Conflits inconscients

  • Initiateur de la discussion Sambiz
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Sambiz

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Bonjour,

J'avais lu quelques part que certaines anomalies du comportements étaient du à certains conflits inconscients, est-ce que quelqu'un pourrait m'en dire plus à ce sujet ?

Qu'es-ce qu'un conflit inconscients ?
Est-ce lorsque l'inconscient ne sait pas se décider entre deux solutions ?
A quoi est-ce du ?
Comment le résoudre ?

Merci d'avance !
Au revoir
 
Leo Lavoie

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Le conflit inconscient est la source de la névrose. Par exemple si vous souffrez d'un "TOC" (trouble obsessif compulsif) comme de ressentir le besoin de vérifier 10 fois les feux de la cuisinière avant de sortir ou que vous vous lavez les mains 20 fois en dedans d'une heure, ce sont là des symptômes de névrose. Bien des troubles de l'humeur sont des symptômes de névrose.

Mais ce n'était pas la votre question, je ne disais cela qu'en introduction.


Je vous donne un exemple d'un conflit inconscient: L'enfant veut s'affirmer en tant que personne disons; Il y a d'ailleurs une phase précise ou l'enfant a cette pulsion. Mais le parent ne le comprend pas, il pense que l'enfant devient difficile et il pense que l'enfant est sur le chemin de la délinquance.

Alors il le rabroue et le punit à ce moment là jusqu'à ce que l'enfant, qui, lui, perçoit la perte d'affection de son parent et les punitions comme une menace à sa vie (oui il le perçoit comme ça plus ou moins directement), doit choisir alors entre l'affirmation de soi que lui commande ses instincts de développement bien naturels et l'approbation du parent qui lui assurent, dans sa perception, sa survie.

L'enfant choisira, la plupart du temps, l'approbation et l'affection. Il doit donc refouler son besoin de s'affirmer qui restera une phase de développement non résolue... Mais elle ne disparait pas!

Elle reste là toujours en sourdine et en conflit avec son besoin d'approbation parentale et, bientôt, de la société en général (le conjoint ou la conjointe, les patrons, les amis) Le conflit est là. Et la névrose (dans ce cas un des symptômes serait ou une personalité rebelle ou une personalité trop conciliante) est bien assise dans le subconscient.
 
Sambiz

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Merci pour ta réponse Leo !

Est-ce que les conflits remontent toujours nécessairement à l'enfance ?

Je sais que l'enfance est très importante car c'est la ou se met en place les divers croyance, comportements de manière inconsciente et qui seront par la suite bien ancré avec le temps !

Donc si on prend l'exemple donné, la personne ayant plutôt choisi l'affection des parents, une fois grande sera une personne timide, manquant de confiance et d'estime de soi ? C'est à dire se laissant accepter des choses qu'elle n'aiment ( ou ne veux ) pas par simple besoin d'acceptation et d'affection et aussi par passivité du au manque de confiance en soi ??

Est-ce que la solution pour cette personne, serai une régression avec recadrage ou rvh ??

Est-ce que l'hypnose est le seul moyen efficace pour ce genre de conflits ? Ou est-ce que le simple fait de savoir d'où provient le conflit "guéri" la personne en question ?

Pour ce qui est des toc, je ne vois pas trop les rapport avec le conflits inconscient !
Pourrais-tu m'expliquer stp !
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Merci pour ta réponse Leo !

Est-ce que les conflits remontent toujours nécessairement à l'enfance ?

Si c'est "toujours" absolument, je ne sais trop, mais je gagerais beaucoup que c'est le cas. J'imagine qu'en hypnose on peut générer un conflit dans l'inconscient par exemple mais c'est artificiel. Faut avoir accès au subconscient et l'enfant a le subconscient le plus ouvert au moment ou il est le plus jeune. Autrement le facteur critique ne permettent pas que des conflits se créent.

Je sais que l'enfance est très importante car c'est la ou se met en place les divers croyance, comportements de manière inconsciente et qui seront par la suite bien ancré avec le temps !

Donc si on prend l'exemple donné, la personne ayant plutôt choisi l'affection des parents, une fois grande sera une personne timide, manquant de confiance et d'estime de soi ? C'est à dire se laissant accepter des choses qu'elle n'aiment ( ou ne veux ) pas par simple besoin d'acceptation et d'affection et aussi par passivité du au manque de confiance en soi ??

C'est à dire qu'il n'y aura pas d'équilibre sain. Elle pourra être passive mais plutôt passive agressive... Elle pourra être la rebelle sans cause ou le mouton. Mais ce qui est refoulé se manifestera d'une façon ou d'une autre. C'est ce que j'appelle l'équilibre relatif de la névrose...L'homeostasie névrotique si l'on préfère.

Est-ce que la solution pour cette personne, serai une régression avec recadrage ou rvh ??

Je dirais que la solution idéale serait toujours cela. Une régression avec recadrage. Mais attention, je ne suis pas assez versé en HE pour vous dire que ça ne serait pas mieux. Mais j'ai mes doutes.

Est-ce que l'hypnose est le seul moyen efficace pour ce genre de conflits ? Ou est-ce que le simple fait de savoir d'où provient le conflit "guéri" la personne en question ?

