Bonjour Intemporelle,
C'est un véritable coup de foudre entre nous,
:lol: :lol:
mais avant d'aller plus loin il faudrait que je soigne ma phobie de la séparation!
:roll:
Je suis assez d'accord avec vous sur les bienfaits de l'humour, je n'hésite d'ailleurs jamais à l'employer en thérapie dès que la personne y est sensible.
Il y a deux choses qui me servent souvent de fil conducteur pour ne pas me perdre en thérapie.
la première c'est que nous sommes en grande partie, sinon en totalité, gouvernés par la recherche du plaisir d'une part et par l'évitement de la douleur d'autre part, ce qui est à prendre en considération bien sur dans les addictions.
La seconde, c'est d'essayer de sortir de la classification des maladies, qu'elles soient mentales avec le DSM, ou organiques, et de considérer ce que présente le patient vraiment comme un symptôme.
A partir de là on ne soigne plus une maladie, un trouble du comportement, un trouble de la personnalité...
OK mais la classification permet déjà d'avoir une idée sur la pathologie, mais toutefois de ne pas s'arrêter à ce que nous dit le client.
Dans le tabac, on ne soigne plus une addiction, on essaye te trouver ce qui se cache derrière un symptôme devenu gênant.
Tout à fait.
Vous avez tout à fait raison de souligner l'influence de l'appartenance à un groupe, ce désir d'appartenance à un groupe est souvent rencontré
et peut être révélateur de carences affectives ou d'un manque de confiance en soi, par exemple, et il faudra peut être agir sur cette cause pour obtenir une libération durable de l'addiction, et éviter l'apparition éventuelle d'un autre symptôme.
Complètement d'accord.
Quelqu'un évoquait dans ce forum un patient désirant arrêter de fumer mais qui pourtant trouvait cela "Classe et sexy" et soulignait la nécessité d'un recadrage. Je rencontre assez souvent ce type de propos, parfois un recadrage est effectivement adapté, mais en pratique cela correspond souvent à un tel manque de confiance en soi que l'on est persuadé de la rechute et que l'on se prépare déjà une excuse pour ne pas se déconsidérer encore plus. Un exemple du rôle protecteur de l'inconscient en quelque sorte...
Intervenir sur la confiance en soi est alors indispensable.
Toujours d'accord, mais aussi sur un terrain anxieux.
Je pense que l'écoute active du patient, être "en tri sur l'autre" est indispensable pour le délivrer d'un symptôme, même si une simple hypnose recouvrante est souvent en apparence très efficace.
De toute manière l'écoute et l'empathie est primordiale, si le client se sent écouté et compris, il y a de grandes chances de faire du bon travail.