Auto-hypnose Somnambulique

  • Initiateur de la discussion Marion Prieur
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Marion Prieur

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Bonjour,

Je n'ai jamais suivi de séminaire en hypnose ni fait de séances avec un thérapeute. Je suis plutôt du genre "universitaire" : curieuse et j'aime approfondir les sujets par moi-même surtout avec les lectures.
Et c'est comme ça que j'ai commencé l'autohypnose. Il m'en a fallut du temps pour développer un état hypnotique et des réponses idéo-motrices.
Aujourd'hui, je progresse bien. J'ai recensé un grand nombre de techniques d'entraînement, et beaucoup de principes théoriques qui, appliqués, facilitent l'approfondissement.
Cependant, aujourd'hui, j'en suis à un point où je me pose vraiment la question de la possibilité de développer un état de transe somnabulique sans accompagnement.
La nature même de la transe somnabulique comporte chez moi en tout cas un problème majeur. J'ai toujours bloqué sur les drogues et eu peur de tout ce qui est susceptible d' entrainer un comportement totalement non conscient et en interaction avec le monde extérieur. Et si personne ne surveille que rien ne s'y passe qui ne me nuise, j'ai tendance à bloquer mentalement les effets.
Or, parmi mes objectifs d'entraînement, j'ai pour but d'arriver à développer des états de transe somnabulique.
Qu'en pensez vous ?
 
M

Marion Prieur

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Celui qui met sa plaque et accueille son premier patient ne va pas hypnotiser quelqu'un pour la première fois, si ? :shock:

Faire une séance d'hypnothérapie, je ne doute pas que ça doit donner une certaine appréhension.
Mais hypnotiser quelqu'un, c'est assez facile, somme toute, surtout si on ne cherche pas l'induction éclair.
Le souci ne serait pas qu'en choisissant l'intitulé "hypnothérapeute", le praticien promet d'une certaine manière à son patient qu'il développera une transe hypnotique dans le délai imparti à la séance (en général bien court). De fait, le patient arrive avec cette attente (parfois il paye pour ça). Et le praticien se sent obligé et pressé d'y parvenir. La peur ne viendrait pas de la promesse incluse dans le fait de porter le nom d'hypnothérapeute.
Un psychothérapeute qui peut décider ou non d'utiliser l'hypnose comme outil pour telle ou telle thérapie, lui, n'a sûrement pas cette même peur.
Même si l'induction de l'hypnose me semble reposer sur un principe d'autorisation de développement autonome de processus inconscients, et donc assez simple à obtenir, il ne me semble pas qu'on puisse garantir à quelqu'un qu'il sera disposé à développer une transe satisfaisante à tel moment en tant de temps. C'est même un appel à la résistance, en soi, et il faut redoubler de suggestions pour établir un climat de coopération avec certains sujets, non ?
Or si on fait payer les gens pour de l'hypnose, et qu'on n'est pas sûr de pouvoir leur fournir le produit, ou qu'on ne s'accorde pas le temps nécessaire pour s'en assurer, on doit soit se sentir bien mal à l'aise, soit s'en sortir en justifiant l'absence de développement de transe, quand c'est le cas, par le fait qu'il s'agit d'une hypnose "sans transe". Le repas imaginaire de Peter Pan, mais en faisant payer l'addition.
D'où le fait de parler d'hypnose pour désigner l'ensemble de la démarche thérapeutique dont l'esprit s'inspire de l'hypnothérapie traditionnelle. Encore un tour de passe-passe, non ? L'hypnothérapie, c'est la stratégie de résolution de problème basée sur un travail avec l'inconscient du sujet à travers les états modifiés de conscience de type "hypnose". La psychanalyse, le comportementalisme, etc... ce sont d'autres outils de la psychothérapie. Serais-je mal informée ?
Un jardinier "sécatoriste", n'utilisant que le sécateur dont il maîtrise le maniement, et dont il vente les extraordinaires possibilités saurait-il venir à bout de tous les jardins à défricher ? En s'affichant comme tel, il se mettrait une pression et finirait peut-être par utiliser une tondeuse ou une tronçonneuse en précisant qu'il s'agit de "sécateurs" au sens large, et donc Non ! il n'a pas trahit sa promesse, il reste bien un sécatoriste. Ou bien devrait-il refuser de traiter les jardins qui requièrent d'autres outils qu'il semble promettre d'utiliser.
Je sais, vous allez me dire qu'il est normal que l'hypnotiseurs utilise d'autres outils que l'hypnose. Là dessus, c'est entendu. C'est quand il n'utilise pas l'hypnose que le client a tous les droits d'être surpris... surtout s'il ne l'utilise jamais, mais prétend le contraire.
 
