"désir"

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holix

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Saint Rémy l'Honoré
Bonjour, un ami à moi souffre d'un problème de désir sexuel, et ma question est quelle méthode dois-je utiliser, pour lui faire vivre/revivre ces moment d'amour et quel méthode d'auto-hypnose doit-il utiliser. (je ne serais pas toujours là ^^)

bien a vous

holix
 
Altmaier

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Nouvelle Calédonie
holix à dit:
et ma question est quelle méthode dois-je utiliser, pour lui faire vivre/revivre ces moment d'amour e
Parce que vous croyez que lui faire revivre des moments d'amour va lui redonner l'envie?? :?: :?
Jurgen
 
Altmaier

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Je crois que c'est beaucoup plus compliqué.
Il faut d'abord découvrir le pourquoi de son manque d'appetit. Faire comprendre à son subconscient que le sexe fait partie intégrante de ses besoins, et faire revivre des moments agréables fait partie des outils qui ménent à ce résultat. :idea: :arrow:
 
Altmaier

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Ce n'est malheureusement dans le cadre d'un forum que je vais pouvoir vous enseigner l'hypnose. Il faut prendre contact avec un pro.
Bon courage dans la recherche d'un praticien. :lol: :idea: :arrow:
 
L-S

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Pontarlier
Altmaier à dit:
Je crois que c'est beaucoup plus compliqué.
Il faut d'abord découvrir le pourquoi de son manque d'appetit. Faire comprendre à son subconscient que le sexe fait partie intégrante de ses besoins, et faire revivre des moments agréables fait partie des outils qui ménent à ce résultat. :idea: :arrow:

Besoin ou envie????

Si c'etais un réel besoin ce serais comme manger....

arf c'est vrai on parle d'apétit...c'est une image érroné, n peut vivre sans sexe....

c'est quand ca deviens un soucis au sein du couple qu'il faut se poser la question, faut il donner plus d'envie a l'un ou couper un peu les envie de l'autre?????

Moi je me poserais la question suivante:

Pourquoi n'ai je pas envie???

Si c'est pas bien avec elle, peut etre voir avec elle que ce soit mieux

Si c'est bien avec elle, ben c'est qu'elle a beaucoup plus d'envie que moi donc elle est frustrée

Comment ménagé la chevre et le choux????

et ainsi de suite...
 
Altmaier

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Nouvelle Calédonie
L-S à dit:
[
Si c'etais un réel besoin ce serais comme manger....


...

Bien qu'étant globalement d'accord avec vos écrits, voilà ce que j'ai écrit sur un autre post concernant le désir sexuel

Je suis désolé, mais ne pas avoir envi de sexe est un problème.
La nature a prévu le sexe pour que nous nous reproduisions, c’est une question de survie, au même titre que nous avons besoin de manger ou de boire pour survivre, nous avons besoin de sexe pour que survive la race humaine. Celui ou celle qui n’a pas envi de sexe, n’a donc pas envie de survivre, est ça, c’est un problème.
L’hypnose peut aider à découvrir l’origine de ce problème, et de se débarrasser de ce problème.
Allez, bon calins à toutes et à tous.
Jurgen
 
chamala

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Êtes-vous sûr que c'est vraiment un problème ? Et si s'en était autrement ? Si un individu pouvait se passer de sexe, car l'ayant transcendé... Est-ce possible ?...
 
apula

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on parle de besoins conscients ou inconscients ? :lol:
On parle pour une femme, pour un homme, ou pour les deux ?
On parle de reproduction ou bien de plaisir ?
On parle d'Amour ou de désir ?

A++
Christophe
 
castorix

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L-S à dit:
Besoin ou envie ?
(j'assimile ici l'envie au désir, et non pas à la concupiscence jalouse)

Un ami psychanalyste me dit :

- le besoin comme le désir nous parlent du manque ((de quelque chose que l'on connaît et qui a disparu, par exemple))

- le besoin c'est en l'absence

- le désir c'est en présence

(j'entends déjà Surderien comme s'il me répondait :
- à moins qu'au lieu d'être le contraire ce soit l'inverse, pas d'erreur c'est possible ou peut-être pas si sûr ! :shock: )
 
apula

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ahhhhhh la grande différence entre désir et besoin. En CNV on en parle beaucoup :eek:.