La différence est entre le savoir cognitif et le savoir ressenti. Le savoir des trippes. Si je pers la mémoire vous pouvez m'informer par exemple, que cette "femme" est mon épouse et, dès lors, je le saurai. Mais je ne l'aurai pas "reconnue". Donc il faut que ce qui est refoulé dans l'inconscient nous arrive à la conscience. Ça se fait à long terme avec la psychanalyse mais ça se fait plus rapidement avec l'hypnose. D'une façon ou d'une autre faut recadrer.

Pour ce qui est des toc, je ne vois pas trop les rapport avec le conflits inconscient !
Pourrais-tu m'expliquer stp !

Ah ben les TOC ce sont des symptômes bien indirects souvent. Comme le chien qui obsède sur sa queue. Il faut en trouver la cause avec des liens qui finissent par nous emmener bien loin de la compulsion problématique en question. Le fait de se laver les mains 20 fois dans l'heure peut avoir un rapport avec le fait de croire que l'on est sale ou qu'on est coupable. Le chemin du symptôme à sa source peut être vraiment tortueux et c'est du cas par cas.
 
castorix

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Sambiz à dit:
Merci pour ta réponse Leo ! (...)

Pour ce qui est des toc, je ne vois pas trop les rapport avec le conflits inconscient !
Pourrais-tu m'expliquer stp !

Les conflits inconscients, sont un modèle descriptif /explicatif issu de la psychanalyse freudienne...

Or (et je ne crois choquer personne) si la Psychanalyse a bien franchi l'étape du passage de la théorie explicative vers une théorie thérapeutique, cette même psychanalyse n'a jamais été à l'aise avec les troubles obsessionnels compulsifs...

D'ailleurs la théorie psychanalytique, qui a éclairé le monde de sa flamme à l'époque où la compréhension du psychisme sortait de la pénombre, a toujours vacillé en entendant parler de névrose obsessionnelle... :?

De célèbres psychanalystes ont même écrit qu'il n'y a rien de plus proche de la psychose, qu'une névrose obsessionnelle marquée... :shock:
(un comble ! non ?! puisqu'en théorie, chez les disciples de Freud et autres Lacan, on est SOIT névrotique SOIT psychotique... :lol: )

Ceci dit, les thérapeutes modernes (comprenez : après l'ère de la psychanalyse stricto sensu) ne s'embarrassent pas avec le modèle des conflits inconscients, ils emploient plus aisément la métaphore des parties pour les PNListes, ou d'autres modèles d'Analyse transactionnelle...

D'ailleurs c'est mon cas...

Au fait j'ignore comment les psychanalystes préfèrent renommer tout ça lorsque le patient qui consulte a conscience de ses conflits :?:
 
Leo Lavoie

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castorix à dit:
Sambiz à dit:
Merci pour ta réponse Leo ! (...)

Pour ce qui est des toc, je ne vois pas trop les rapport avec le conflits inconscient !
Pourrais-tu m'expliquer stp !

Les conflits inconscients, sont un modèle descriptif /explicatif issu de la psychanalyse freudienne...

Or (et je ne crois choquer personne) si la Psychanalyse a bien franchi l'étape du passage de la théorie explicative vers une théorie thérapeutique, cette même psychanalyse n'a jamais été à l'aise avec les troubles obsessionnels compulsifs...

D'ailleurs la théorie psychanalytique, qui a éclairé le monde de sa flamme à l'époque où la compréhension du psychisme sortait de la pénombre, a toujours vacillé en entendant parler de névrose obsessionnelle... :?

De célèbres psychanalystes ont même écrit qu'il n'y a rien de plus proche de la psychose, qu'une névrose obsessionnelle marquée... :shock:
(un comble ! non ?! puisqu'en théorie, chez les disciples de Freud et autres Lacan, on est SOIT névrotique SOIT psychotique... :lol: )

Ceci dit, les thérapeutes modernes (comprenez : après l'ère de la psychanalyse stricto sensu) ne s'embarrassent pas avec le modèle des conflits inconscients, ils emploient plus aisément la métaphore des parties pour les PNListes, ou d'autres modèles d'Analyse transactionnelle...

D'ailleurs c'est mon cas...

Au fait j'ignore comment les psychanalystes préfèrent renommer tout ça lorsque le patient qui consulte a conscience de ses conflits :?:

Tout ça est la raison pour laquelle je fais une différence entre la psychanalyse orthodoxe et la thérapie analytique. Moi je suis thérapeute analytique... Pas pareil. Faut pas me mettre dans le bateau des psychanalystes comme vous les connaissez Mr Castorix. :roll:

Moi je n'utilise que les modèles qui ont du sens dans un contexte bien plus large que la seule psychanalyse.

Moi, je suis à l'aise avec les TOC. Et il est vrai que certaines névroses se rapprochent dangeureusement des psychoses tant qu'elles en crée des épisodes ponctuels. Je ne catégorise pas comme les freudiens et encore moins les lacaniens. La plupart des choses dont on parle ont bien plus de nuances que ça. Pour le rapprochement avec les psychoses cependant, je verrai beaucoup plus les névroses narcissiques.

Et moi, je suis un hérétique de la psychanalyse parce que j'ose parler de l'anathème de la "névrose sexuelle" qui serait, dans l'esprit freudien, une dichotomie en soi, voire la contradiction ultime. Pour moi le raisonnement passera toujours avant les modèles.
 
Sambiz

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Merci encore pour vos réponses !

Pour le recadrage est-ce qu'on peut au lieu de par exemple reconsidérer l'événement traumatisant le "supprimer" et le remplacer par un vécu imaginaire ??

