Valikor
dernier essai : cherchez en vous une croyance dont vous avez l'impression qu'elle a un impact effectif, factuel, que vous ressentez. Une fois que vous l'avez, on pourra en discuter.
et j'insiste bien, croire est intrinsèquement émotionnel.
Mais vous la connaissez déja car je vous l’ai dit : lorsque la personne souffre d'une phobie sociale ou d’anxiété généralisée, le traitement est plus complexe et plus long que la phobie des pigeons ou des araignées. On ne transforme pas aussi facilement les schémas relatifs à l'évaluation de soi que la représentation mentale sur les animaux.
Et pour la personne, il y a lieu de développer de nouvelles compétences sociales : apprendre le calme, mieux écouter, oser affirmer son point de vue sans agressivité, négocier avec autrui, oser de nouveaux comportements, affronter ses peurs. Donc de mon mon point de vue, cela ne peut se faire en 2 ou 3 séances d’hypnothérapie. Voilà ma croyance!
Métaphore
Lesquels ? êtes vous hypnothérapeute ?
Ne nous arrive-t-il pas à tous de l’être parfois ? Mais si vous pensez à la profession, non, absolument pas.
Pour les faits, j’en parle ci-après :
Donc vous ne pouvez accepter une autre vision de ce que vous pensez juste ?... en rejetant systématiquent tout ce qui ne fait pas partie de vos croyances/certitudes, sinon sur quoi basez vous vos affirmations ? A vous lire vous reprenez systématiquement tout ce qu'on vous dit sans apporter d'arguments sur une autre proposition.
C’est qu’à l’évidence vous me lisez mal. Sur ce forum j’ai déjà cité plusieurs références d’ouvrages, des noms de chercheurs, des exemples et mon argumentation s’appuie pour l’essentiel sur leurs travaux. Après c’est à chacun de faire l’effort de recherche et de s’informer sur internet, en bibliothèque ou par un autre moyen sur les études scientifiques auxquelles je me réfère. Vous ne croyez pas quand même pas que je vais vous mâcher le boulot !
Généralement, tous évènements traumatiques et d'autant plus dans la toute petite enfance, nous n'avons plus le souvenir de l'évènement, mais une empreinte du ressenti émotionnel enkystée dans l'hémisphère droit (siège des ressentis émotionnels) .
Premièrement, le circuit émotionnel n’appartient pas plus à l’hémisphère droit que le gauche.
Voir à ce sujet les ouvrages d’Antonio Damasio et du neuroanatomiste Joseph LeDoux. Vous avez ici un article qui résume assez bien les processus : http://www.cairn.info/article.php?ID_AR ... F_029_0073
Deuxio, ce n’est pas parce que les expériences traumatiques avant deux ans ne sont pas mémorisables (parce qu’à cet âge le langage n’est pas acquis et que le cerveau n’en est qu’au début de son développement) qu’il faut généraliser à tous les âges. A 4-5 ans, quel que soit l’événement (décès d’un proche, accident, viol…), l’expérience étant violente, il y a de grandes chances que 30 ou 40 ans plus tard et toute au long de votre vie vous puissiez vous en souvenir.
D'ailleurs beaucoup d'évènements traumatiques (souvenirs) sont passés dans la case du refoulement profondément enfouis, certaines personnes ont parfois totalement oublié toute une partie de leur vécu enfant, n'ont plus aucun souvenir, pourquoi ?... tout simplement que cette période a été souvent traumatisante, et que ces souvenirs ont été refoulés à n'en plus se souvenir...
Oui, ça peut arriver ce genre de « refoulement », mais vous en faites une généralité. Et je préfère quant à moi plutôt parler de « déni » sur ce point. Par contre, pour ce qui est du
véritable traumatisme, vous pouvez avoir des images qui envahissent régulièrement la conscience du sujet, phénomène assez fréquent notamment dans les traumatismes de guerre.
Mais voilà le ressenti émotionnel est quelque part en nous même si le souvenir de l'évènement est superficiellement effacé de notre conscient, c'est ce qu'on appelle les mécanismes de défense...
Les mécanismes de défense à la sauce Freud vous devriez dire !
Un adulte pourra très bien avoir tout oublié consciemment de son passé traumatisant pour se protéger et continuer à avancer dans la vie, mais ses impacts émotionnels du passé ressortiront d'une façon ou d'une autre, et se demandera à l'âge adulte mais que m'arrive t-il ? ...(symptômes récurrents, psychosomatiques entres autres...)
Comment peut-on oublier ou ne pas penser à quelque chose consciemment ? Vous connaissez sans doute cette petite expérience cognitive amusante : essayez de ne pas penser à un ours blanc, plus vous efforcerez de le faire moins vous y parviendrez.
Complètement faux, relisez la construction d'un schéma et à quoi il sert au moment où il s'installe chez l'individu.
Il me semble que c'est plutôt à vous de me lire correctement, je parlais du souvenir de l’événement. Et prenez le temps de vous informer sur l’ouvrage de psychologie sur la mémoire de Tiberghien (« La mémoire oubliée ») et les travaux plus récent d’Alain Lieury sur le sujet.
Pas d'accord du tout, justement notre mémoire c'est comme des tiroirs, des tiroirs de ressources, des tiroirs de traumas, ....
Fantasmer sur le passé, j'ai jamais entendu qqchose d'aussi délirant...
Ou sont vos passés vos arguments ? Là, Vous ne faites qu’exprimez vos préjugés personnels.
Sachez qu’une des raisons qui ont pesé dans la désaffection des américains à la méthode psychanalytique c’est précisément qu’elle pouvait créer de faux souvenir tout comme l’hypnose. Voir ici :
http://www.psyfmfrance.fr/documents/cerclepsy.pdf
Cette plasticité cérébrale dont vous parlez permet justement de réharmoniser ce déséquilibre traumas/ressources grâce à l'hypnothérapie.
Oui, mais cette plasticité cérébrale implique de fait que nos souvenirs se transforme également dans ce processus.
Je pense que vous séparez un évènement/situation à un comportement/réaction émotionnelle.
Une pensée engendre une réaction émotionnelle qui va déterminer notre comportement...
Pas du tout, je ne sépare rien, je fais simplement des distinctions sur certaines choses que des personnes semblent confondre ou avoir une idée peu claire. Maintenant, au sujet des réactions en chaine, un comportementaliste vous dira que c’est le comportement qui prime et que les pensées ne sont que des rationalisations après-coup. Et ceci est aussi recevable que votre proposition.
Imaginez une situation simple : vous vous présentez à un nouveau poste, suivant le recruteur et son discours, tout cela va déterminer une réaction en chaîne de ma phrase précédente.
Là encore, si je m’habille en clown, ou que je joue les personnes distinguées, ou encore le rôle de "Monsieur Crade" pour cet entretien (donc des comportements), c’est le discours du recruteur qui risque fort d’être changé. Vous avez des expériences de psychologie sociale très intéressantes là-dessus.