nombreux morts parfois dans des rassemblements comme des mosquées. Ben ça commence toujours par un seul qui trébuche. Bref...On avance pas dans l'opposition stérile et la vôtre, à mon avis, l'est souvent.
justement, si elle n'a plus cette intensité, elle n'est donc plus convaincue....
dans quel sens? au sens ou une démonstration serait insuffisante? ou au sens ou vous pensez que la discussion peut encore aboutir?
Avez vous reçu en thérapie beaucoup de personnes boulimiques et entendu leurs propos?
je n'en n'ai pas du tout l'impression à vous lire...Q
être victime d'un schéma qui se répète ne vous exonère pas de votre responsabilité : en effet, on peut toujours demander "quelles actions avez vous entreprise pour éviter de reproduire cela, alors que vous en aviez les possibilités?"
complètement d'accord bien sûr, mais la façon dont on aborde le problème va influencer fortement la mise en place éventuelle de la/les solution(s).c
-Réalité- à dit:valikor
justement, si elle n'a plus cette intensité, elle n'est donc plus convaincue....
Allons ! Cela impliquerait qu’induire un état de calme suffirait à faire perdre toutes ses convictions à la personne. Vous voyez bien que cela ne tient pas. Et c’est pour cela que je vous dis que vous pensez faire une chose alors qu’en réalité vous en faites une autre.
dans quel sens? au sens ou une démonstration serait insuffisante? ou au sens ou vous pensez que la discussion peut encore aboutir?
Oui, je pense que nous arriverons à nous comprendre.
Avez vous reçu en thérapie beaucoup de personnes boulimiques et entendu leurs propos?
je n'en n'ai pas du tout l'impression à vous lire...Q
Que ce soit la bouffe, le sexe, le jeu, ou l’héroïne, un toxicomane vous dira toujours que sa drogue est plus forte que lui. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il considère qu’il ne peut y arriver seul. Pourtant il y a des toxicos qui y parvienne et d’autre qui n’auront besoin que d’un peu de soutient. Alors faut-il les croire absolument ? Non.
valikor à dit:-Réalité- à dit:valikor
justement, si elle n'a plus cette intensité, elle n'est donc plus convaincue....
Allons ! Cela impliquerait qu’induire un état de calme suffirait à faire perdre toutes ses convictions à la personne. Vous voyez bien que cela ne tient pas. Et c’est pour cela que je vous dis que vous pensez faire une chose alors qu’en réalité vous en faites une autre.
alors clairement vous n'avez pas totalement saisi ce que j'ai expliqué : le calme induit est la conséquence du travail sur les ressentis par rapport au passé... et donc la croyance est désactivée...
une fois qu'il est obtenu, si tout se passe bien, la personne reste dans cet état.
c'est ce que je constate tous les jours et c'est le feedback des personnes qui reviennent à la 2me séance ou 3me...
dans quel sens? au sens ou une démonstration serait insuffisante? ou au sens ou vous pensez que la discussion peut encore aboutir?
Oui, je pense que nous arriverons à nous comprendre.
non, car nous n'avons pas les mêmes bases et définitions, et que vous venez de montrer que ce que j'avais expliqué, basé sur des observations, ne vous satisfait pas.
je vous le répète, ce que j'écris, je m'appuie sur des faits, votre point de vue sur le passé, par exemple, s'appuie sur vos convictions, sans aucune justification théorique, ni argumentation sérieuse.
j'ai construit ma propre théorie, à partir surtout de mes observations... des ressentis qu'exprimaient les personnes, des conséquences qu'elles ressentaient après les séances, à partir de leur réalité subjective (et pas la mienne)
Avez vous reçu en thérapie beaucoup de personnes boulimiques et entendu leurs propos?
je n'en n'ai pas du tout l'impression à vous lire...Q
Que ce soit la bouffe, le sexe, le jeu, ou l’héroïne, un toxicomane vous dira toujours que sa drogue est plus forte que lui. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il considère qu’il ne peut y arriver seul. Pourtant il y a des toxicos qui y parvienne et d’autre qui n’auront besoin que d’un peu de soutient. Alors faut-il les croire absolument ? Non.
