xorguina à dit:
Vu que j'analyse mes rêves depuis quelques années , j'ai pu également constater que des rêves apparement positif ne le sont pas et que ceux apparement négatif peuvent être très positif et que certain négatifs sont négatifs et d'autres positifs sont positifs .
Ex: on voit la mort d'un parent = angoisse au matin alors que = couper le cordon .
On voit des scènes de tendresses avec un ex = sentiment d'amour alors que= pas fait le deuil .
Celà pour dire que nos jugements à l'état de veille sur le rêve par rapport à nos émotions ne sont pas fiables car l'analyse pourra révéler le contraire .
Alors perso, je "juge " un rêve positif ou négatif après analyse.
Il est vrai que celà reste une charge de travail, car le conscient au réveil cherche à comprendre le pourquoi , c'est là une faille , un paradoxe que j'entrevois chez moi .
Je préfère trouver le comment que le pourquoi et pourtant avec l'analyse de rêve, je reste pieger dans le pourquoi en ne trouvant pas obligatoirement le comment...le diagnostic, le pronostic mais pas vraiment le traitement .
Car si mes rêves mettent en lumière mes parties d'ombre, le fait d'en prendre conscience n'apporte pas obligatoirement le comment faire autrement...
Que veux tu dire Ivan par :celui qui rêve aurait à gagner à aimer les choses structurées ?
Oui, quand je dis malade, c'est l'ombre que je porte et que mon ami inconscient me montre...donc pour moi, l'inconscient est plus perspicace que le conscient, il voit plus clair et me montre cette partie ombre, ces parties de moi pertubé .
Et le fait que je rêve beaucoup mon inconscient me montre, compense mon ombre, mes maux .
Je ne sait pas si le jour ou je ne rêverais plus sera le jour ou mon inconscient n'aura plus rien à me dire ou que c'est moi qui le laisserait en paix ?
J'ai essayé un temps de ne pas analyser mes rêves au réveil, ça n'a rien empêché, malgrès le changement d'habitude...pourtant
Je suis ok pour : S'améliorer, c'est souvent faire l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire...
Tout à fait pour les rêves qui semblent positif et qui, après analyse, ne le sont plus, et inversement. Mais, si je peux me permettre, pourquoi analyser un rêve positif ? Comme le dirait Erickson (en substance) : l'analyse détruit, neutralise le positif, parce qu'elle morcelle et donc, en quelque sorte, l'analyse "brise le charme". A mon sens, s'il est intéressant d'analyser un rêve négatif pour lui retrouver un sens positif c'est probablement beaucoup moins vrai pour un rêve négatif. C'est mon point de désaccord avec Freud, alors qu'en même temps, au sujet de l'interprétation des rêves, je me rapproche de ses idées : il disait, le rêve exprime le désir du sujet. Je dis, quant à moi : il est intéressant de formuler le rêve sous forme de désir du sujet. La différence est importante, parce que je crois que le rêve à cette fonction : "rétablir l'individu en tant que sujet désirant". Que donc, si on analyse et qu'ensuite on en revient à être positif, désirant, eh bien on a contribué au travail du rêve et que, dès lors, c'est aidant. Mais la conséquence de ce point de vue est donc aussi de dire qu'il n'est pas nécessairement intéressant d'analyser un rêve positif. S'il est positif, l'individu désire, et c'est bien l'essentiel. Sur le fond, cela rejoint ma philosophie générale qui consiste à chercher à être positif même s'il n'est pas facile de combiner pensée positive et lucidité intellectuelle.
Une telle approche pourrait donc répondre à ta question : analyse les rêves négatifs, si tu aimes le faire. En fin d'analyse, effectue une interprétation du type "quel est le désir qui était exprimé par mon rêve ?" et fais en sorte de redevenir, peu ou prou, positive.
