L'énergie sexuelle est l'énergie physique et mentale qui est réquisitionnée par la pulsion sexuelle pour fins de reproduction. Le reste c'est des fadaises et des sodomies de mouches.
Definir l'energie sexuelle en terme de fonctionnalité uniquement (bien que ce soit l'essence première) me parait une sacrée bêtise! (c'est comme de dire qu'une bouche ne sert qu'à manger, c'est très réducteur! Parler aussi par exemple...)
Mais l'énergie sexuelle c'est ça... C'est ce qu'on en fait qui change tout. C'est comme l'appétit, c'est une pulsion de se nourrir pour vivre. Ce qu'on fait de l'appétit est tout autre chose. Ce n'est pas ce qu'on en fait que je définis comme "le reste" mais les définition archaîques de Freud et celles archaiquo-pseudo-spirituelles de Jung. Ce que je souligne dans l'autre paragraphe que vous soulevez est très important.
Le reste c'est ce qui distingue l'humain de l'animal.
La pulsion sexuelle est totalement aveugle en soi, elle ne cherche que satisfaction en commandant l'acte sexuel
SELON la conceptualisation de la chose; conceptualisation qui se forme dans l'enfance à certaines étapes et à l'adolescence avec la venue des hormones sexuelles qui enclenchent les pulsions sexuelles.
Voyez vous? Ce que l'on fait de cette énergie sexuelle, c'est selon notre concept de la pratique de la sexualité. Nos orientations et "déviations". Le fait que l'on puisse être excité bien sexuellement soit par une personne du sexe opposé ou une paire de souliers.
Dans l'enfance, ce que l'on pourrait, en étirant la sauce, qualifier d'énergie sexuelle n'est qu'une pulsion d'organisation et "d'ouverture de dossier" pour être prêt, à la puberté, pour la procréation. Cette pulsion d'organisation est issue de la même "énergie" qui est assignée à la formation d'un sexe plutôt que de l'autre. Bref, ce n'est pas une énergie sexuelle à proprement parler.
La pulsion sexuelle uniqueme,nt pour la survie de l'espèce ?
Elle est là uniquement pour ça, c'est nous qui en faisons autre chose et c'est très bien comme ça.
Je vous rappelle que les concepts Freudiens et Jungiens ont été élaborés dans une ignorance presque totale des hormones sexuelles. Et y'a rien de plus en rapport avec l'énergie sexuelle que la testostérone si ce n'était que l'oestrogène.