castorix

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Marion, vous parlez d'or...

Non vous n'êtes pas mal informée.

Vous paraphrasez d'ailleurs sans le savoir Paul Watzlawick :
"pour qui n'a qu'un marteau... Tout est un clou"

Oui l'utilisation de l'état hypnotique peut être parfaitement inemployée durant plusieurs séances de suite, et soudainement c'est au cours d'un entretien que l'emploi d'une tactique précisément hypnotique... se révèle utile, voire s'impose !

Evidemment quand on écrit ça on peut vite se retrouver avec des réponses un peu crispées de la part d'hypnothérapeutes exclusifs 8)
(ou qui... se disent tels) :oops:

Cependant croyez bien que je ne prétends pas que seul les hypnose seraient bons.
Je me suis formé à l'hypnose seulement lorsque j'ai compris que certains de mes collègues et amis faisaient des trucs aussi "bizarres" que moi, mais connaissaient les mots pour en parler, et même pouvaient me donner des pistes plus qu'attirantes...
 
castorix

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Marion Prieur à dit:
D'où le fait de parler d'hypnose pour désigner l'ensemble de la démarche thérapeutique dont l'esprit s'inspire de l'hypnothérapie traditionnelle.

Non, on parlera plutôt de Thérapie orientée solution (voir Steve de Shazer, Insoo Kim Berg, Bill O'Hanlon)

Ce que l'on appelle souvent l'hypnose classique, a des principes directifs ; rien à voir.
Et lorsque vous lisez que qqn dit (sous prétexte qu'Erickson a employé par moments une tactique directe et directive) : Erickson pratiquait l'hypnose classique, demandez-vous simplement s'il ne confond pas, pour "un producteur de pommes de terres", ce que serait "manger de temps en temps une carotte pour son repas" et "être en fait un producteur de carottes" (pour changer des choux et des navets) :oops:
 
M

Marion Prieur

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Erickson a rapidement abandonné les pendules, métronomes, et autres objets concrets dans la pratique de l'hypnose, mais il utilisait bel et bien une hypnose très classique basée sur des suggestions très directes, très méthodiques, très répétitives, en suggérant à la personne de s'endormir, etc... C'était bien souvent une nécessité dans le cadre expérimental (et qui dirait que l'expérimental est une petite part de la carrière d'Erickson ??), et il témoigne bien souvent de faire le choix de ce type d'hypnose avec de nombreux sujets dans sa pratique clinique également.
Je pense qu'il est sain de ne pas non plus confondre hypnose classique et hypnose de spectacle. Par exemple, l'hypnose classique était souvent basée sur des inductions très longues et très répétitives (pas toujours bien sûr). Mais l'idée d'attendre que l'état se développe aussi longtemps que nécessaire tandis qu'on donne au sujet la tâche de resté concentré visuellement sur le balancier d'une pendule de bureau, par exemple...

