valikor
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-Réalité- à dit:valikor
je ne suis pas sûr que vous ayez tout saisi : je ne travaille une croyance que lorsqu'elle est forte émotionnellement. le but étant de la descendre à 3-4
En effet, je n’avais pas remarqué le signe « > » dans votre message. J’en déduis que si l’intensité n’est pas suffisante vous ne pouvez opérer directement sur le postulat ou la croyance erronée de la personne par votre méthode.
cela reste à prouver ... corrélation ne vaut pas causalité. (ca vaut pour moi aussi)
Les pistes sont nombreuses pour ce qui concerne l’anxiété. On pense à une hypersensibilité des amygdales cérébrale, des déséquilibres chimiques, un disfonctionnement au niveau de l’hippocampe…mais, pour l’heure, c’est vrai, rien de vraiment déterminé. Il n’en reste pas moins que le nouveau-né n’est pas une tabula rasa et qu’il existe des individus par nature plus émotifs ou plus peureux que d’autres.
-Réalité- à dit:Cela dépend de la phobie que l’on traite. Si vous avez peur des pigeons d’accord.
En revanche, S’il s’agit de réactions émotionnelles, à ce niveau d’intensité, dans le contexte d’un rapport humain, cela ne me semble pas forcément problématique. N’est-il pas normal qu’il y ait parfois des colères, des tensions, des conflits, des peurs ? Viseriez-vous l’ataraxie ? A moins que ce ne soit la bouddhéité ?
Métaphore à dit::arrow: en pratique, dès que cela atteint 3-4 sur 10, la croyance a extrêmement peu d'effet. il est donc souvent inutile de descendre plus bas.
Alors ça vraiment, incompréhensible pour moi...ce reliquat d'intensité peut être vite réactivé.
Imaginez vous un feu de camp qui s'éteint, mais finalement pas vraiment, il y a toujours une petite braise presque invisible, alors il est facile de s'imaginer que le vent peut se lever et que le feu peut reprendre de plus belle et brûler une partie de la forêt...
Comprenez vous la métaphore ?
Cette petite intensité peut très vite être réactivée par des situations...
Et vous êtes vous posez la question pourquoi un individu ne peut pas descendre en dessous d'une intensité de 3 ?... et bien vous devriez, car il s'agit probablement d'un état du Moi qui coince... et oui...c'est là où tout prend son importance.
:arrow: si vous ne travaillez pas sur les origines, vous ne pouvez pas faire descendre cette croyance.:arrow: au dessus de 4, on peut pratiquement toujours trouver une/des origines.
Qu'importe les origines, c'est l'intensité émotionnelle qu'il faut faire descendre à 0 pour instaurer une croyance positive.
Nous n'avons décidément pas les mêmes critères de valeurs... :?
Du contraire...Métaphore à dit:Je pense que là il s'agit de vos croyances, et que vous ne savez pas faire autrement... vos arguments ne tiennent pas debout... d'ailleurs votre commentaire sur le feu me confirme que vous n'avez rien compris...
C'est pas mon problème finalement... moi je suis convaincue de mes applications qui se révèlent chaque jour plus efficaces autant pour moi que pour les autres.
surderien à dit:Du contraire...Métaphore à dit:Je pense que là il s'agit de vos croyances, et que vous ne savez pas faire autrement... vos arguments ne tiennent pas debout... d'ailleurs votre commentaire sur le feu me confirme que vous n'avez rien compris...
C'est pas mon problème finalement... moi je suis convaincue de mes applications qui se révèlent chaque jour plus efficaces autant pour moi que pour les autres.
Comme d'hab
Métaphore à dit:surderien à dit:Du contraire...Métaphore à dit:Je pense que là il s'agit de vos croyances, et que vous ne savez pas faire autrement... vos arguments ne tiennent pas debout... d'ailleurs votre commentaire sur le feu me confirme que vous n'avez rien compris...
C'est pas mon problème finalement... moi je suis convaincue de mes applications qui se révèlent chaque jour plus efficaces autant pour moi que pour les autres.
Comme d'hab
Quels arguments... aussi peu pertinents... comme d'hab... :?
Métaphore à dit:Mais oui c'est ça... vous me traitez d'intégriste avec ma formation alors que vous n'essayez même pas de comprendre de quoi je parle... puisque a priori vous ne connaissez pas...
