Une question me taraude, et j'avoue que je n'ai pas encore de réponse claire à ce sujet.
L'arrêt du tabac par l'hypnose peut-il être considéré comme un exercice illégal de la médecine. Y a-t-il une jurisprudence ? Des textes de loi auxquels se référer ?
tant que l'on inefficace et pas de concurrence l'ordre des médecins s'occupe pas de nous lorsque l'on commence a avoir de la clientèle il y a plusieurs choses : être accusé de médecine illegale ou de charlatanisme !
Aider une personne à arrêter le tabac, l'alcool, un toxique, ne s'apparente pas à une thérapie au sens strict
Demander de l'argent en contrepartie nécessité de le déclarer fiscalement
S'afficher thérapeute ou spécialiste des addictions là risque de pratique illicite oui
La plainte pourrait provenir d'une personne non satisfaite : çà ne tiendrait pas
Ou d'une publicité mal tournée : une gué guerre de terrain...
Il n'y à pas de jurisprudence spécifique au tabac.
La pratique illégale de la médecine ne ce mesure pas aux résultats mais à la pratique et l'utilisation de titres protégés ou réglementés.
En gros pour ce qui est de la pratique, ne pas : diagnostiquer, prescrire et manipuler (physiquement)... c'est la base de la loi.
Pour ce qui est des titres, évidemment ne pas ce prétendre de ce que l'on est pas (doctorat en médecine, master en psychologie clinique ..) et ne pas utiliser le terme de psychothérapeute (qui est protégé et réglementé).
A noter thérapie, thérapeute ne sont pas réglementé.
Avertissement, pour les infos sur le sujet se référer aux textes et non aux débats sur le web, ou l'on dit et trouve n'importe quoi. Avec à l'appuis des cas particuliers sensés donner raison, mais souvent partial et incomplet. (ou issu de site prenant parti pour ou contre la liberté en fonction de ses propres intérêts)
Sinon, le Syndicat National des Hypnothérapeutes, donne bien des précisions sur les termes à éviter, entre autres sur les sites internet, cartes de visites etc...se rapprocher d'eux ne peut faire du mal...
Bonjour,
je pense qu'il faut bien mettre en évidence le fait que l'on ne pose aucun diagnostic et que l'on n'effectue aucune prescription. Ne jamais commenter non plus un éventuel traitement suivi par le consultant : c'est le rôle du médecin.
De même, sur son site, ou tout autre support, il convient d'être vigilant sur l'emploi du terme "addictions", qui est par exemple défini sur le site de la MILDECA comme "pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères". La définition et les critères de classification ont évolué dans le temps, mais le simple fait de prétendre traiter une pathologie pourrait être considéré comme de l'exercice illégal de la médecine. Je me contente de présenter le recours à l'hypnose comme une aide, très efficace il est vrai, mais dès qu'une personne présente des signes de "craving" ou de syndrome de sevrage physiologique, je conseille systématiquement d'aller voir un médecin spécialiste avant d'aller plus loin.
Et je rejoins complètement ce qu'explique Hibou 13.
Aucun problème. Il faut déclaré pour exercer légalement. Notre activité est dénommée "Activités de Santé Humaine " non réglementées".
Simplement il faut exercer légalement pour être tranquille.
Personnellement, ce sont des médecins qui m envoient des patients pour cesser le tabac ou pour gérer le stress. Je suis Praticienne en Psychothérapie et j utilise l hypnose en technique supplémentaire et j utilise le terme Praticienne en Hypnose. Afin d éviter le terme hypnothérapeute qui effectivement est réglementé. Je pense qu il faut éviter de marcher sur les plates bandes des médecins pour éviter les problèmes et toujours préciser que l hypnose ne se substitue pas à un avis médical ni à un traitement médical. Voilà pour mon expérience et mon avis. Bonne soirée
Merci de ne pas diffuser des erreurs......
Non ce terme n'est pas réglementé, c'est psychothérapeute qu'il l'est ! thérapeute ne l'es pas, ni hypnothérapeute!
Certain localement peuvent avoir des problèmes apparemment (bien qu'on en trouve pas trace de procédure légale) mais la loi ne réglemente pas ce terme.