c'est pas vos convictions par rapport à votre réalité subjective qui aideront la personne a évolué, c'est comment vous pouvez entrer dans sa réalité subjective à elle, pour l'aider à se changer elle.....
vous venez juste de montrer que vous êtes et resté dans vos convictions et que vous n'êtes pas à l'écoute de la personne en face de vous, que vous ne faites pas avec sa réalité subjective.
vous ne pouvez donc pas pour l'instant être bon thérapeute, ni bon psychologue.
vous n'avez pas à "croire" ou "ne pas croire" la personne mais à accepter ce qu'elle vous dit comme étant un élément de sa réalité à elle... comme une donnée, une observation.
ce que vous venez de dire c'est équivalent à cela : vous allez consulter un médecin, il vous ausculte, exerce une pression, vous avez mal, vous lui dites, il répond : "non, vous ne pouvez pas avoir mal là, je ne vous crois pas"....
:arrow: pour ceux qui n'y arrivent pas, il faut d'abord les aider à aller bien mieux avant qu'ils puissent lutter et y arriver... c'est la seule stratégie efficace et durable.
alors clairement vous n'avez pas totalement saisi ce que j'ai expliqué : le calme induit est la conséquence du travail sur les ressentis par rapport au passé... et donc la croyance est désactivée...
une fois qu'il est obtenu, si tout se passe bien, la personne reste dans cet état.
c'est ce que je constate tous les jours et c'est le feedback des personnes qui reviennent à la 2me séance ou 3me...
non, car nous n'avons pas les mêmes bases et définitions, et que vous venez de montrer que ce que j'avais expliqué, basé sur des observations, ne vous satisfait pas.
je vous le répète, ce que j'écris, je m'appuie sur des faits, votre point de vue sur le passé, par exemple, s'appuie sur vos convictions, sans aucune justification théorique, ni argumentation sérieuse.
j'ai construit ma propre théorie, à partir surtout de mes observations... des ressentis qu'exprimaient les personnes, des conséquences qu'elles ressentaient après les séances, à partir de leur réalité subjective (et pas la mienne)
c'est pas vos convictions par rapport à votre réalité subjective qui aideront la personne a évolué, c'est comment vous pouvez entrer dans sa réalité subjective à elle, pour l'aider à se changer elle.....
vous venez juste de montrer que vous êtes et resté dans vos convictions et que vous n'êtes pas à l'écoute de la personne en face de vous, que vous ne faites pas avec sa réalité subjective.
vous ne pouvez donc pas pour l'instant être bon thérapeute, ni bon psychologue.
vous n'avez pas à "croire" ou "ne pas croire" la personne mais à accepter ce qu'elle vous dit comme étant un élément de sa réalité à elle... comme une donnée, une observation.
ce que vous venez de dire c'est équivalent à cela : vous allez consulter un médecin, il vous ausculte, exerce une pression, vous avez mal, vous lui dites, il répond : "non, vous ne pouvez pas avoir mal là, je ne vous crois pas"....
pour ceux qui n'y arrivent pas, il faut d'abord les aider à aller bien mieux avant qu'ils puissent lutter et y arriver... c'est la seule stratégie efficace et durable.
-Réalité- à dit:valikor
vous ne pouvez donc pas pour l'instant être bon thérapeute, ni bon psychologue.
Ce jugement sur ma personne, n'a aucune valeur à mes yeux.
vous n'avez pas à "croire" ou "ne pas croire" la personne mais à accepter ce qu'elle vous dit comme étant un élément de sa réalité à elle... comme une donnée, une observation.
Ah ! Nous sommes d’accord.
ce que vous venez de dire c'est équivalent à cela : vous allez consulter un médecin, il vous ausculte, exerce une pression, vous avez mal, vous lui dites, il répond : "non, vous ne pouvez pas avoir mal là, je ne vous crois pas"....
Laissez tomber, sur ce point, nous étions dans un quiproquo.
pour ceux qui n'y arrivent pas, il faut d'abord les aider à aller bien mieux avant qu'ils puissent lutter et y arriver... c'est la seule stratégie efficace et durable.
