Je réponds en vrac à quelques interventions lues.
Moi aussi j'avais lu le livre d'Onfrey à sa sortie et l'avais bien aimé (je ne suis moi-même pas un fan de Freud) mais :
Onfrey est loin d'être impartial, et d'après les polémiques que j'ai lues, il fait écho au livre noir de la psychanalyse (qui porte bien son nom), qui a lui même reçu en réponse le livre blanc de la psychanalyse (lui aussi porte bien son nom) : 2 noms emblématiques et ridicules (pour des livres peut-être tout aussi ridicules) ne voyant les choses qu'en noir et blanc alors que le monde (et ici la psychanalyse) est bien plus nuancé.
Réduire la psychodynamique à Freud, c'est comme réduire l'hypnose à l'hypnose de spectacle.
Aujourd'hui, les théories psychodynamiques adoptent la position basse, font de la thérapie brève, etc. Donc que la France et l'Argentine (je crois) soient restées bloquées au siècle dernier, c'est regrettable, mais jeter le bébé avec l'eau du bain est tout aussi regrettable.
Et c'est dommage qu'un sujet qui pouvait être intéressant ait dégénéré en pugilat contre une discipline mal connue.
Maintenant, chacun est libre d'être critique, c'est même recommandé, mais quitte à critiquer, autant le faire en étant renseigné.
Comme je l'écrivais plus haut, les gens en sont restés à Freud et ne considèrent que la psychanalyse freudienne/classique, alors qu'elle est obsolète et a laissé la place aux théories psychodynamiques. Pour ceux que cela intéresse, je conseille Freud and Beyond, qui retrace l'histoire de la ''psychanalyse'', de Freud à presque nos jours.
Pour conclure ma participation à ce sujet, je parapharaserai Mitchell (l'auteur) qui répond au débat qui fait rage ici en soulignant que s'arrêter à Freud, c'est comme s'arrêter à Newton pour la physique.