Vous êtes obnibulé par votre image, moi je vous parle de techniques et vous renchérissez toujours par le même discours par des attaques personnelles et en plus en tant que modo... :evil:
Franchement de la part d'un sois disant pro, c'est peu valoriser votre savoir... :? c'est plutôt vous qui tournez dans votre propre mode existentiel auto-thérapeutique...
Vous n'apportez rien à la discution en cours, relisez vous... au lieu de vous regarder dans votre miroir de Narcisse.
en pratique, dès que cela atteint 3-4 sur 10, la croyance a extrêmement peu d'effet. il est donc souvent inutile de descendre plus bas.
au dessus de 4, on peut pratiquement toujours trouver une/des origines.
cela reste à prouver. comme l'expérimentateur fait partie de l'expérience et qu'un bébé est sensible aux personnes qui l'entoure, cela pourrait être en fait les réactions du bébé, en miroir, face à l'anxiété de l'expérimentateur...
après il se peut qu'une mère anxieuse ait par le biais de ses hormones influencé le développement du bébé... ce ne serait pas génétique mais dû au contexte.
cela reste aussi à démontrer.
Je pense que vous n'avez pas vraiment compris l'intérêt de l'hypnothérapie.
Quelque soit la phobie ou le trouble angoissant vécu par un individu, si celui-ci le limite dans sa vie sociale, ou lui créé tout un tas de symptômes récurrents avec des réactions émotionnelles en chaîne, cela devient forcément problématique et l'hypnothérapie peut intervenir efficacement.
On parle de thérapie hypnotique quand les troubles émotionnels ou symptômes récurrents viennent gâcher la vie d'un individu.
Vous confondez des émotions normales, la colère si on vient d'emboutir votre voiture, la tristesse si vous venez d'apprendre une mauvaise nouvelle, des conflits divers et variés, tout cela fait partie de la vie de chacun.
Mais celui qui a un trouble profond, phobie sociale, dépression, douleurs et symptômes permanents (sans cause organique), etc..., il s'agit là d'un schéma dysfonctionnel, et non d'une émotion normale face à une situation ponctuelle.
surderien à dit:Cela m’amène à réflexion :
Si l’on part du principe que ce n’est pas l’intensité de l’émotion qui entre principalement en jeu dans son retentissement sur mon comportement mais la qualité ( le « type », la « typologie » ) de l’émotion ,
Evaluer de 0 à 10 le niveau d’une émotion permettrait indirectement en fait de prendre conscience de l’émotion : de ses « qualités » ?
En acceptant le niveau de son émotion on accepte par cela même d’être dans une émotion, de reconnaître et d’ explorer ?
L’hypnose permettrait de travailler directement sur le ressenti « intérieur » qui crée l’émotion et indirectement de façon automatique, sur tous les éléments « extérieurs » qui ont amené à cette émotion ?
:roll:
Cela m’amène à réflexion :
Si l’on part du principe que ce n’est pas l’intensité de l’émotion qui entre principalement en jeu dans son retentissement sur mon comportement mais la qualité ( le « type », la « typologie » ) de l’émotion ,
Evaluer de 0 à 10 le niveau d’une émotion permettrait indirectement en fait de prendre conscience de l’émotion : de ses « qualités » ?
En acceptant le niveau de son émotion on accepte par cela même d’être dans une émotion, de reconnaître et d’ explorer ?
L’hypnose permettrait de travailler directement sur le ressenti « intérieur » qui crée l’émotion et indirectement de façon automatique, sur tous les éléments « extérieurs » qui ont amené à cette émotion ?
-Réalité- à dit:valikor
en pratique, dès que cela atteint 3-4 sur 10, la croyance a extrêmement peu d'effet. il est donc souvent inutile de descendre plus bas.
au dessus de 4, on peut pratiquement toujours trouver une/des origines.
En pratique, si vous croyez que le soleil tourne autour de la terre, cela n’aura pas grande incidence dans votre existence. En revanche, si vous croyez que tous les champignons que vous avez ramassés dans les bois pour votre omelette sont comestibles, cela peut tout changer. Dans ces exemples on voit bien que l’intensité émotionnelle n’a aucune importance et même que l’erreur contenue de la croyance peut très bien ne pas en avoir non plus.
cela reste à prouver. comme l'expérimentateur fait partie de l'expérience equ'un bébé est sensible aux personnes qui l'entoure, cela pourrait être en fait les réactions du bébé, en miroir, face à l'anxiété de l'expérimentateur...