Oui, je comprends ce que tu veux me dire...c'est aussi ce que je fais, car même si quelque chose, partie ombre est mis en lumière, j'estime que déjà l'avoir mis en lumière, prise de conscience, le rends moins s/ombre
Pour les rêves positifs : ne les analyses pas... profite-en, tout simplement (même s'ils cachent une réalité négative, on peut considérer que le travail du rêve était presque terminé dans la mesure ou tu te sens positive à l'égard du rêve).
Le truc c'est que je ne peux savoir si le rêve est positif qu'après analyse ....au matin, je me remémore l'histoire , souvent pour ne pas l'oublier et de ce fait j'analyse en même temps que viennent les scènes et si je bloque car pas de sens, alors je le décortique un peu plus .
Et puis, à la fin du compte : il y a un exemple que tu donnais qui va me permettre d'illustrer encore autre chose. Tu parlais d'un rêve avec des scènes de tendresse avec un ex, ce qui, en fin d'analyse, signifiait : pas fais le deuil. J'ai envie de dire que je ne sais pas comment tu pratiques l'interprétation des rêves, mais souvent, il s'agit de prendre tous les éléments, pour ensuite redonner un sens global au rêve...
Tout à fait....là je t'ai dit vite fait un exemple pour le sens global du rêve
si possible sous forme de désir. Les rêves sont donc toujours surdéterminés. Il y a donc aussi un piège dans lequel il ne faut pas tomber : celui d'étiqueter négativement ce qui peut très bien s'entrevoir comme positif. En gros, éviter les recadrages négatifs. Parce que, à la fin du compte, peut-être bien que ton rêve signifiait les deux : d'une part, "pas fais le deuil"... Mais aussi, d'autre part, un beau souvenir qui t'aide à espérer cette tendresse là, de la part d'un autre mec à l'avenir. En croyant que cela signifie uniquement "je n'ai pas fait le deuil" tu occultes sans le vouloir, la visée positive de ton rêve et donc également tes émotions positives. (Serais-tu trop Freudienne à certains égards ??? ;-) )
Je ne connaîs pas freud mais apparement si tu le dis
Je comprends, celà peut en effêt être vu ainsi....
Comme aussi voir que cet ex est la représentation symbolique de mon animus....cependant, je préfèrerais que mon inconscient se serve d'une autre tête, un inconnu par exemple....celà me faciliterait la tache à l'interprétation et surtout à l'objectivité !
Pour terminer, ma phrase "celui qui rêve aurait à gagner a aimer les choses structurées"... signifiait : "celui qui rêve doit devenir plus logique, construit, cohérent etc. Autant que celui que ne rêve pas, doit apprendre à l'être moins, à développer son intuition, sa spiritualité etc..." tout cela dans une visée de développement personnel. Parce que, "faire un grand pas dans l'inverse de ses habitudes..."
Oui, je comprends également très bien ...je pense avoir la partie intuitive, imaginative, plus développée...c'est peut être pour ça que j'aime l'analyse de rêve car ils me permettent de me structurer un peu plus et d'arriver à une logique et cohérence sur moi pour arriver à objectivement me définir(mon ascendant vierge m'y aide également)...celà demande de la concentration et de l'effort ce qui n'est pas évident chez moi mais j'ai beaucoup de persévérance qui m'aide
A la fin du compte, je me positionne très différemment de Freud : le grand problème de l'être humain, de mon point de vue, est de parvenir à être positif ET lucide. La dynamique de pensée qui conduit à être positif étant en parfaite opposition avec celle qui permet d'être lucide, il est toujours très difficile de concilier les deux. Certains rejettent la pensée positive, et ils vont dans le mur. Certains rejettent la lucidité, il y en va de même....
Je ne sais pas....perso, la lucidité me parraît être un point hyper positif pour le développement personnel.
Je préfère être lucide sur mes "qualitées défauts" si je puis dire, que me voiler la face en restant positif "tout est beau"....et cependant tout est beau (positif) dans la dualité (qualité défaut)...une sorte de neutralité je crois :mrgreen:
Bien à toi,
Merci ! à toi aussi :wink:
;-)