Quant à "thérapie orientée solution". Absolument...voilà un terme honnête. J'ai le sentiment que beaucoup d'hypnothérapeutes seraient plus à l'aise s'ils mettaient sur leur carte de visite "thérapeute orienté solution". Ou simplement "Thérapeute". La fonction du thérapeute dans la société, comme celle du prêtre, du politique, etc...peut subir toutes sortes d'avatars. Le médecin n'en est sûrement pas l'exclusif détenteur.
 
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Intemporelle

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Marion Prieur à dit:
Quant à "thérapie orientée solution". Absolument...voilà un terme honnête. J'ai le sentiment que beaucoup d'hypnothérapeutes seraient plus à l'aise s'ils mettaient sur leur carte de visite "thérapeute orienté solution". Ou simplement "Thérapeute". La fonction du thérapeute dans la société, comme celle du prêtre, du politique, etc...peut subir toutes sortes d'avatars. Le médecin n'en est sûrement pas l'exclusif détenteur.

Je ne vois vraiment pas ce que cela changerait, et j'avoue que votre message précédent me fait dire qu'il y a pas mal de confusion et/ou de méconnaissance dans le domaine de l'hypnothérapie... je n'ai pas le temps de développer, mais juste pour dire qu'un psychothérapeute n'a pas forcément appris les techniques hypnotiques, et qu'un hynothérapeute n'est pas un psychothérapeute car il n'a pas appris les connaissances de psychologie ou psychopatologie ... pour faire court.

Néanmoins un psychothérapeute peut être aussi hypnothérapeute, car il utilise les techniques hypnotiques dans ses séances.
 
M

Marion Prieur

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J'ai bien compris qu'un hypnothérapeute n'était pas forcément psychothérapeute au sens large. C'est ainsi aujourd'hui. Mais ça ne veut pas dire pour autant que ça soit une situation satisfaisante. Ce n'est pas à moi de me prononcer là-dessus. Et j'ai bien compris aussi que tout psychothérapeute ne fait pas forcément le choix d'utiliser l'hypnothérapie. Mais quand un psychothérapeute utilise l'hypnothérapie, devient-il "hypnothérapeute" ? Quand un boulanger fait des croissants, devient-il "croissantier" ? Si on veut...
Vous avez raison, je suis assez ignorante de la situation de l'hypnothérapie aujourd'hui pour faire de grosses erreurs, et je m'en excuse.
Question : les hypnothérapeutes font de la thérapie, et non pas dans la manipulation corporelle, non pas dans la chimie, mais dans le soin de l'âme, si on peut dire, non ? donc, il s'agit d'une "psycho-thérapie", pas en terme de licence, pas en terme d'administration, mais en terme de langue française. Ma question est la suivante : les formations d'hypnothérapie assurent-t-elles aux apprenants une base de psychologie clinique suffisante pour distinguer les cas relevants de la psychiatrie, les cas relevants de la psychothérapie, et les cas relevants d'une prise en charge par un hypnothérapeute non psychiatre et non psychothérapeute ? En gros, pour connaître les limites de sa responsabilité, de son champ de compétence, et décider de la prise en charge ou non d'un cas sans avis médical. Un psychotique, par exemple, peut-il être pris en charge par un hypnothérapeute non médecin, sans avis d'un médecin, et sans qu'il soit aiguillé vers un psychiatre ?
J'ai bien compris que les hypno-thérapeutes étaient formés aux techniques de l'hypnose. Mais également aux connaissances permettant son application dans un cadre thérapeutique non ? Quelles sont ces bases ? La neurologie ? La psychologie clinique ? Je parle en terme de responsabilité professionnelle.
En réalité, notre sujet était le somnambulisme. Mais il est vrai que je ne veux pas que mon ignorance du champ thérapeutique contemporain de l'hypnose me fasse dire des choses totalement décalées de la réalité. Déplaçons cette discussion vers une autre partie, peut-être. Le somnambulisme et la transe hypnotique sont déjà des thèmes si riches...
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
pour moi la raison pour une atteinte du but somnambulique profond est très simple... celui d’écarter le rationnel et le logique...

