Je n'en veux pas à Kévin Finel évidemment puisque j'en veux surtout aux autres hypnothérapeutes ne pas avoir les mêmes compétences et de me faire de fausses promesses.
Nous ne pouvons pas ici jugé des promesses qui ton été faites, ni de la pertinence du travail qui t'a été proposé par ces thérapeutes.
Mais je ne pense pas qu'il faille juger ceux-ci par comparaisons au discours entendu dans les cabinets publics.
Pour avoir vue quelques vidéo, il s'agit surtout et de façon bien faite de parler de l'hypnose et d'en faire démonstration dans un show, en ce sens c'est très instructif.
Cependant, on ne peut juger des résultats concrets sur les gens, ni même considérer qu'il s'agit d'une démarche généralisable à tous quelque soit le problème (car c'est ce que cela laisse sous-entendre au public). Ce qui est traité dans ces cabinets relève de problèmes que je qualifierais de "basiques" (confiance en soit, stress...) à partir de démonstration bien menée mais qui reste des démonstrations (pour montrer, convaincre et vendre...).
La réalité de la pratique n'est souvent pas aussi simple. Dans ses démonstrations les volontaires résumes leur malaise en quelques mots, dans la réalité ce sont souvent des vies qui sont racontés. Une multitude de ressentis qui sont exprimés, parfois en vrac, parfois à demi mots... L'anamnèse (la discussion préliminaire avec le patient) prend alors une toute autre forme que dans ces cabinets publics, le rapport entre le patient et le thérapeute une toute autre forme également.
Et il est fort courant que le patient finalement exprime son problème bien différemment après cet entretien qu'il ne ce l'était formulé avant de venir.
Je souhaite être moins stressé voire angoissé et travailler sur l'affirmation de soi.
Pour moi si comme tu le dit un thérapeute ta promis la "guérison" quand tu lui à exposé ceci, effectivement c'est "limite". Simplement parce que ce que tu veux pour toi, n'est pas une maladie, on n'a donc pas à en guérir!
Et puis, être moins stressé, plus affirmé, cela concerne probablement tout le monde sans exception, chacun à des degrés moindre ou plus important selon les situations individuelles.
Les bonnes questions (a mon avis) sont, qu'est ce qui me stress et pourquoi? Dans quelle circonstance je ressent le besoin de m'affirmer? En gros sortir des généralités pour cerner du concret à partir de quoi on peut travailler. Et ce fixer des objectifs raisonnables, réalistes sur quoi travailler.
Alors je ne sais pas si ton thérapeute est parti de cette façon, en tout cas c'est pour moi un point de départ positif pour réussir.
D'une façon plus globale, je pense qu'il ne faut pas oublier que la profession de thérapeute n'implique qu'une obligation de moyen (qui doit s'imposer même au non reconnus d'état) et non une obligation de résultat. Cette obligation de moyen est difficilement évaluable dans le cas de thérapie car il s'agirait de juger de la bonne utilisation d'outils d'analyse, d'évaluation, technique adapté à un cas... Sans connaitre ce qui c'est dit dans le cabinet, les raisons de telle ou telle choix de thérapie ce n'est pas évident.