Oui.
-Réalité- à dit:valikor
Allons ! Cela impliquerait qu’induire un état de calme suffirait à faire perdre toutes ses convictions à la personne. Vous voyez bien que cela ne tient pas. Et c’est pour cela que je vous dis que vous pensez faire une chose alors qu’en réalité vous en faites une autre.
Je vois très bien cela.... par simple experience personnelle... Si on pense etre nul pour x et y chose, ce qui peut être pensé dans un état de calme, comme une réalité en soi, l'etat de calme ou de nervosité n'y change pas grand chose....
Que ce soit la bouffe, le sexe, le jeu, ou l’héroïne, un toxicomane vous dira toujours que sa drogue est plus forte que lui. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il considère qu’il ne peut y arriver seul. Pourtant il y a des toxicos qui y parvienne et d’autre qui n’auront besoin que d’un peu de soutient. Alors faut-il les croire absolument ? Non.
C'est presque une évidence.
être victime d'un schéma qui se répète ne vous exonère pas de votre responsabilité : en effet, on peut toujours demander "quelles actions avez vous entreprise pour éviter de reproduire cela, alors que vous en aviez les possibilités?"
Oui, plus exactement : la personne avait ou à peut-être aujourd’hui les capacités ou la solution à portée de sa main, c’est l’idée. Et, là, je pense que l’hypnose "sèche" à toute sa valeur. Dans le cas contraire, il faut développer les capacités, apporter des informations nouvelles, ouvrir la perspective de la personnes, élaborer une stratégie de résolution du problème.
-Réalité- à dit:valikor
bien sûr que non, mais qu'elles prennent de la distance avec ce qu'on leur a transmis, si.alors clairement vous n'avez pas totalement saisi ce que j'ai expliqué : le calme induit est la conséquence du travail sur les ressentis par rapport au passé... et donc la croyance est désactivée...
une fois qu'il est obtenu, si tout se passe bien, la personne reste dans cet état.
c'est ce que je constate tous les jours et c'est le feedback des personnes qui reviennent à la 2me séance ou 3me...
Votre explication n’est pas valable pour toutes les croyances. Car il en existe une infinité qui viennent d’un autre lieu que la sphère familiale et qui perturberont le sujet. Par exemple, vous pouvez avoir dans la sphère des croyances culturelles celle-ci: « la masturbation est une pratique honteuse et dangereuse ».Tenez, dans le même registre, un certain courant de la psychologie en France avait déclaré que l’autisme était du à l’attitude distante de la mère à l’égard de son enfant. Vous imaginez les dégâts qu’a pu occasionner chez les mères une telle conception ? Et vous pensez qu’il aurait suffit de revisiter les ressentis passés des psychanalystes de l’époque pour qu’ils perdent celle-ci ?
non, car nous n'avons pas les mêmes bases et définitions, et que vous venez de montrer que ce que j'avais expliqué, basé sur des observations, ne vous satisfait pas.
je vous le répète, ce que j'écris, je m'appuie sur des faits, votre point de vue sur le passé, par exemple, s'appuie sur vos convictions, sans aucune justification théorique, ni argumentation sérieuse.
Oui, c’est bien vos interprétation que je remets en question. Et ce n’est que rhétorique de votre part car chacun peut constater que mes propos sont argumentés et étayés par des faits et des exemples vérifiables par tous. Vous, de votre coté, vous me dites que ce vous faites est efficace et que vous le constatez personnellement , comme explication vous trouvez cela suffisant ?