a ce niveau la thérapie n'est pas polluée par des contraintes "matérielles" ou physique.... ce qui permet de construire, ou de de-construire une fonction ou événement associé a une émotion qui serai négative ou au détriment dans la vie du client....
plusieurs technique alors sont utilisées en fonction de la demande et du cas présenté....
a ce niveau on est loin, quoique familier avec les principes et procédures psy....tout en utilisant certain préceptes.
l’accès est direct et on peut se permettre, quand on y est formé ,de prendre certains raccourcis....
en France tres rare sont les thérapeutes qui peuvent intervenir a ce niveau a cause de l'absence de formation a une certaine hypnoanalyse....

ce qui a pris est une dérive de l'eriksonnien, ou la plus part sont persuadés que c'est le seul chemin , alors qu'il est seulement une petite partie de ce qu'on peut faire avec l'hypnose en thérapie...

ceux qui ont plus de 10 ans d’expérience et de pratique, souvent ont abandonné cette approche pour aller vers l'hypnoanalyse, utiliser plus+ de pnl, de suggestion directe... voir d'ultra height.

ce qu'il faut comprendre, avec la preuve de l'hypnose sans transe... est bien que l'hypnose n'est pas la thérapie.... mais seulement un outil qui ne fait qu'induire un sujet, dans une transe ou pas!.... vers une thérapie ou un spectacle....

tripp démontre que l'obtention de niveau somnambulique, d'emc est possible les yeux ouverts....et a en tester les avatars....
catalepsie, main collée,oubli de son nom etc..... c'est très rapide!

si les hypnothérapeutes utilisaient ces techniques il pourrai basculer le sujet très facilement ,vers la thérapie....
qui est simplement la découverte d'un autre point de vue.. sur un événement qui a été traumatique dans l'esprit du client....
et pour qui le subconscient a engagé une réaction en chaine pour protéger le client et cas de reproduction, souvent par association non logique( nous sommes dans le subconscient!)
un espèce de système d'alarme , de sécurité.... qui fonctionne mal et qui va créer le problème!
 
M

Marion Prieur

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Le fait d'avoir les yeux ouverts est de toute façon une caractéristique fréquente de l'hypnose somnambulique (si le sujet marche, ce qui est le sens propre du mot, c'est plus sécure). Je suis convaincue que le fait que les yeux soient ouverts ou fermés n'a absolument rien à voir ni avec le type de transe, ni avec sa profondeur. Certaines personnes dorment même les yeux ouverts. Dans la tradition et l'imagerie collective, d'ailleurs, l'hypnose est plutôt perçue comme un état somnambulique avec les yeux grands ouverts, hagards et une rigidité du corps. Le fait de suggérer la fermeture des yeux peut être plus confortable et favoriser l'intériorisation en transe légère dans une démarche psychologique ou thérapeutique. Tripp ne démontre rien, si ce n'est sa malhonnêteté à mon avis, mais c'est un autre débat.
 
Paul Elie

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lacaune
une petite observation vous êtes depuis 5 jours ici.... et commencez a donnez votre avis sur des sujets de détails.... disons spécialiste!
vous faites des progrès très rapidement!
:wink:

une suggestion: prenez votre temps d’expérimenter la réalité.... avant d'argumenter sur l'efficacité de tel ou telle approche
cela fait dix ans que j'ai commencé a pratiquer l'hypnose et j'en apprends toujours!
vos affirmations sur les caractéristiques de l'hypnose somnambulique me surprennes , vous qui déclariez 5 jours ago... être une débutante!

bon vous direz peut être que je suis retardé mental! :D
mais comme même!
 