Que désir tu dont tu n'as pas le besoin ?
De quoi as tu besoin aujourd'hui ? As tu le désir d'avoir moins de besoins ?
Désir tu avoir plus de besoin (un masochiste :lol:) ?
As tu besoin d'avoir plus de désir ? (un coquin :oops:)

Je vous passe les autres questions, car à force on arrive plus trop à savoir de quoi on a besoin ou désir du besoin désiré.
A++
Christophe
 
chadoc

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BORDEAUX
Merci Christophe pour ce questionnement d'autant plus utile que chacun peut interchanger les termes à sa guise. Quoiqu'un constipé vous dira qu'il n'est pas masochiste :lol: Et que le déprimé n'est pas forcément coquin. D'autres diront que le désir est l'anticipation (parfois hallucinatoire) de la satisfaction d'un besoin. L'objet du désir peut être absent ou présent, Castorix, mais toujours à une certaine distance. Dès qu'il est atteint, le désir disparaît. Or l'anticipation de la perte du désir peut être si angoissante que l'on préfère parfois ne pas atteindre l'objet...
 
surderien

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Suscinio 56
:roll: ahhhhhh la grande différence entre désir et besoin

j'entends déjà Surderien comme s'il me répondait :

- à moins qu'au lieu d'être le contraire ce soit l'inverse, pas d'erreur c'est possible ou peut-être pas si sûr !



merci de penser à moi !


je poserai simplement la question subsidiaire du positionnement de l'envie par rapport au besoin et au désir...


et juste une petite définition de l'addiction pour corser un peu les choses :


" l'addiction est la régression d'un désir au besoin pour éviter le vécu du manque"


un bon sujet de méditation somnogénique...


bonne nuit et que toutes vos envies soient exaucées !

8)
 
surderien

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Suscinio 56
Une nuit inspiratrice


Une modélisation possible

Besoin,envie, désir, plaisir, plénitude

Du besoin de se combler jusqu’à la satisfaction totale et consciente en conscience totale du bien être


La personne addict n’a plus conscience du choix

Elle a perdu la capacité de prendre conscience de la différence besoin/envie/désir/plaisir/

Elle a perdu la capacité d’accéder pleinement et méthodiquement au désir et au plaisir de ressentir ses désirs et ses plaisirs

Elle recherche à retrouver cette capacité en s’oubliant paradoxalement dans l’alcool où elle se retrouve alors dans la toute puissance de ses illusions


Les trois niveaux possibles :

Niveau du besoin de base de survie : le primaire à assouvir : manger, boire, batailler, baiser

Niveau de l’envie : ressentir ses besoins et pouvoir en choisir la mise en marche

Niveau du plaisir : la conscience du bien être et du bien être de l’autre en miroir

Tout un programme de développement en intelligence : se découvrir conjointement : une belle mise en oeuvre

au niveau de l’intelligence supérieure : là, ici, maintenant en prennant plaisir à s’échanger des connaissances dans un processus supérieur

par les capacités de l’hypnose métamodélisatrice notamment…



Libre à chacun de rester au niveau de son choix de conscience…

Nous ne sommes pas ici dans une simple croyance, mais dans un processus de gestion de croyances

Libre à chacun de rester au niveau du choix de sa croyance


« En être l’ingénieur, pas que le simple conducteur… »

8)
 
hypno42

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coublanc
bonjour, je dirai que tous vos points de vue se défendent très bien, mais à titre de discussion philosophique..S'agissant du rôle de l'hypnose, je me permets très modestement de préciser que l'un des grands principes de l'hypnothérapeute est de ne pas se projeter sur son patient..rester artistiquement vague..pourquoi donc partir du principe qu'il existe forcément une, deux, trois ou plus raisons et manières de vivre sa sexualité? pourquoi présupposer que votre patient répond à l'une ou l'autre de vos définitions? heureusement, la détermination d'objectif du patient lui est bien plus personelle et donc plus intéressante..ne croyez vous pas?..c'est tout l'intérêt de la consultation..quelque chose de sur mesure à chaque patient..
 