Maintenant sachez que je suis tout prêt à argumenter et discuter de ma conception du passé ou plutôt je dirais : celle que vous croyez être la mienne.
un exemple imaginaire ne fait pas un argument, un raisonnement ne peut pas être plus juste que l'hypothèse qui le base.
un exemple interprété, imaginaire, n'est pas un fait, mais une interprétation, une hypothèse.
toute la difficulté réside comme je le disais en des bases non communes qui ont toutes des postulats différents
de mon coté, le postulat c'est que le ressenti des personnes dans le présent est une donnée fiable, ie : si elle me dit qu'elle n'a pas peur, je vais l'accepter.
si je travaille tout ses ressentis passés et qu'elle me dit plus tard je ne suis pas anxieuse, je n'ai plus peur, (suite à ce travail exclusivement consacré aux ressentis qu'elle a vis à vis de choses passé), je vais l'accepter et c'est ce qu'il se produit. et quand je la revoie, il arrive que j'entende : "c'est bizarre, je ne me fais plus de soucis."
c'est, encore une fois, la façon dont je travaille et ce que j'observe.
quand vous disiez "je ne vais pas le croire", il est probable que vous vouliez dire "je ne vais pas accepter sa croyance, son ananlyse, son interprétation". Ce qui me va complètement au passage.
j'ai construit ma propre théorie, à partir surtout de mes observations... des ressentis qu'exprimaient les personnes, des conséquences qu'elles ressentaient après les séances, à partir de leur réalité subjective (et pas la mienne)
En gros, vous avez tout vu, tout compris et vous avez bâti une théorie infaillible qui vous permet de ne plus faire d’erreur. Ce n’est pas un peu prétentieux ?
certes pas, ce n'est que votre interprétation....
et j'en commets largement moins qu'au début de mon activité et il devient rare que je ne puisse pas aider une personne.
pour ceux qui n'y arrivent pas, il faut d'abord les aider à aller bien mieux avant qu'ils puissent lutter et y arriver... c'est la seule stratégie efficace et durable.
Oui.
Mr Réalité,
Il est une chose que je peux dire de Mr Valikor c'est qu'il m'a semblé, comme il le dit d'ailleurs, avoir fait de nombreuses conclusions basées sur sa pratique qui concordent plus ou moins directement avec ce qui est convenu de savoir en psychologie dynamique, voire en psychanalyse.
Je reconnais sa façon de travailler et d'évoluer dans l'expérience de ce qu'il fait et la raison de son succès me semble bien simple. D'abord un désir de voir s'éradiquer la souffrance de ses clients et ensuite une honnêteté intellectuelle. En fait, ce que je reconnais le plus c'est justement une honnêteté intellectuelle, une simplicité dans un esprit rationel et méthodique.
Encore ici, j'ai lu en diagonale vos propos. Et à moins que j'eusse manqué quelques détails, à mon avis, y'a des trucs que vous ne comprenez pas du tout. Et vous avez l'air d'avoir peur que l'on déresponsabilise les gens et ça n'a rien à voir.
Evidemment que des tas de problematiques peuvent etre résolues comme cela, mais comment la personne deviendra autonome ? Qu'aura t'elle appris sur ses capacités propres? On ne fait qu'enlever, mais que crée t'on ? Et comment va t'elle faire quand un nouveau problème apparaitra ? Elle retournera chez le therapeute qui la soulage...
Faire de l'hypnose sans appprendre à mobiliser ses capacités ça me parait vraiment triste... , apprende à sortir du statut de victime à quelqu'un qui choisit sa vie...
bien sûr que non, mais qu'elles prennent de la distance avec ce qu'on leur a transmis, si.
-Réalité- à dit:Je suis entièrement d’accord avec votre perspective.
Mais à toutes fins utiles, je ferai ce petit commentaire : une thérapie est faite pour régler un problème ponctuel et elle vise la santé. Il serait préjudiciable pour la personne que cette orientation soit confondue avec un chemin beaucoup moins fréquenté qui consiste en la croissance personnelle et l’épanouissement de l'individu et qui, à mon sens, relève d’une décision personnelle.
Valikor
bien sûr que non, mais qu'elles prennent de la distance avec ce qu'on leur a transmis, si.
Ah vous en convenez ! Bon, dans le cas précis que j’ai évoqué qu’entendez-vous exactement par cela et comment procéderiez-vous pour que les personnes « prennent de la distance » et ce que vous feriez ou faites en premier.