M

Marion Prieur

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ça ne fait pas 5 jours que je m'intéresse à l'hypnose.
ça fait seulement environ un an que je m'entraîne très régulièrement à l'auto-hypnose (je suis donc débutante). Et bien plus longtemps que je m'intéresse au sujet de l'hypnose. Et encore bien plus longtemps aux psychologies. Mais ça ne sont pas non plus mes centres d'intérêts principaux.
Quant à ce qui est de l' "auto-hypnose somnambulique", je suis vraiment très débutante. Avec un groupe d'amies, on a décidé ensemble un jour de passer à la pratique et de développer nos méthodologies d'entraînement à l'hypnose, en solitaire. Et avec ce même groupe, on a fait aussi pas mal de choses en commun, en s'accompagnant, et des expériences sur les autres (notamment en non verbal à l'étranger comme je le citai déjà, et autres). Et lors de toutes ces petites réjouissances privées, nous avons croisées souvent des états d'hypnose somnambulique. Mais toujours grâce à nos accompagnement.
Les étudiantes que nous sommes à l'université française (gratuite) n'ont pas les moyens de se payer de la drogue... :) On s'amuse comme on peut.

Je ne dirai jamais que vous êtes retardé mental (ce n'est pas mon genre). Et je ne me prononce pas sur l'efficacité de quoi que ce soit. L'efficacité est une affaire de résultats. Par contre, je pense être assez bien informée pour avoir parfois des avis sur certaines choses. Et trop mal informée pour en avoir sur d'autres. C'est pourquoi je suis ici.
Et dans le genre "prendre le temps"... je m'y connais.
 
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Triggermind

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Bonjour Marion,

J'ai redécouvert ce terme de "transe somnambulique" sur ce forum,
j'avoue ne pas avoir le temps (ou le courage!) de lire tout les posts, mais comme vous semblez maitriser cette question j'aimerais que vous m'en donniez votre définition.
Par exemple est ce qu'une personne en catalepsie entre deux tabourets dans un spectacle est en transe somnambulique?
Ou celle qui joue d'un instrument de musique virtuel dans le même spectacle?
Pour ma part je me contente des stades de transe "légère, moyenne et profonde", peut être même de deux stades: Légère-moyenne et moyenne-profonde, en alternant ces deux stades plusieurs fois pendant la séance selon le travail à effectuer, qui n'est jamais prévu d'avance et est souvent dicté par les informations et les réactions du patient.
Je me sens plus à l'aise par exemple pour débuter une régression en age, retrouver des situations par pont affectif, commencer une remodélisation de l'histoire de vie, en hypnose profonde, mais je peux très bien la continuer en hypnose légère-moyenne.
Quand je dois travailler à un niveau biologique ou organique, comme sur le système immunitaire, par expérience la transe profonde me donne de meilleurs résultats...
Quant à l'induction, cela fait bien longtemps qu'elle ne m'a posé aucun problème, au point de ne plus y penser avant une première séance.
Je pense que l'empathie est la qualité primordiale en hypnose thérapeutique, si vous en faite preuve dans l'entretient avant l'induction, votre patient vous suivra quelle que soit la technique employée dans la transe, si vous en êtes dépourvu, alors vous devrez user finement des techniques les plus adaptées à votre patient.
 
surderien

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papusza à dit:
Un thérapeute sans empathie c est comme de la pluie sans eau.

et un thérapeute sans congruence c'est comme de la pluie acide : il ne fera rien germer.
 
papusza

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Et pour pouvoir faire germer il faut commencer par semer.

Et une fois qu on a seme, ces petits plants qui commencent a pousser, on les aide a grandir en leur apportant l eau et les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Et les traiter quand ils sont malades.

Pour récolter de beaux fruits et/ou légumes...

Toutes les graines ne poussent pas, c'est normal, mais si on en sème assez...

Certains diront qu il faille assainir la terre avant.
 
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Intemporelle

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papusza à dit:
Et pour pouvoir faire germer il faut commencer par semer.

Et une fois qu on a seme, ces petits plants qui commencent a pousser, on les aide a grandir en leur apportant l eau et les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Et les traiter quand ils sont malades.

