Eluno à dit:
Et c'est bien pour ça aussi qu'une personne en formation en hypnose va apprendre à un praticien en EMDR comment faire...
Ceci dit, Valikor, pourquoi ne descend-on qu'à 3/10?
c'est souvent la limite pratique.
C'est une échelle logaritmique pour ceux qui sont allé en cours de maths et qui s'en souviennent.
cela veut dire que 2 mauvais souvenirs à 5/10 font bien bien moins de dégâts qu'1 seul à 10/10/
à 2-3/10 c'est à peine perceptible.
Descendre à 0 n'a aucune utilité pratique pour le patient, pour le thérapeute si : ça augmente le nombre de consultation facilement.
Une personne a généralement peur que les mauvais souvenirs reviennent pour des raisons totalement différentes du trauma:
-sa capacité à se faire peur (ou à se faire du souci) (un truc qui permet de bien se pourrir la vie);
-certains évènements dont on ne voit pas trop rationnellement parlant en quoi ils seraient participant à ce genre de peur. Mais souvenons nous que l'esprit n'est pas rationnel, surtout dans la façon dont il se construit, et plus on va mal, plus la construction se fait de façon irrationnelle voire de façon complètement "tordue"...;
-toutes les tentatives échouées ont pu créer l'impression que de toutes les façons cela reviendra;
-si la la personne a ramené le problème dans son identité.
c'est les plus fréquentes.
ce n'est pas que le ressenti est resté à 2-3/10.
ou alors il y a une composante émotionnelle ou une impression ou une sensation qui n'a pas été travaillée et réduite.
exemple : cas d'un harcèlement moral :
au début c'est souffrance
on désensibilise les faits, les paroles; la personne responsable
mais on a oublié que la personne tout en n'ayant plus de souffrance/douleur/colère ressent encore très fortement l'injustice par exemple ou alors ressent très fortement le coté "petit, gros, moche" du harceleur...
tant qu'il y a un ressenti fort, l'évènement/personne produira encore des dommages...et participera à la création de symptômes.
Valikor