PS : je n’ai pas souhaité répondre sur la suite de votre message car vous avez la fâcheuse tendance à croire que je juge de l’efficacité de votre pratique ou que je cherche à vous convaincre de quelque chose. Or ce n’est pas tant que je cherche à vous convaincre qu’il y a des choses qui ne collent pas dans ce que vous me dites. Donc plusieurs possibilité : soit vous avez omis de me fournir des informations, soit, en effet, vous vous trompez, soit c’est moi qui n’ai pas saisi quelque chose.
le seul soucis c'est que souvent, le problème est une des conséquences de plein de choses.
exemple : dépression = conséquence de plusieurs évènements/personnes/périodes dont le ressenti (s) est encore difficile + éventuelle anxiété + ne sais pas dire non+le jugement des autres n'est pas facilement supporté+ elle doit répondre aux attentes des autres (et donc ne sait pas qui elle est)+ se met trop la rpession et trop de perfectionnisme...
facile : elles se concentrent sur leur éducation ds leur jeunesse, elles ressentent (>3-4/10, en général fort) que cela vient de là, un peu d'AH-EMDR audio ou kinesthésique et hop quelque temps plus tard : oui cela vient de là, je le sais mais je ne le ressens plus et plus d'impact car soudainement, cela leur paraît facile de faire différemment.
exemple précis (fréquence = plusieurs fois par jour): ds le présent dur de dire non (à qqn, globalement) à 8/10.
/ au passé : c'était dur de dire non à mes parents (cas général, il y a des variantes, comme ma mère ne savait pas dire non)) 9-10/10, en ressenti.
travail sur ce point précis, jusqu'à ce qu'ils disent "je sais que c'était très dur le leur dire non, mais je ne le ressens plus" et là, très souvent dans le présent , la personne dit : "ce n'est pas difficile de dire non, j'ai bien avancé." et en général elle a du mal à concilier avec le fait que peu de temps auparavant elle avait du mal à dire ce "non", en général, d'ailleurs les personnes vont mieux mais il est rare qu'elles aient compris pourquoi elles vont mieux et pourquoi on a travaillé comme cela, alors qu'en général je leur explique.
les fois ou cela reste un peu difficile de dire non, cela vient probablement de :
-soit d'autres personnes encore à travailler
-soit "toute ma vie cela a été dur de dire non" avec un ressenti important.
-Réalité- à dit:facile : elles se concentrent sur leur éducation ds leur jeunesse, elles ressentent (>3-4/10, en général fort) que cela vient de là, un peu d'AH-EMDR audio ou kinesthésique et hop quelque temps plus tard : oui cela vient de là, je le sais mais je ne le ressens plus et plus d'impact car soudainement, cela leur paraît facile de faire différemment.
Merci pour votre réponse, voilà que tout s’éclaire !
Une intensité émotionnelle de 3 sur une échelle de 10, c’est de la petite bière ! Moi, au risque de vous heurtez, j’aurais tendance à dire à la personne : « vous ne pouvez pas vivre avec cela ? » Et dans certaines phobies importantes, lorsqu’un thérapeute spécialisé en TCC arrive à faire descendre son client à ce niveau, il est vachement satisfait !
exemple précis (fréquence = plusieurs fois par jour): ds le présent dur de dire non (à qqn, globalement) à 8/10.
/ au passé : c'était dur de dire non à mes parents (cas général, il y a des variantes, comme ma mère ne savait pas dire non)) 9-10/10, en ressenti.
travail sur ce point précis, jusqu'à ce qu'ils disent "je sais que c'était très dur le leur dire non, mais je ne le ressens plus" et là, très souvent dans le présent , la personne dit : "ce n'est pas difficile de dire non, j'ai bien avancé." et en général elle a du mal à concilier avec le fait que peu de temps auparavant elle avait du mal à dire ce "non", en général, d'ailleurs les personnes vont mieux mais il est rare qu'elles aient compris pourquoi elles vont mieux et pourquoi on a travaillé comme cela, alors qu'en général je leur explique.
les fois ou cela reste un peu difficile de dire non, cela vient probablement de :
-soit d'autres personnes encore à travailler
-soit "toute ma vie cela a été dur de dire non" avec un ressenti important.