L’anxiété de l’expérimentateur, c’est un peu gros tout de même ! Pourquoi pas ne pas dire aussi, pendant que vous y êtes, que l’expérimentateur s’attendant à trouver des enfants peureux, il leur a foutu la trouille inconsciemment ! Mais qu’importe. S’il n’y a pas de nouveau-nés plus peureux que d'autres, c’est que les mécanismes et les organes qui interviennent dans la peur sont rigoureusement identiques chez tous ces enfants. Donc nous pourrions avoir des enfants dont les caractéristiques physiques externes sont différentes (couleur de peau, de cheveux, d’yeux, taille, poids , constitution) mais de façon tout à fait extraordinaire, à l'intérieur, ils seraient semblables et pour ce qui concerne la peur, elle se manifesterait à l’identique ?
après il se peut qu'une mère anxieuse ait par le biais de ses hormones influencé le développement du bébé... ce ne serait pas génétique mais dû au contexte.
cela reste aussi à démontrer.
Si vous admettez des différences génétiques, chez les humains, il vous faut admettre des différences physiologiques. Ce qui implique qu’un stimulus aboutira à une réponse qui variera d’un sujet à l'autre.
jeangeneve à dit:toute les études sur le bébé notamment, sur l'autisme
vont dans me même sens.
bébé est en effet une éponge
bébé vois et ressens l'état émotionnel des parents et des proches
en pouponnière on organise des rotations régulières du personnel
pour éviter une trop forte empreinte.
en pratique, qqn qui croit à 3/10 qu'ils sont comestibles, vous dira plutôt je ne crois ni qu'ils sont tous comestibles, ni qu'ils sont tous non-comestibles.
comme qqn qui me dira, après un travail sur la capacité à dire non (alors qu'il ne savait aps dire non avant): "c'est facile de dire non. on peut dire que c'est difficile de dire non à 3/10, "
pas assez de faits ni de données sures pour une discussion rationnelle...
je lâche prise.
-Réalité- à dit:valikor
en pratique, qqn qui croit à 3/10 qu'ils sont comestibles, vous dira plutôt je ne crois ni qu'ils sont tous comestibles, ni qu'ils sont tous non-comestibles.
Relisez-vous, c’est exactement comme si vous me disiez que quelqu’un qui doute n’est pas sûr. Et vous avez pas mal dérivé par rapport à mon propos car je ne vous parlais pas d’incertitude mais de conviction. A savoir qu’une personne peut être convaincue d’une chose, que tous les champignons de son panier sont comestibles sans qu’il y ait d’intensité émotionnelle qui accompagne cette conviction. Bien entendu, vous, de votre côté, ne partagez pas cette conviction…
-Réalité- à dit:Bonjour surderien.
Cela m’amène à réflexion :
Si l’on part du principe que ce n’est pas l’intensité de l’émotion qui entre principalement en jeu dans son retentissement sur mon comportement mais la qualité ( le « type », la « typologie » ) de l’émotion ,
Evaluer de 0 à 10 le niveau d’une émotion permettrait indirectement en fait de prendre conscience de l’émotion : de ses « qualités » ?
D’accord pour la prise de conscience de l’émotion mais qu’entendez-vous par « qualité » de l’émotion ?
En acceptant le niveau de son émotion on accepte par cela même d’être dans une émotion, de reconnaître et d’ explorer ?
Dans cette exploration que faut-il découvrir ?
L’hypnose permettrait de travailler directement sur le ressenti « intérieur » qui crée l’émotion et indirectement de façon automatique, sur tous les éléments « extérieurs » qui ont amené à cette émotion ?
Selon-vous en quoi consiste ce travail sur le ressenti et que fait-il sur ce ressenti ?
Mais surtout, comment pourriez-vous agir sur les « éléments extérieurs »?