Pour récolter de beaux fruits et/ou légumes...

Toutes les graines ne poussent pas, c'est normal, mais si on en sème assez...

Certains diront qu il faille assainir la terre avant.

Tout à fait, je pense que dans la plupart des cas, il faut assainir la terre avant, même les meilleures graines ne prennent pas racine sur une terre infertile... comprendra qui pourra... le nettoyage en profondeur est souvent préconisée...
 
papusza

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Les orties par exemple poussent en bien des lieux. L'herbe aussi. Il y a des cactus qui peuvent vivre dans des terres très sèches. Il y a donc certaines plantes ou graines qui germent dans certaines natures de sol.

Semer des asperges qui ont besoin d'une terre légère et sablonneuse dans une terre lourde et argileuse ne donnera aucune asperge. Mettre des tomates dans un pays sans soleil est vain !

Tout depend donc de la nature du sol.

Ou alors changer de terre ?
 
jeangeneve

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là bas,
humm, je m'excuse ces propos métaphoriques me laisse un drôle de ... goût .
il y aurais pas une sorte de boucle dans la quelle vous renchérissez ?
c'est du bio ?
 
xorguina

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hihi...aucune terre n'est mauvaise, pas de jugement dessus, la terre en soi est...... il suffit de la connaître et savoir utiliser ses propres richesses pour y planter ses graines compatibles avec à sa terre.... :D
 
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Marion Prieur

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Je n'ai pas compris l'objectif des 11 derniers messages ni vraiment leur lien avec le thème du post.
D'autant que la bonne vieille métaphore de la petite graine si chère à bien de thérapeutes me rappelle un peu trop la façon dont on explique aux enfants comment ils ont été conçus.
En tout cas, je constate que le thème de l'auto-hypnose somnambulique est arrivé au bout des intérêts qu'il pouvait susciter. Rendez-vous sur d'autres thèmes.
 
katia (zoulouk)

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Pourquoi ne pas le relancer simplement, si vous avez envie d' y revenir ?

On parle d' hypnose somnambulique, avez vous trouve vos réponses Marion ou une partie d' entre elles ?

Et parfois on se laisse tous piéger dans du hors sujet, mais il suffit de recadrer, évidemment si on en a envie.

Dans votre lancement du sujet vous parler du lâcher prise, de se laisser aller a.. Ça me semble primordial pour obtenir ce type de transe d'accepter de lâcher... De laisser se faire l expérience... Et peut être de le faire accompagnée d' une de vos copines.

Poser des fusibles sécurisants en ah, telles que la durée de la séance, la capacité de revenir immédiatement a l état de veille si la situation l exige.
Des choses simples qui peuvent permettre un laisser aller ...dans la transe ...
 
I

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Marion Prieur à dit:
Je n'ai pas compris l'objectif des 11 derniers messages ni vraiment leur lien avec le thème du post.
D'autant que la bonne vieille métaphore de la petite graine si chère à bien de thérapeutes me rappelle un peu trop la façon dont on explique aux enfants comment ils ont été conçus.
En tout cas, je constate que le thème de l'auto-hypnose somnambulique est arrivé au bout des intérêts qu'il pouvait susciter. Rendez-vous sur d'autres thèmes.

Votre remarque est intéressante, néanmoins c'est un peu aussi ce qui se passe en thérapie hypnotique, un patient va parler d'une ou plusieurs problématiques anodines du moins dans son discours, et va l'amener au final dans un trauma refoulé important... donc tout cela est normal, classique, habituel...
 
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Intemporelle à dit:
Marion Prieur à dit:
Je n'ai pas compris l'objectif des 11 derniers messages ni vraiment leur lien avec le thème du post.
D'autant que la bonne vieille métaphore de la petite graine si chère à bien de thérapeutes me rappelle un peu trop la façon dont on explique aux enfants comment ils ont été conçus.
En tout cas, je constate que le thème de l'auto-hypnose somnambulique est arrivé au bout des intérêts qu'il pouvait susciter. Rendez-vous sur d'autres thèmes.