surderien

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Suscinio 56
merci pour ces remarques pertinentes

le niveau philosophique de discussion est à mon avis de troisième niveau et ce type de discours s’il est adapté me parait être un outil utilisable pour intéresser un patient complexe et complexé

il est vrai que dans ce texte j’ai dans mon idée plus opposé besoin et désir dans le cadre de l’addiction mais elle peut tout aussi concerner la sexualité addictive

Montrer le principe d’ une techniques ou d’une méthode comme le changement de niveau permet de dégager des objectifs, trouver cette capacité de gestion des croyances ou des ressentis dont le patient n’était pas conscient

En essayant de ne pas projeter sur le patient, je le pousse à se projeter dans un mode différent de penser afin de lui apprendre à développer des stratégies

Le sur mesure il peut alors lui même se le choisir


Mais je suis alors plus dans une démarche comportementaliste qu’hypnotique

8)
 
castorix

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surderien à dit:
En essayant de ne pas projeter sur le patient, je le pousse à se projeter dans un mode différent de pensée afin de lui apprendre à développer des stratégies

Le sur mesure il peut alors lui même se le choisir
Ah oui, bien sûr


surderien à dit:
Mais je suis alors plus dans une démarche comportementaliste qu’hypnotique
Ah tiens donc ?!! mais pourquoi ce que tu exprimes serait-il différent de ce que l'on cherche à faire dans une bonne thérapie, si les ressources je les lui demande (poliment) d'abord, et éventuellement tout cela en HE ? ?
 
surderien

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Suscinio 56
Hier soir, lors d'un documentaire rétrospectif de conférences de Françoise Dolto sur la gestion des émotions :


- le besoin, animal


- le désir


. exaucé alors c'est bien


. non exaucé alors le recours à la communication : en parler c'est comme l'exaucer avec l'aide des autres



:)
 
Paul Elie

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lacaune
le besoin est nécessaire pour la survie...
le désir vient du vécu d'un besoin auquel le subconscient a attaché une émotion positive plaisante et qui veut être reproduite....
quand il y a perte de désir c'est qu'il y a eu une émotion négative ou une frustration par échec et que le subconscient en a a pris la leçon et de ce fait protège la personne pour que l'événement ne se reproduise pas...
donc pour "limiter les dégâts" le subconscient ne compute plus ce rappel d'émotion qui était attaché au plaisir...donc plus de désir.
c'est bon pour la sexualité comme pour toutes autres besoin auquel le subconscient associe une émotion pour la garder comme expérience positive donc éventuellement vouloir la reproduire....
en thérapie pour restaurer le désir j'utilise la régression pour trouver ce qui c'est réellement passé au moment ou le blocage s'effectue...puis vient la thérapie en fonction bien sur de se qu'on trouve!
c'est en général et pour la plus part des cas...disons 90%
2 possibilité

une expérience négative, humiliante, frustrante qui ne donnes pas l'envie de recommencer
facile a résoudre en faisant explorer au client les autres facettes positives qui
vont remplacer l'expérience négative ou négocier d'autres chemins en faisant valoir les cotés positif du désir sexuel > vers le plaisir

ou un trauma enterré dans le subconscient qui est déclenché par association dans le subconscient et qui a une nature qui défie la logique...
et qui dans le temps présent devient une barrière protectrice pour éviter au patient de revivre le trauma passé a travers l'association...souvent chez les patient qui consciemment ne peuvent donner une raison rationnelle a leur manque de désir....

il y a bien sur d'autres d'autres possibles raisons que l'on découvre sous hypnose avec ou sans régression...tout dépends de la méthode utilisée...
cela je n'en parles pas car ma méthode couvres tous les cas!
j'ajoute que le désir ou plutôt le manque de désir souvent accompagne une dépression au sens spirituel puisque puisqu'il y a un manque de partage de satisfaction...
entre le besoin et la réalité du subconscient qui crée un déséquilibre.....souvent très mal vécu et suivi de problème psycho somatiques
ou pshogenique voire une perte de defense naturelles contre la maladie.
le stress s'en mele et on va faire face a des afflictions graves...
c'est une tres bonne chose que ton ami(e) l'admette car souvent les gens viennent nous voir avec d'autres problemes qui sont les resultats d'une perte de desir sexuel qu'ils(elle) ont enterrés sous d'autres distrations...
drogues tabacalcool etc...
et pour comprendre le desir il faut connaitre le cycle de la depression emotionnelle et les recompenses du plaisir...
 
