Dayo
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Tu veux bien développer ?le boulot du hypnothérapeute dans l'inconscient revient à chercher une aiguille dans une botte de foin
Chercher dans l'inconscient? Drôle d'idée..m'enfin!
A bon?tu t'es posé la question, en te disant que s'était impossible
Tu veux bien développer ?
Oui : pour toi, en quoi consiste le boulot de l'hypnothérapeute ?Dayo à dit:Dayo à dit:le boulot du hypnothérapeute dans l'inconscient revient à chercher une aiguille dans une botte de foinDans quel sens?? Si tu pouvais préciser là ou tu veux en venir, en 2 mots : ta question?Nodylion à dit:Tu veux bien développer ?
ça m'éviterais de te faire une réponse encore plus confuse que je ne le suis déjà, donc si tu pouvais,....ça rendrais mes dire un peu plus compréhensible à tes yeux...
On peut apprendre à être phobique à vie en 3 secondes.on obtient rien de durable sans effort...et sans comprendre surtout...
A mon avis tu semble avoir une définition de l'inconscient qui ce rapproche de celui de Freud, de la psycho en général (je ne cherche pas à te définir toi en disant cela).
Hors l'inconscient du point de vue de l'hypnose est plutôt un concept, en gros tout ce qui n'est pas conscient, raisonné est inconscient.
Le sens est donc différent de notion telle que le moi, sur-moi par exemple. La mémoire, les fonctions biologiques réflexes, les schémas de pensées, valeurs, croyances, les souvenirs etc... forme, entre autre, le champ de l'inconscient de l'hypnothérapeute.
On ne parle pas d'inconscient indépendant de la personne, ni autonome (avec des certitudes a lui, par exemple), donc il n'y à pas un inconscient qui "saurait", qu'il suffirait d'interroger pour qu'il nous ponde une réponse tout faite (qui aurait effectivement toute les chances d'être formaté). Le thérapeute, ne va pas non plus chercher la bonne suggestion (ce qui impliquerais qu'il serait porteur de la bonne réponse).
Il peut, permettre de faire surgir une autre façon de penser un problème, de raisonner.... Certains aspect prenant trop de place peuvent être relativisé au profit d'autres données du problème. Certaine situation vécue positivement peuvent permettre de faire "remonter" des compétences oubliés, occulté. Il peut aider à faire taire la tendance discursive de la pensés trop rationnelle. etc
Il s'agit plus de permettre à la personne d'avancer de lui même à partir de compétence oublié ou non mise en valeur, plutôt que d'en imposer une.
Il te faudrait lire quelque chose sur l'hypnothérapie pour mieux comprendre qu'il n'y à rien à imposer. Qu'il n'est pas besoin de "point de référence", d'imposer des valeurs, y compris morale.
L'anamnèse préalable à la séance proprement dit vas nous indiquer quel sera le projet de la séance qui va faire avancer la personne, et cela ce négocie avec la personne, cela ne se décide pas unilatéralement. Sinon comme tu le dit cela peut être voué à l'échecs. C'est la personne qui défini son problème à résoudre, qui défini par quoi on peut commencer à le résoudre pour aller mieux, l'hypnothérapeute aura le langage, la technique pour aider à la mise en route de ce travail.
Et comme tu dit "...laisse aller, ton inconscient saura..." est une tromperie (d'un point de vue de l'hypnose). Pour beaucoup il font un raccourci inconscient/intuition, l'intuition existe oui, mais c'est une autre question. En hypnose travailler à "laisser aller" l'inconscient, c'est faciliter, clarifier la formulation d'un problème, d'une question. C'est voir avec moins de considérations secondaires ou perturbatrices la clé d'un problème. C'est faire remonter des compétences, des savoirs que l'on à pas pensé à mobiliser. etc Et donc effectivement ce faciliter la tache quand on veux une réponse.
Celle ci ne viens pas par magie, c'est clair, elle est (souvent) le résultat de cette facilitation d’accès à nos capacités d'on nous n'avons pas conscience spontanément.
C'est ma façon de le dire en tout cas.
Comme tout ceci est assez complexe et pas toujours aussi simpliste que ma façon de le dire, je te conseil de t'informer sur le fond, y compris pour éviter les erreurs du à l'utilisation du vocabulaire en empruntant des définitions pas spécialement adaptés. Cela entraîne à des conclusions hâtives.
On peut apprendre à être phobique à vie en 3 secondes.
C'est possible aussi vers le positif : on peut avoir des résultats positifs durables sans efforts (encore que la notion d'efforts varie des uns aux autres)... et surtout sans rien comprendre du tout.