Car à vous entendre les uns et les autres, cette émotion viendrait d’une expérience passée. Or on ne change pas le passé.
non mais on peut changer la perception du passé....
ou tout du moins la compréhension de l'évènement traumatique, et surtout la motivation et les antécédents de l'acteur qui partie prenante dans la fabrication de l'évènement qui a crée le "traumas"...pour pardonner et effacer l'empreinte originelle.. qui en est la cause....(en partie)
cette émotion est toujours attachée a un évènement qu'on retrouve dans l'abréaction....
car cet évènement n'est pas , souvent la cause réelle du symptôme directement, mais le ressenti, la haine , la colère ou la culpabilité que l'on a vis avis des acteurs ( qui ont creé l'évènement!) ou vis a vis de soi même pour n'avoir pas dit non!
choses que l'on ne peut exprimer, ou rarement sur le coup ... et qui est vite enterré par le subconscient....
déjà le phénomène abréaction par lui même est une découverte de l'origine et la preuve que le ressenti de cette action a été souvent mal digéré....
c'est comme cela que l'on peut dire que a partir de cette boucle origine se construit une réaction en chaine de maillons déconnectés de boucles similaires qui dans le temps vont aggraver le niveau de tolérance du système sécuritaire que la phobie est... installée par le subconscient et qui dans le temps s'aggrave parce qu'elle ne trouve pas de réponses ( sécuritaire satisfaisantes)....
d'où un schéma que l'on retrouve dans toutes " maladies" qui est basée sur la même structure....
celle de la répétition et de la progression....
dans toutes les thérapies on utilise ce schéma ne remontant la chaine des maillons , pour découvrir l'origine.....
la seule chose qui différencie un style de l'autre , c'est sa vitesse et très important la tolérance du client a sa longueur!
et c'est évident que les thérapies "très brèves " ont beaucoup plus de chances!
pour moi, croire est de façon inhérente quelque chose d'émotionnel, quelque chose de ressenti. en clair, ce n'est pas objectif ni rationnel.
vous soutenez qu'il peut y avoir des convictions non ressenties, je soutiens le contraire.
seule l'expérience et l'observation peuvent départager.
-Réalité- à dit:valikor
pour moi, croire est de façon inhérente quelque chose d'émotionnel, quelque chose de ressenti. en clair, ce n'est pas objectif ni rationnel.
vous soutenez qu'il peut y avoir des convictions non ressenties, je soutiens le contraire.
seule l'expérience et l'observation peuvent départager.
Dites, ne feriez-vous preuve de résistance et de mauvaise foi, ici ? :shock: Vous devez bien avoir quelques connaissances d’ordre scientifique auxquelles vous croyez mais aussi un savoir tiré de votre expérience personnelle, n’est-ce pas ? Et puisque vous vous référez à l’expérience, n’est-il pas vrai que lorsque vous interprétez un phénomène particulier ou simplement ce qui se passe autour de vous, vos interprétations ne sont pas systématiquement imprégnées de vives émotions ?
valikor à dit:-Réalité- à dit:valikor
pour moi, croire est de façon inhérente quelque chose d'émotionnel, quelque chose de ressenti. en clair, ce n'est pas objectif ni rationnel.
vous soutenez qu'il peut y avoir des convictions non ressenties, je soutiens le contraire.
seule l'expérience et l'observation peuvent départager.
Dites, ne feriez-vous preuve de résistance et de mauvaise foi, ici ? :shock: Vous devez bien avoir quelques connaissances d’ordre scientifique auxquelles vous croyez mais aussi un savoir tiré de votre expérience personnelle, n’est-ce pas ? Et puisque vous vous référez à l’expérience, n’est-il pas vrai que lorsque vous interprétez un phénomène particulier ou simplement ce qui se passe autour de vous, vos interprétations ne sont pas systématiquement imprégnées de vives émotions ?
c'est votre interprétation.
pour illustration, une interprétation que l'on a forgé depuis longtemps peut toujours s'appuyer sur une impression ressentie du type "oui, cela fait longtemps que j'ai cette interprétation".
j'ai entendu une citation d'un philosophe portuguais, faite par le psychiatre bruno falissard lors de la journée de conférences " vérité scientifique, vérité subjective". En substance c'était : tout savoir accumulé depuis longtemps devient une croyance.
au sens où c'est quelque chose que l'on croit et que l'on va donc difficilement remettre en question....
comme je vous disais, "seule l'expérience et l'observation peuvent départager." car nous allons discuter à partir d'exemples qui ne sont qu'une représentation partielle et personnelle de la réalité.... une réalité subjective.
petite question : spontanément, a quel point vous croyez que je me trompe ? sur une échelle de 0 à 10?