chadoc

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BORDEAUX
D'accord avec vous Paulelie, il s'agit d'un mécanisme d'évitement automatisé par le subconscient d'une représentation douloureuse reliée à l'anticipation de la satisfaction du désir. L'exemple cité par Papiter entre dans ce cadre: Visuel interne (se voir en train de faire l'amour) -> Auditif interne (la voix de la mère tenant des propos humiliants). J'ai rencontré le cas similaire d'une patiente pour laquelle une seule blague de mauvais goût d'un copain du mari juste avant la nuit de noce a suffi à stopper net tout désir pendant plus de 10 ans. Alors que le couple avait une sexualité épanouie pendant des années avant le mariage. Mais à mon avis la régression n'est pas obligatoire, on peut saboter le processus interne actuel sans régression.
 
Paul Elie

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sans regression? expliquez donc quel est votre choix de therapie!
saboter n'est pas le mot que j'aurai choisit....
 
chadoc

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Nos amis PNListes détailleront ça avec le jargon approprié...En cas de dialogue interne, changer simplement un mot, en ajouter un autre, modifier le ton de la voix, changer une submodalité, bref modifier suffisamment l'étape du processus pour en changer la signification, c'est ça que j'appelle saboter un automatisme cognitif. En fait, on travaille sur l'imaginaire, qu'il soit étiqueté passé, présent ou futur...
 
Paul Elie

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lacaune
je n'ai jamais dit que la régression était obligatoire....j'ai dit que je l'utilise car(mes raisons) je la trouve plus efficace et plus rapide....c'est mon évaluation.
aussi je pense que les effets sont plus durable car l'origine est trouvé par ce biais
donc apres que l'on a trouvé la cause on peut choisir parmi un éventail de thérapies possibles(styles)
moi j'ai choisit cette méthode et je m'expliquerai a cette conférence ...
comme raccourcit
la raison première est quelle colle simplement a la théorie simple que tout commence par une idée et que quand ça marches c'est qu'il y a eu une émotion positive...
.bien sur c'est un peu plus long(pas compliqué!) a expliquer....
oui j'ai bien compris que saboter fait partie du jargon mais ici nous sommes en contact avec un public non informé ( je parles pas nécessairement de ceux qui participent :) mais des lecteurs aussi!
ce qui m'interrese c'est précisément comment vous envisagez la solution....d'une façon pratique...simple sans jargon...ce que vous proposez a ce cas.a ce client.
 
chadoc

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BORDEAUX
Désolé si ce que j'ai écrit ne paraît pas limpide mais je n'ai pas la patience de réécrire point par point tout le script d'une séance. Je vous en ferais la démo le 7 ou le 8 si vous le souhaitez. Pour la régression, votre procédure semble a priori bien répondre à la demande très fréquente dans la clientèle: "je voudrais comprendre ce qui s'est passé dans mon enfance qui fait que je réagis toujours comme ça". C'est pour ça que je vous fais venir pour voir votre façon de faire. Peut-être effectivement que ce n'est pas utile de faire autrement dans beaucoup de situations, je n'en sais rien; j'aime habituellement avoir du choix.
 