Ok donc pour les tocs c'est en quelques sorte une
manière d'évacuer le stress d'un événement traumatisant ( une façon de compenser si-je puis dire ? )

"Pour moi le raisonnement passera toujours avant les modèles. "

Tout à fait d'accord sinon, on se met des œillères !

Est-ce que les troubles psychiques, phobiques, de personnalité, n'ont pas en somme tous la même racine c'est à dire pour origine un événement traumatique et une mise en place de comportement ou conditionnement malsain bien ancré avec le temps ??

Je dis sa parce que il y a beaucoup de similitudes entre schizophrénie et dépression majeur aux niveau des symptômes !

Quelques petites questions hors sujet !

Sa fait un moment que je suis en contact "permanent" ( sans modification de conscience) avec mon inconscient par le biais du signaling et j'ai remarqué quand je lui "proposais" des solutions pour des recadrages qu'il était très souvent réticent ou hésitant ( oui-non etc..)

Alors voila ma question est-ce que par nature l'inconscient est réticent au changement ??

Qu'est-ce que les lanciens, et que veut dire dichtomie ?

Quelle est la différence entre inconscient et subconscient ?
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Merci encore pour vos réponses !

Pour le recadrage est-ce qu'on peut au lieu de par exemple reconsidérer l'événement traumatisant le "supprimer" et le remplacer par un vécu imaginaire ??

Ceux qui ont de l'expérience pourront plus vous répondre adéquatement sur ce sujet précis. Moi je crois que c'est nuisible mais aussi inutile. D'abord, je ne crois pas que le subconscient soit dupe à ce point, ou, tout au moins pas à long terme. Ensuite, y'a presque toujours moyen de recadrer de façon satisfaisante en ne se racontant pas d'histoires. Le subconscient, comme l'enfant, ne gagne pas à ce qu'on lui mente sauf en de rares cas.

Ok donc pour les tocs c'est en quelques sorte une
manière d'évacuer le stress d'un événement traumatisant ( une façon de compenser si-je puis dire ? )

Oui, en effet, c'est d'aller chercher l'équilibre relatif. Le coût de cet équilibre est la souffrance. De vivre des TOC, c'est pas très jojo.

"Pour moi le raisonnement passera toujours avant les modèles. "

Tout à fait d'accord sinon, on se met des œillères !

Voilà, il faut se méfier des dogmes.

Est-ce que les troubles psychiques, phobiques, de personnalité, n'ont pas en somme tous la même racine c'est à dire pour origine un événement traumatique et une mise en place de comportement ou conditionnement malsain bien ancré avec le temps ??

En général, oui. Mais y'a aussi des troubles qui sont génétiques ou innés. Comme on peut venir au monde aveugle. Mais c'est plus rare.

Je dis sa parce que il y a beaucoup de similitudes entre schizophrénie et dépression majeur aux niveau des symptômes !

Vous touchez là quelque chose de délicat et de polémique. Je crois, moi qu'il y a une schizophrénie psychologique et une neurologique. Je pense la même chose de l'autisme. La dépression majeure peut causer des épisodes psychotiques de type schizophrénique d'ailleurs.

Quelques petites questions hors sujet !

Sa fait un moment que je suis en contact "permanent" ( sans modification de conscience) avec mon inconscient par le biais du signaling et j'ai remarqué quand je lui "proposais" des solutions pour des recadrages qu'il était très souvent réticent ou hésitant ( oui-non etc..)

Alors voila ma question est-ce que par nature l'inconscient est réticent au changement ??

Absolument mais, en hypnose, une fois que l'on a coutourné l'esprit critique, il l'est beaucoup moins. Cependant, il faut qu'il comprenne l'avantage du changement. Comme un enfant, si vous voulez changer son gâteau plein de sucre contre un fruit bien nutritif, faudra qu'il sache qu'il y une bonne raison pour ça. Il faut lui "vendre" la chose mais seulement avec des vérités.

Qu'est-ce que les lanciens, et que veut dire dichtomie ?

Le mot est "lacaniens" et l'autre est "dichotomie" . Le premier est une façons un peu cavalière d'identifier ceux qui font de la psychanalyse dans le style du psychanalyste Jacques Lacan. Il se disait plus freudien que les freudiens et moi je l'ai toujours trouvé indigeste.

Le mot "dichotomie" est une contradiction nette. Comme si je dis que ce cheval tout blanc est tout noir alors c'est une dichotomie. Si je dis qu'il ne faut jamais mettre du beurre sur les pommes de terre tout en mettant une grosse tasse de beurre dans mes pommes de terre je suis en dichotomie entre ce que je dis et ce que je fais.

Quelle est la différence entre inconscient et subconscient ?

Pour certains c'est la même chose, certains n'utilisent jamais le mot "subconscient" Mais pour ceux qui font une différence entre les deux termes, ils pourront vous dire (et j'en suis) que l'inconscient est la partie la plus près des réflexes simples et des automatismes comme le fait de respirer sans y penser.