Votre remarque est intéressante, néanmoins c'est un peu aussi ce qui se passe en thérapie hypnotique, un patient va parler d'une ou plusieurs problématiques anodines du moins dans son discours, et va l'amener au final dans un trauma refoulé important... donc tout cela est normal, classique, habituel...

Et j'ai l'impression que vous posez beaucoup de questions, mais vous ne lisez pas beaucoup ce forum, où toutes les réponses y sont déjà, après c'est sûr qu'il faut un minimum de connaissances pour discerner le crédible du farfelu...
 
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Marion Prieur

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S'agit-il d'une discussion sur un forum ou d'une thérapie ? Enfin, j'avais tort, Katia, de penser que ce sujet avait épuisé les intérêts. Merci.
Je ne pratique pas les "fusibles" (je n'aime pas beaucoup cette métaphore) qui me semblent contraire à ma compréhension de mon inconscient. Question de confiance. Si je sais dans quelles situations il convient d'agir comment, et d'être dans quel état de vigilance, je ne doute pas une seconde que mon inconscient le sait au moins aussi bien que moi et qu'il ne me laissera pas brûler dans l'incendie de mon appartement. Quant au temps, mon inconscient ne m'a jamais fait arriver en retard à un rendez-vous important (Au contraire, c'est souvent lui qui me le rappelle). Mais en général, je lui laisse tout le temps nécessaire pour le développement de l'expérience. Parfois ça dure de très nombreuses heures.
Pour le lâcher prise, vous avez tout-à-fait raison. C'est l'essentiel de ma méthode d'auto-hypnose, de pourchasser tranquillement les moindres traces persistantes d'une volonté de contrôle de ma part, d'une implication du conscient. De me mettre dans la pure attente, sans impatience. Mais il reste du boulot. C'est sûrement l'apprentissage de toute une vie.
J'ai déjà produit des phénomènes de transe somnambulique en étant accompagnée, et aussi de façon spontanée. Mais comme je le disais, à part des expériences d'écriture automatique, j'ai encore du mal à maîtriser tout cela de façon autonome.
Hier, j'ai fait une expérience d'écriture automatique. Il m'a semblé que ma main était restée sur ma cuisse et se contentait de petits mouvements qui correspondaient à l'hallucination que j'avais d'un tableau noir et du fait que j'y écrivais des mots. Je pensais faire une hallucination d'écriture automatique comme j'en ai l'habitude. Mais quand j'ai ouvert les yeux, ma main reposait sur la table avec un stylo, et j'avais griffonné ce qui semblait être les lettres que j'avais hallucinée. Mais c'était bien peu lisible (contrairement à d'autres expériences d'écriture automatique que j'ai faite).
Expérience intéressante et qui marque une avancée dans mon entraînement.
 
katia (zoulouk)

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Bonsoir Marion,

En auto hypnose nous sommes notre propre guide, notre auto hypnotiseur. En hypnose guidée par un t il suffit de se laisser guider, de faire confiance en somme, et d' entrer dans l expérience hypnotique. C est donc plus simple avec un t que toute seule pour entrer en transe somnambulique.

Quand on est seul, il s agit de pouvoir en même temps se donner les suggestions appropriées tout en lâchant de ce controle conscient. Pour faciliter la chose, il y a des personnes qui enregistrent leur voix et se construisent leur séance.
Perso je ne suis pas adepte, parce que ça me semble du réchauffe, et chaque séance est une autre séance. Mais c est affaire de goût.

En lisant votre expérience sur l écriture automatique, finalement, dites moi si je me trompe, vous aimeriez faire quelque chose dans un tel état d' inconscience que vous vous en souviendriez plus ?

