Bonsoir Altmaier,
les différentes formes de méditations bouddhistes génère également des états modifiés de conscience, avec l'avantage de s'intéger dans un cadre philosophique des plus pragmatique, contrairement aux apparences.
Ces pratiques sont bien rôdées depuis au moins 2500 ans et sont conçues pour s'adapter à notre profil psychologique présent.
Pour commencer à démystifier ce langage étrange, il existe effectivement 3 "véhicules":
-le petit correspond à la mise en place de l'auto-discipline, la recherche de la "libération" est individuelle, encore entachée d'égoïsme. Le maître se comporte comme on l'attend, vous reçois toujour à la même heure, vous offre tu thé et tiens des propostrès "sages".
- le grand ouvre l'esprit du pratiquant qui se rend compte qu'il peut mettre sa pratique auservice des autres, le maître devient un "ami spirituel".
- le tantra consiste à chercher sans chercher à mettre les doigts "dans la grande prise cosmique, il ne faut pas se louper... Le maître vous reçois en retard, vous pique votre place, vous offre de la bière et vous décoiffe dès que vous n'êtes plus "aware", synchro avec l'instent présent. Il est devenu un "maître de folle sagesse (dixit Chogyäm Trungpa)
Seules le Japon et... la Culture Tibétaine ont préservé ces trois véhicules.
Les travaux scientifiques réalisés jusqu'à maintenant permettent de coroborer cette vision du monde, pour peu que l'on arrive à dépasser l'aspect folklorique de l'imagerie bouddhiste traditionnelle pour en extraire les "principes actifs" (désolé Surderien, j'aime bien ce mot... :wink: )