Le subconscient serait alors juste "sous le conscient" donc à proximité. Ce serait "là" ou se "logerait" ce qu'on refoule dans l'enfance et qui cause ces conflits névrotiques. Le subconscient serait alors entre l'inconscient et le conscient. Il est inconscient mais c'est un inconscient acquis alors que ce qu'on appelle l'inconscient serait un inconscient inné.
 
valikor

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Sambiz à dit:
Pour le recadrage est-ce qu'on peut au lieu de par exemple reconsidérer l'événement traumatisant le "supprimer" et le remplacer par un vécu imaginaire ??
c'est effectivement ce que font certains dans le cadre de la technique de re-empreinte (reimprinting). c'est une façon de faire les choses. Parmi toutes celles qui sont possibles de faire, certaines sont plus adaptées pour certaines personnes que pour d'autres.

la personne, sa conscience, son inconscient, feront toujours la différence : les faits seront toujours là mais le ressenti négatif aura été neutralisé. quelque soit la façon dont on s'y prend, c'est l'objectif à atteindre.

en gros, peu importe le chemin, du moment qu'il mène à Rome...

Est-ce que les troubles psychiques, phobiques, de personnalité, n'ont pas en somme tous la même racine c'est à dire pour origine un événement traumatique et une mise en place de comportement ou conditionnement malsain bien ancré avec le temps ??

/quote]
oui.
Je dis sa parce que il y a beaucoup de similitudes entre schizophrénie et dépression majeur aux niveau des symptômes !
c'est effectivement aussi mon impression : ce serait une autre façon pour l'esprit de craquer. D'autres feront de la dépression, d'autres de la fibromyalgie, d'autres des maladies graves...

Quelques petites questions hors sujet !

Sa fait un moment que je suis en contact "permanent" ( sans modification de conscience) avec mon inconscient par le biais du signaling et j'ai remarqué quand je lui "proposais" des solutions pour des recadrages qu'il était très souvent réticent ou hésitant ( oui-non etc..)

Alors voila ma question est-ce que par nature l'inconscient est réticent au changement ??
oui comme disait léo : voptre inconcient et vous même préférerait sans doute neutraliser les causes (les mauvais souvenirs ou empreintes mémorielles néfastes liées à une période ou une personne)

valikor
 
Sambiz

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Merci !

Je tenais à vous faire part d'un changement que j'ai pu effectuer sans modif de conscience !! Avant une sieste j'ai simplement demander à mon inconscient de changer X et au reveil il l'avait fait !! Magnifique non !?

Par contre il y a Y que je compte changer depuis longtemps mais il semble réticent à sauter le pas. J'ai pour symptôme une oppression à la poitrine et des soupirs ( c'est sur sa empêche de bien respirer), il y a surement quelques chose de plus profond derrière Y !

Alors voilà mes questions :
- Est-ce que les changements opérer sans modification de conscience sont moins "tenace" que ceux fait sous hypnose ??

- J'ai un peu de peine à remonter le temps sous auto-hypnose.. est-ce que quelqu'un aurait un truc pour m'aidez ? ( J'aimerai remonter à la source de Y )

Merci d'avance et salutations du Maroc ;) !
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Merci !

Je tenais à vous faire part d'un changement que j'ai pu effectuer sans modif de conscience !! Avant une sieste j'ai simplement demander à mon inconscient de changer X et au reveil il l'avait fait !! Magnifique non !?

Par contre il y a Y que je compte changer depuis longtemps mais il semble réticent à sauter le pas. J'ai pour symptôme une oppression à la poitrine et des soupirs ( c'est sur sa empêche de bien respirer), il y a surement quelques chose de plus profond derrière Y !

Alors voilà mes questions :
- Est-ce que les changements opérer sans modification de conscience sont moins "tenace" que ceux fait sous hypnose ??

- J'ai un peu de peine à remonter le temps sous auto-hypnose.. est-ce que quelqu'un aurait un truc pour m'aidez ? ( J'aimerai remonter à la source de Y )

Merci d'avance et salutations du Maroc ;) !

Je suis tellement confus avec l'auto hypnose que je ne saurais vous répondre. Je crois que j'ai fait connaissance avec trop de techniques différentes qui sont basés sur des trucs qui semblent contradictoires. Mais si c'est le subconscient qui opère le changement alors ça aura tendance à tenir je dirais, peut importe comment.

Mais c'est pour cela aussi que je vois le subconscient comme s'il était en couche de plus en plus profonde. On peut rejoindre un couche sans rejoindre la plus profonde et plus on va profond, plus on effectue des changements durables, voire presque indélébiles.
 
Sambiz

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Merci pour votre réponse !

Y-a-t-il des similitudes entre névrose et psychose au niveau de l'orgine des symptomes, même si les symptomes ne sont pas les même, est-ce que les symptomes ne serai-ce pas généré par la personalité de l'individu ?

J'ai remarqué que les personne souffrant de névrose se sente souvent coupable de leur mal etre, est-ce que cette culpabilité ne remontrait pas à l'enfance ?

Car lorsqu'on est enfant si l'on "subit" quelque chose même si ce n'est pas de notre faute on se croit coupable ! "Si j'ai eu sa, c'est que j'ai bien du le chercher.." Il me semble que cette culpabilité est la même chez les gens souffrant de nevrose, et d'autre personne ayant une faible estime de soi !


Pour l'autohynose, je serai interesé, si vous le désirez de donner mon avis sur les différentes techniques que vous avez vu !
 
Leo Lavoie

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Merci pour votre réponse !

Y-a-t-il des similitudes entre névrose et psychose au niveau de l'orgine des symptomes, même si les symptomes ne sont pas les même, est-ce que les symptomes ne serai-ce pas généré par la personalité de l'individu ?

