Je constate simplement au quotidien que mon entourage, proche ou pas, fait des distorsions, des surgénéralisations... et j'en passe... Jusque là chose tout à fait compréhensible puisqu'ils ne sont pas formés à la communication. En conclusion, nous qui y sommes formés, comment réagissons-nous dans ce genre de situation ? Nous pouvons donc considérer que nous avons une mission: apporter à l'autre ce qu'il n'a pas encore tout en le laissant évoluer sur son chemin, et faire de cette interaction quelque chose de constructif pour l'autre et tant qu'à faire pour soi-même. Vivez-vous cela comme une contrainte ? Au contraire ce type d'expérience vous plait-il ? Etes-vous parfois "agacé" de passer du temps à faire des recadrages et à "meta modéliser" les écarts verbaux du monde "profane" ? Le fait de savoir signifie t-il pour autant que l'on doit utiliser systématiquement ce savoir ou seulement l'exercer en cabinet ? Pour ma part je considère qu'il est nécessaire de "vivre thérapeute" avant de pouvoir "être thérapeute". Pour tout vous dire ma compagne me dit souvent que je suis le thérapeute à la maison et avec les autres (amis, etc.). Ce qu'elle entend par là, c'est que je m'exprime "comme le thérapeute"; et je lui réponds simplement que je suis une personne et que ces outils, auxquels j'ai été formé et que j'utilise à la base pour l'exercice de ma profession, font partie de moi, sont une partie de moi, et que c'est simplement "moi". Alors je ne suis pas une personne qui utilise des outils dans un cabinet mais "je suis l'outil". A force de mettre ces techniques en pratique, elles sont devenues miennes, elles sont devenues "moi". Et au passage je crois que l'une des meilleures façons d'apprendre la PNL est de l'introduire dans votre quotidien. J'aimerais avoir vos points de vue...
C'est grave docteur ? suis-je un PNLomaniaque ? lol