Paul Elie

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lacaune
vous avez raison nous avons tous ce désir!
avoir le choix...
alors nous avons crée des non choix pour garder ce sentiment de liberté ,ce besoin que nous avons de contrôler...
et nous arrivons a une époque ou les choix se font rares
en opposition a l'étendue de nos connaissances...
peut être les choses sont plus simple quelle paraissent...la complexité nous sert de compagnons, la peur de la solitude peut être?
le désir est une corruption du besoin que l'on veut éternel ,
sans le désir on accepte tout ce qui peut arriver comme un cadeau et on l'apprécie mieux car il n'y pas cette temporalité attachée.
on désire d'après l'expérience passée et le souvenir.
dans les religions et le spirituel c'est presque un péché
une attache materielle..
.et c'est pour cela quelles prêchent le détachement car le désir signifie avoir...
alors que l'amour (sexuel entre autre!) c'est plutôt donner...
dans l'acte nous nous souvenons toujours du passé pour jouir quand il serait si simple de partager le présent.
l'hypnotherapie est avant tout pour moi une guérison spirituelle...une paix avec le passé pour vivre pleinement le présent.
c'est en ça que la régression est utile!
ouf!heavy!
 
castorix

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Bonsoir,

chadoc à dit:
à mon avis la régression n'est pas obligatoire, on peut saboter le processus interne actuel sans régression

En effet il est possible (je schématise) d'aborder les difficultés de deux manières (au moins deux à mon sens, selon l'angle de vue que je présente :roll: ), ainsi par exemple lorsqu'on reçoit une personne le questionnement initial pourrait être :
- dites-moi ce qui vous est arrivé de grave, qui explique vos problèmes
ou bien :
- dites-moi quand vous vous êtes senti(e) mal la dernière fois, comment cela s'est-il passé ?

Assez logiquement, selon les attentes implicites /explicites du T, le P peut se trouver orienté vers l'une ou l'autre des pistes.

Personnellement le plus fréquemment j'évite de commencer à travailler activement à partir de la première...
(attention je ne dis pas que ce n'est pas intéressant à connaître 8) )

En prenant ce qui est récent, on tire sur un petit bout de ficelle (le fil conducteur) sur laquelle sont enfilées les expériences significatives. On ne risque pas de manquer celles qui comptent et au moins elles se présentent plutôt telles qu'elles influencent la personne actuellement, ce qui parfois est différent de ce qui a été le plus important à une autre période.

Aussi bien, dans une séance de travail actif peut exister une liaison forte entre ce qui est travaillé et un événement traumatisant du passé, sans que cette liaison soit mise au jour.

A mon idée ce principe est même celui qui peut expliquer l'efficacité de métaphores, quand on n'emploie que cela (sans même évoquer le problème) et que le résultat est excellent (je pense notamment au travail avec les enfants) :shock: .

Ainsi on n'a aucunement l'obligation théorique d'une régression. En revanche je peux comprendre que certains préfèrent l'employer :wink: .

Cela ne me fait pas oublier que, techniquement, revenir vers le souvenir traumatique est le meilleur starter de l'abréaction affective ; dans ce cas le T a besoin d'une bonne maîtrise, s'il a l'intention d'éviter "un sale quart d'heure" au P :oops: .
Encore faut-il que le T n'ait pas la croyance que seule une séance "forte" (ce qui signifie souvent "pénible") est efficiente :twisted: .
 
chadoc

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castorix à dit:
Bonsoir,

chadoc à dit:
à mon avis la régression n'est pas obligatoire, on peut saboter le processus interne actuel sans régression

Cela ne me fait pas oublier que, techniquement, revenir vers le souvenir traumatique est le meilleur starter de l'abréaction affective ; dans ce cas le T a besoin d'une bonne maîtrise, s'il a l'intention d'éviter "un sale quart d'heure" au P :oops: .

Oui Castorix, et une abréaction bien accompagnée - tu as pu le constater en EMDR ou HTMSA - c'est tout le savoir faire du thérapeute en terme de recadrage, a une valeur thérapeutique inestimable. Ce que dit ROSSI sur les processus de plasticité de la mémoire émotionnelle pendant ce qu'il appelle la phase "critique" de son processus thérapeutique en 4 étapes. Il ne fait que nous rappeler ce que disait Jung: c'est l'activation émotionnelle qui est le levier de la thérapie.
 
apula

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"vous vous êtes senti(e) mal la dernière fois"

==> Je vous propose : vous vous êtes senti(e) mal POUR la dernière fois

Ceci afin de créer une suggestion directe camouflée, que l'on peut répeter pendant la séance.


Christophe
 
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