Ma phrase, écrite de cette manière est sème un peu la confusion... En fait, je crois que c'est plutôt l'inverse qui se produit : c'est parce qu'on a de la force, donc de l'énergie, qu'on arrive à y croire et que c'est parfois suffisant pour guérir.
Dit comme ça, cela redistribue bien les cartes, d'ailleurs...
Si l'énergie qui manque ici, par exemple à l'endroit de la maladie, peut être prise ailleurs, simplement, par exemple, parce que je me repose, je peux avoir la force qu'il faut pour guérir
- J'ai une grosse fièvre. Je me repose. Je crois que je vais guérir... et je guéris
- J'ai une grosse fièvre, je ne parviens pas à me reposer. Je ne parvient pas à croire que je vais guérir... mais j'ai quand même assez d'énergie pour guérir.
- J'ai une grosse fièvre, je ne parviens pas à me reposer, je ne parviens pas à y croire et en plus j'ai trop de mauvaises nouvelles en ce moment, et je guéris déjà moins vite. Au contraire, j'utilise mon énergie pour traiter et pour lutter contre des autosuggestions négatives.
- J'ai une grosse fièvre, je ne parvient pas à me reposer, et on me dit que j'ai le cancer, mais je crois en ma potentielle guérison possible, de fait, il y a moins d'autosuggestions négatives, et par conséquent je dépense moins d'énergie à lutter contre elles, et je peux m'autosuggestionner positivement, et donc, je récupère de l'énergie, et j'augmente mes chances de guérir.
Le reste... est surement biologique.
Quant aux miracles, je crois, finalement, qu'il y a de bons candidats, et de moins bons candidats. Des gens qui semblent être gravement malades et que le sont moins qu'il n'y paraissait. Des gens qui semblent faibles et qui sont plus forts qu'on ne l'aurait cru.
Des hypnotiseurs, des homéopathes, des médecines alternatives, qui créent cette foi, cette sorte de bon processus, qui soulage ici, permet de récupérer là et, sur fond d'énergie récupérée, mais aussi sur fond d'énergie déjà là pour ça, permettent de guérir miraculeusement... ou presque.
Le reste est aussi expliqué par la biologie.
Même si, en dernière analyse, la biologie n'est qu'une image d'une sorte de mécanique, tout comme les pensées sont l'image d'une sorte de mécanique et que les deux sont étroitement intriquées....
... dans un même processus ;-)