J'ai remarqué que les personne souffrant de névrose se sente souvent coupable de leur mal etre, est-ce que cette culpabilité ne remontrait pas à l'enfance ?

Car lorsqu'on est enfant si l'on "subit" quelque chose même si ce n'est pas de notre faute on se croit coupable ! "Si j'ai eu sa, c'est que j'ai bien du le chercher.." Il me semble que cette culpabilité est la même chez les gens souffrant de nevrose, et d'autre personne ayant une faible estime de soi !


Pour l'autohynose, je serai interesé, si vous le désirez de donner mon avis sur les différentes techniques que vous avez vu !

D'abord, me faut le redire, nous sommes tous névrosés dans nos sociétés "évoluées". Oui, vous avez raison, la culpabilité est presque toujours là, en sourdine, en nous et elle vient de l'enfance. C'est d'ailleurs une des raisons qui fait que l'on est tous névrosés.

La mauvaise estime de soi est un symptôme de névrose en fait. Un parmis tant d'autres mais un majeur. C'est un problème qui est lui même la cause de bien d'autres problèmes. Ça va de soi. :roll:

Ensuite, la psychose c'est une névrose maligne pour dire très simplement. Oui les causes peuvent être les mêmes mais plus intenses disons. Une baffe derrière la tronche quand on est enfant ça névrose... Une baffe dans la figure à tous les jours avec la certitude que l'on est franchement haï, ça, ce sont des trucs qui peuvent mener à la psychose. :)


Je ne suis pas sûr de comprendre votre dernière phrase. Vous pouvez préciser?
 
Sambiz

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Merci pour vos précisions !

"Je suis tellement confus avec l'auto hypnose que je ne saurais vous répondre. Je crois que j'ai fait connaissance avec trop de techniques différentes qui sont basés sur des trucs qui semblent contradictoires."

Quelles techniques vous sembles contradictoires?
 
Sambiz

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Ah oui !

Encore quelques questions si cela ne vous déranges pas !

Selon, Freud les névroses sont du à un trauma sexuel infantile, aucun rapport avec des claques dans la figure ?

Quand vous dites, que nous sommes tous en quelques sortes névrosés dans la société actuelle, est-ce à cause des valeurs inculqué par la société, comme la compétition entre humain, la conception du bonheur etc.. qui est en désaccord avec nous ?

J'ai remarqué qu'au Maroc, les gens n'ont pas la même conception du bonheur qu'ici ! Sa m'a d'ailleurs très surpris ! Il vivent de très un peu et sont beaucoup plus heureux que nous ! Ils sont plus ouvert, unis, mais je dois dire aussi beaucoup plus "olé olé".

Les gens n'hésite pas a engagé une conversation amical dans la rue tard le soir ( Les marocains vivent de nuits, le jour il fait trop chaud ) tandis qu'ici si on tente d'engager une conversation le soir, la personne prendra peur ou coupera court a la conversation..

Comme quoi, je pense qu'il y a une erreur dans les valeurs de notre société !

Pouvez-vous me donnez, des exemples "types" de "névrose de société" svp !

La psychose est donc une névrose aggravée!

Pourquoi le psychotique ne conserve t-il pas un contact avec la réalité ?

Enfaite ce qu'a vécu une personne durant son enfance sera sa normalité de vie adulte, car il n'a pas de moyen de "comparer", est-ce juste ?

Merci beaucoup d'avoir pris du temps !
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Ah oui !

Encore quelques questions si cela ne vous déranges pas !

Selon, Freud les névroses sont du à un trauma sexuel infantile, aucun rapport avec des claques dans la figure ?

Freud avait tort au sujet de ce qu'on appelle le pansexualisme. C'est à dire de penser que tout se rapporte au sexe. C'était tout bonnement faux c'est évident aujourd'hui même si y'a encore des irréductibles freudiens orthodoxes.

Quand vous dites, que nous sommes tous en quelques sortes névrosés dans la société actuelle, est-ce à cause des valeurs inculqué par la société, comme la compétition entre humain, la conception du bonheur etc.. qui est en désaccord avec nous ?

Oui, effectivement. Plus l'humain est primitif et moins il est névrosé. La névrose est d'ailleurs en partie responsable de toute l'évolution occidentale.

J'ai remarqué qu'au Maroc, les gens n'ont pas la même conception du bonheur qu'ici ! Sa m'a d'ailleurs très surpris ! Il vivent de très un peu et sont beaucoup plus heureux que nous ! Ils sont plus ouvert, unis, mais je dois dire aussi beaucoup plus "olé olé".

Les gens n'hésite pas a engagé une conversation amical dans la rue tard le soir ( Les marocains vivent de nuits, le jour il fait trop chaud ) tandis qu'ici si on tente d'engager une conversation le soir, la personne prendra peur ou coupera court a la conversation..

Comme quoi, je pense qu'il y a une erreur dans les valeurs de notre société !

Oui y'en a au moins une et probablement plusieurs. :lol:

Pouvez-vous me donnez, des exemples "types" de "névrose de société" svp !