Oui, quelles ne comprennent pas pourquoi elles vont mieux est normal car globalement vous abordez la personne sur le plan du ressenti mais avec cette réserve toutefois que les propos que vous lui tenez au sujet de l’influence de ses parents doivent être considérés comme un abord et une influence sur ses cognitions. Et sur ce point, je me permettrai d’insister. Vous semblez croire qu’il y aurait comme un déterminisme ici et lui annoncer une vérité en disant cela. Or rien de plus faux, il y peut y avoir des causes biologiques à l’anxiété comme il y a des natures
timides (à ce sujet, lire ou relire les travaux de Jérôme Kagan sur le bébé timide.). Mais attention, ce n’est pas tant que je dise qu’il ne faut pas travailler sur les cognitions du sujet, loin de là ! Mais au moins lui dire des choses qui correspondent à la réalité. Mais bon, c’est mon orientation personnelle et je suis bien conscient qu’un gros mensonge peut tout aussi bien faire l’affaire. Sinon, je vous préciserai aussi que je suis d’accord sur ceci : lorsque l’émotion est vive votre approche me semble la meilleure mais cela ne dispense pas le sujet anxieux ou timide de remettre en cause ses postulats dramatiques ou ses pensées erronées si on veut que le résultat soit durable.
Eh bien, je pense que nous avons fait le tour de la question, si vous avez quelque chose à rajouter…
Dans le cas contraire, je vous remercie pour cette conversation de qualité et empreinte de respect.
Ah ! J’allais oublier, dans mon dernier message privé, je vous demandais des précisions sur l’EMDR audio et je vous parlais des « expositions ». Il semblerait que vous ne l’ayez pas reçu.
valikor à dit:-Réalité- à dit:facile : elles se concentrent sur leur éducation ds leur jeunesse, elles ressentent (>3-4/10, en général fort) que cela vient de là, un peu d'AH-EMDR audio ou kinesthésique et hop quelque temps plus tard : oui cela vient de là, je le sais mais je ne le ressens plus et plus d'impact car soudainement, cela leur paraît facile de faire différemment.
Merci pour votre réponse, voilà que tout s’éclaire !
Une intensité émotionnelle de 3 sur une échelle de 10, c’est de la petite bière ! Moi, au risque de vous heurtez, j’aurais tendance à dire à la personne : « vous ne pouvez pas vivre avec cela ? » Et dans certaines phobies importantes, lorsqu’un thérapeute spécialisé en TCC arrive à faire descendre son client à ce niveau, il est vachement satisfait !
je ne suis pas sûr que vous ayez tout saisi : je ne travaille une croyance que lorsqu'elle est forte émotionnellement. le but étant de la descendre à 3-4.
paulelie à dit:on va finir par croire que vous batifolez avec le proprio .... car vous êtes en nombre celle qui a le record de pollution et vous êtes toujours la!
a croire que les chiffres sont plus important que le contenu ( qui d'ailleurs baisse de jour en jour!) j'espère qu'il va lire se message et se rappeler de la prédiction que je lui ai faite!
nous sommes prêt a enfanter une nouvelle place intelligente de meeting..... en laissant celle la au main de publicistes et de mercantiles!
je ne suis pas sûr que vous ayez tout saisi : je ne travaille une croyance que lorsqu'elle est forte émotionnellement. le but étant de la descendre à 3-4
cela reste à prouver ... corrélation ne vaut pas causalité. (ca vaut pour moi aussi)
Tout cela me fait un peu bondir... dire qu'on a terminé son travail sur une intensité émotionnelle à 3/4 est aberrant... l'émotion doit retomber à 0.
Soit le travail n'est pas suffisant, soit il y a un blocage d'énergie, (donc travailler sur les corrections d'énergie) soit il y a un état du Moi qui coince...(donc travailler sur l'état du Moi) L'émotion négative doit toujours redescendre à 0, sinon il est impossible d'instaurer une croyance positive...
Oui cela s'appelle la thérapie intégrative, amener une émotion négative à 0.