Ou par exemple vous pensez être assise sur une chaise, mais en fait vous seriez par exemple entrain d' écrire une lettre a votre cousin ?
La preuve serait cette lettre écrite ?

En écriture automatique, en fait on ne sait pas ce qu on écrit, en ce sens ce serait une transe somnambulique ? Par contre, en ce qui me concerne je sais que je fais de l écriture automatique.

Il y a le phenomene de la dissociation et de l association a prendre en compte pour toute forme d' hypnose.

Le paradoxe de cette histoire, Marion, me semble de rechercher a débrancher la conscience ? Alors peut être est ce l esprit critique qu il faut débrancher a lui seul, et simplement se laisser porter dans l expérience hypnotique ?

C est l idée de se laisser porter par l expérience de transe qui nous gagne de plus en plus, qu on
souhaite explorer... Alors aussi comme vous savez la transe n est pas un phénomène stable, c est a dire qu elle est variable suivant les moments. Alors il apparaît nécessaire de l entretenir

d' ou la maitrise de dissocier-associer- ré dissocier- ré associer... Dans le sens d' être l observateur et l observe...
 
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Marion Prieur

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A mon sens, la preuve du somnambulisme n'est pas dans l'absence totale de conscience du moment, ni dans l'amnésie.
Si la conscience, spectatrice impuissante (sauf à décider de sortir de transe sûrement) dans un coin du cerveau assiste à la façon dont l'inconscient "possède" le corps, c'est bien du somnambulisme quand même. Je voulais m'auto-citer, mais je n'ai pas retrouvé le passsage où je compare cela à des états d'ivresse éthylique ou autre.
Ce qui me semble significatif d'un somnambulisme satisfaisant, c'est l'adaptation du comportement à l'environnement. Ce matin, je suis allé boire un café chez une amie. Pendant qu'on discutait de choses et d'autres, elle a pris un filtre dans le paquet de filtre, elle a fait le café, elle a attendu près de la machine, elle nous a servi le café. Elle est allé à la salle de bain. Forcément, nous avons suspendu notre conversation. Et depuis la salle de bain, elle m'a demandé si je voulais bien m'occuper de faire le café pour qu'on gagne du temps. Je lui ai demandé si elle plaisantait, et sa réponse semblait montrer qu'elle ne se souvenait ni d'avoir fait, ni d'avoir bu le café. Je lui ai dit "viens voir",et je lui ai montré les tasses vides sur la table. Elle a ouvert des yeux gros comme des hublots et elle a fait un commentaire sur le fait qu'elle l'avait bu automatiquement sans s'en rendre compte. Je lui ai demandé si elle se souvenait l'avoir fait. Elle a réfléchit (en visuelle),et m'a répondu qu'elle se souvenait avoir pris le filtre.
Son comportement, automatisé par l'habitude était inconscient, et parfaitement adapté à la situation. Elle n'était ni maladroite, ni "robotique".
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Vous l avez hypnotisée Marion ?

Pour cet exemple de café, je dirais qu on est totalement absorbée par exemple dans ses pensées, ou discussion et totalement déconnecte de ce qu on est entrain de faire en même temps physiquement.
C est quelque chose que l on a fait des milliers de fois, et ça passe en mode automatique. En conduite automobile, on peut constater le phénomène souvent.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Mais treve de plaisanterie, comment vous y prenez vous pour induire une transe somnambulique en ah ?
Comment orientez vous votre induction ?
Quels sont les objectifs de votre séance ? ( séance c est pas forcément thérapeutique, c est choisir d' utiliser l outil hypnose oriente vers un objectif ou une direction) objectifs ou direction ?

Quel pourrait être votre état mental avant de vous y mettre ?

L auto hypnose c est un tout. La seance commence avant qu on s y colle, a partir du moment ou on l envisage. On l envisage avec une certaine attitude mentale. Déjà la .. On influe sur le déroulement ultérieur..

Alors qu en dites vous ?
 
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