Ben c'est difficile à nommer ou à nomenclaturer vue que c'est "normalisé". Bien des psys vous diront le contraire de ce que je dis tout simplement parce qu'il ne peuvent pas "caser" les névroses "normales". La méprise, par exemple entre l'amour et le sexe est issu d'un ensemble de névroses différentes. Cependant on peut dire que le NO 1 c'est le manque d'estime de soi tant que l'estime de soi est innée et on apprend à ce qu'elle devienne conditionelle. Le bébé vien au monde avec une bonne estime de soi mais on la bousille pour la rendre conditionelle à son comportement plutôt que de la canaliser. Un exemple de névrose très normalisé est le sens de la propriété. Les amérindiens ici ne connaissaient pas ce concept. Tout était à tous pour eux. Pour les animaux sauvage, la propriété n'existe pas, c'est le plus fort qui bouffe le plus mais y'a des rangs instinctifs, des règles de la nature qu'ils suivent.

Je ne dis pas que c'est mauvais, toutes les névroses ne sont pas mauvaises. La névrose est un processus naturel qui réagit à des trucs tout à fait pas naturels que l'on fait, nous, les humains dits "évolués".

Des petites manies jusqu'aux troubles obsessifs compulsifs sont issus de névroses. On peut être hétéro par névrose comme on peut n'être excité que par des gens de notre sexe ou des bottes de cuir ou du satin ou une chaise, une table. Ça c'est de la névrose sexuelle. Un concept qui ferait tourner Freud dans sa tombe. Pour lui on était soit névrosé ou soit pervers sexuel... Une question de vases communiquants psychologique.


La psychose est donc une névrose aggravée!

Oui si elle n'est pas neurologique et elle l'est rarement d'après moi.

Pourquoi le psychotique ne conserve t-il pas un contact avec la réalité ?

En gros, parce que selon les croyances de son subconscient, la réalité est une aberration intolérable. Comme l'enfant qui se prend une baffe à tous les jours (C'est qu'un exemple, vous comprenez...)

Il se doit de s'en créer une autre. Parfois c'est une autre personalité, parfois c'est une personalité dénuée d'émotions et de sentiments et d'empathie comme dans le cas des psychopathes et des sociopathes. Ce qu'il refoule, il doit le refouler tellement fort qu'il ne peut laisser place à
la vraie conscience. Sa conscience est sous occupation. L'Intelligence et la connaissance qu'acquiert le psychotique ne sert qu'a paufiner son semblant d'authenticité pour survivre en société. Mais parfois, le psychotique n'a que des trucs qui ne ressemblent en rien à la réalité dans son subconscient, on dit qu'ils sont déments alors. La schizophrénie en est un exemple quand elle n'est pas qu'épisodique et non traitée.


Enfaite ce qu'a vécu une personne durant son enfance sera sa normalité de vie adulte, car il n'a pas de moyen de "comparer", est-ce juste ?

Oui, vous avez raison. Il n'a pas de paramètres autre ce que son apprentissage à lui. Mais c'est de moins en moins vrai grace à la communication d'aujourd'hui. Y'a bien des enfants abrutis par la télé mais y'a aussi bien des enfants sauvés des seuls paramètres tordus de leur milieu, par cette même télé qui leur montre autre chose.

Pour vos question sur l'AH ce serait trop long a énumérer. Mais si vous avez des questions précises. J'aime bien répondre à des questions intelligentes moi. :)

Merci beaucoup d'avoir pris du temps !
 
castorix

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Bonsoir,

"Tombant" par hasard sur cette réponse, je n'ai pas réussi à m'empêcher de percuter le plafond...

Léo vous parliez de vos croyances sur les troubles psychotiques, à propos desquels vous croyez peu aux troubles neurologiques...

Alors même si nous ne sommes pas strictement dans le sujet "hypnose", assez souvent des propositions ou remarques sont formulés parce que la personne se trompe cruellement sur ce thème ; donc ça mérite quelques phrases.


Leo Lavoie à dit:
Freud avait tort au sujet de ce qu'on appelle le pansexualisme. C'est à dire de penser que tout se rapporte au sexe. C'était tout bonnement faux c'est évident aujourd'hui même si y'a encore des irréductibles freudiens orthodoxes.
Bon, là on ne peut pas contester cela ! :wink:

Sambiz à dit:
Pourquoi le psychotique ne conserve t-il pas un contact avec la réalité ?

En gros, parce que selon les croyances de son subconscient, la réalité est une aberration intolérable.
ceci est basé sur une grosse méconnaissance des problèmes que vivent les patients porteurs de troubles psychotiques... :!:

Il se doit de s'en créer une autre.

Ceci n'est pas faux, mais seulement c'est mal compris.
En effet à partir de perceptions erronnées qui sont basées sur des anomalies neurologiques non permanentes du fonctionnement des organes sensoriels (en fait, des circuits neurologiques d'intégration de ces perceptions), le sujet souffrant (à un temps t) de troubles psychotiques, formule pour lui-même une interprétation - hélas erronnée car basée sur les perceptions... comme tout un chacun le fait, pour forger ses représentations internes...

Léo à dit:
Mais parfois, le psychotique n'a que des trucs qui ne ressemblent en rien à la réalité dans son subconscient, on dit qu'ils sont déments alors.

Mon dieu !

On croirait Léo, que ces connaissances sont issues directement de la conférence restée célèbre d'Emil Kraepelin (psychiatre munichois : 1856-1926) prononcée le 27 novembre 1898 : « Sur le diagnostic et le pronostic de la démence précoce » .
En effet à cette époque reculée, les psychiatres avaient une compréhension "embryonnaire" de la maladie et le terme de démence précoce avait été proposé par Bénédict Augustin Morel (psy franco-autrichien) en 1853, à cause de l'évolution catastrophique des cas les plus graves. Rappelons que le premier médicament neuroleptique a été inventé en 1952...
Et que les progrès récents sur la compréhension de ces troubles psychotiques ont été fulgurants depuis peu de temps, ouvrant de grandes portes nouvelles sur des horizons thérapeutiques renouvelés...

mais Léo, les sciences fondamentales ont donc énormément progressé depuis cette époque reculée, et certaines croyances semblent hélas subsister mais mériteraient (comme dirait Valikor) de finir à la poubelle... :roll:
 
Leo Lavoie

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castorix à dit:
Bonsoir,

"Tombant" par hasard sur cette réponse, je n'ai pas réussi à m'empêcher de percuter le plafond...

Léo vous parliez de vos croyances sur les troubles psychotiques, à propos desquels vous croyez peu aux troubles neurologiques...

Alors même si nous ne sommes pas strictement dans le sujet "hypnose", assez souvent des propositions ou remarques sont formulés parce que la personne se trompe cruellement sur ce thème ; donc ça mérite quelques phrases.


Leo Lavoie à dit:
Freud avait tort au sujet de ce qu'on appelle le pansexualisme. C'est à dire de penser que tout se rapporte au sexe. C'était tout bonnement faux c'est évident aujourd'hui même si y'a encore des irréductibles freudiens orthodoxes.
Bon, là on ne peut pas contester cela ! :wink:

Sambiz à dit:
Pourquoi le psychotique ne conserve t-il pas un contact avec la réalité ?

En gros, parce que selon les croyances de son subconscient, la réalité est une aberration intolérable.
ceci est basé sur une grosse méconnaissance des problèmes que vivent les patients porteurs de troubles psychotiques... :!:

Ah oui? Vous croyez? Je persiste et signe. :wink: À moins que vous me prouviez autrement.

Il se doit de s'en créer une autre.

Ceci n'est pas faux, mais seulement c'est mal compris.
En effet à partir de perceptions erronnées qui sont basées sur des anomalies neurologiques non permanentes du fonctionnement des organes sensoriels (en fait, des circuits neurologiques d'intégration de ces perceptions), le sujet souffrant (à un temps t) de troubles psychotiques, formule pour lui-même une interprétation - hélas erronnée car basée sur les perceptions... comme tout un chacun le fait, pour forger ses représentations internes...



Mais non, je ne comprends pas "mal" comme vous le dites.
La psychose, comme toutes les anomalies psychologiques a des conséquences neurologiques. Vous dites "la poule" et je dis "l'oeuf".

Je n'ai pas dis que je ne croyais pas à l'aspect neurologique, j'ai dit que l'origine était rarement neuroloqique... Enfin, si ce n'était pas clair, c'est ce que je voulais dire. De plus, vous semblez dire que l'origine de la psychose serait le résultat une interprétation de perceptions sensorielles erronnées. C'est possible pour la psychose qui est d'origine neuroloqique, mais pour celle qui est d'origine psychologique, ça n'a rien à voir.


Léo à dit:
Mais parfois, le psychotique n'a que des trucs qui ne ressemblent en rien à la réalité dans son subconscient, on dit qu'ils sont déments alors.

Mon dieu !

On croirait Léo, que ces connaissances sont issues directement de la conférence restée célèbre d'Emil Kraepelin (psychiatre munichois : 1856-1926) prononcée le 27 novembre 1898 : « Sur le diagnostic et le pronostic de la démence précoce » .
En effet à cette époque reculée, les psychiatres avaient une compréhension "embryonnaire" de la maladie et le terme de démence précoce avait été proposé par Bénédict Augustin Morel (psy franco-autrichien) en 1853, à cause de l'évolution catastrophique des cas les plus graves. Rappelons que le premier médicament neuroleptique a été inventé en 1952...
Et que les progrès récents sur la compréhension de ces troubles psychotiques ont été fulgurants depuis peu de temps, ouvrant de grandes portes nouvelles sur des horizons thérapeutiques renouvelés...

mais Léo, les sciences fondamentales ont donc énormément progressé depuis cette époque reculée, et certaines croyances semblent hélas subsister mais mériteraient (comme dirait Valikor) de finir à la poubelle... :roll:


Monsieur Castorix, cela s'appelle de la vulgarisation. Mais je la fais, bien sûr sur mon opinion de ce qu'est la psychose par rapport à la névrose.
 
Sambiz

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Super merci !

Je passerai le débat concernant le psychotique !

Concernant la névroses des société vous dites qu'il y a de bonne et mauvaise mais en somme ne courons-nous pas à notre perte dans cette "évolution" ?

Lorsque vous dites que la névrose est un processus naturel qui réagit à des choses pas naturel, est-ce que les choses pas naturel ne sont-elle pas elle même du à des névrose hérité de nos ancêtres ? ( Névroses malsaine hérité de la société, des parents etc.. )

Sans vouloir faire l'apologie du bouddhisme, un des premiers enseignement dit que la souffrance repose sur l'ignorance quand pensez-vous ?

Vous dites que l'estime de soi est innée à la naissance, qu'il faudrait la canaliser pourriez vous vous précisez svp !

Quelle est la différence entre une névrose et une perversion ? Personnellement je vois la même chose..

Les névrose ont pour origine les conflits inconscient, qui ont eux-meme pour origine une interprétation erroné du conscient de "l'apprentissage à épreuve unique" ?

Qu'est-ce que l'AH ?

Merci
 
castorix

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Bonjour Léo,

Si j'ai semblé vous manquer de respect, je vous en demande pardon.

Mais (en dehors de toute question de préséance) je voulais en effet préciser que la proposition exprimée plus haut, selon laquelle les anomalies neurologiques précèdent l'apparition des troubles psychotiques chez un sujet souffrant de cela, est en effet une donnée récente, qui trouve sa confirmation dans de très nombreux travaux.

Ainsi on parle d'une +/- vulnérabilité génétique +/- vulnérabilité acquise (développement alimentation certaines maladies etc.), qui sont des éléments précédant des événements liés cette fois à l'environnement "actuel" (précédant de peu les changements), comme faisant le lit d'une fragilité aux stress de la vie, pour être l'hypothèse la mieux défendue.

Quant au constat sur lequel se fonde l'hypothèse initialement, c'est la constatation de la présence des trb neurologiques (non repérables "à vue d'oeil" souvent) que j'évoquais, avant les signes de la maladie (au sens psychiatrique cette fois).

(Si qqn est intéressé pour développer ce sera en mp, afin de recentrer.)

En somme, la meilleure compréhension actuelle de ces troubles a éliminé l'hypothèse des troubles neuro comme étant secondaires.
(sujet de conférences prochaines... donc pour moi un thème d'actualité et de recherche active sur les moyens thérapeutiques adaptés).
 
katia (zoulouk)

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Bonjour Léo,

:arrow: Plus l'humain est primitif moins il est névrosé...

A la lecture de cette phrase, je vais trouer le plafond avec Castorix...
Comme traitement de la névrose et psychose nous pourrions retourner à l'âge de pierre et chasser... ainsi notre cerveau ne serait occupé qu'à la survie et ne pourrions nous developper de maladie mentale.
Enfin, elles n'auraient pas le temps de se voir, car morts avant.

Le manque de sociabilité et l'indifférence généralisée (soit une forme d'ignorance aussi, d'orgueil, de jalousie etc...) peuvent aider à la création de névroses et aussi le temps disponible pour la cogitation.
Si nous sommes tous névrosés, comme le dit Léo, on ne peut plus parler de névrose, dans le sens où c'est l'état de "normalité", un déséquilibre général devient équilibre par la même.
Un non névrosé, enfin une personne équilibrée passerait pour quelqu'un qui ne l'est pas, car différent de la norme.

Ou est l'équilibre, où est le déséquilibre?
 
Leo Lavoie

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castorix à dit:
Bonjour Léo,

Si j'ai semblé vous manquer de respect, je vous en demande pardon.

Un petit peu mais ce n'est vraiment rien. Je suis habitué à l'opposition en tant qu'autodidacte en marge de ce qui est convenu. Le problème numéro 1 qui, en fait, est bien plus qu'un problème mais un véritable drame social, c'est qu'on ne peut absolument plus se fier aux recherches médicales de nos jours. Et tant que ce ne sera pas exclusivement les ministères de la santé et les gouvernements qui feront les recherches, ce seront les compagnies pharmaceutiques qui les financeront.

D'ailleurs j'ai pris pour acquis que ce n'était pas votre intention de me manquer de respect. Ce n'est pas votre genre.

Je vous ferai remarquer que, dernièrement, le seuil de la "maladie" que l'on appelle "hypertention artérielle" a dramatiquement baissé, ce qui a, évidemment, fait monter en flèche les ventes de médocs que l'on appelle "hypotenseurs". J'en suis la victime actuellement. En tout cas, moi, je ne me fie que très prudemment et parcimonieusement aux résultats de recherches médicales...On est mal barrés mais ce sont les faits.


Mais (en dehors de toute question de préséance) je voulais en effet préciser que la proposition exprimée plus haut, selon laquelle les anomalies neurologiques précèdent l'apparition des troubles psychotiques chez un sujet souffrant de cela, est en effet une donnée récente, qui trouve sa confirmation dans de très nombreux travaux.

Ben je me doutais bien que vous n'aviez pris cela dans les airs. Mais voilà, dans le domaine de tout ce qui se soigne par des entreprises à but lucratif extrêmement puissantes, on ne peut qu'à peine se fier. De plus, quand on pourra dire de quoi est faite la pensée, plus loin que les échanges élecriques du cerveau, on saura de quoi on parle.

Quand on a décrété que certains bipolaires souffraient d'une carence en lithium, il y a de ça 20 ans, j'ai tout de suite pensé que dans les troubles mentaux, à moins que l'origine soit très très claire et limpide, comme les troubles innés ou causés par des lésions, ou la consommation de substance, ce pouvait être autant la poule que l'oeuf qui en serait l'origine. Ainsi, un trouble psychologique causé par une simple carence affective pourrait très bien être à l'origine de cette carence en lithium car le cerveau est toujours un peu en conflit d'intérêt. Il se gère lui même et quand il est en carence, sa gestion fait défaut et il peut très bien faire en sorte de bloquer le lithium ou ne pas l'assimiler. C'est le même truc pour les anti dépresseurs... Beaucoup d'anti dépresseurs ne font que bloquer la réabsorbtion de la sérotonine. Cette réabsorbtion est à l'origine de la dépression dit-on. Mais on ne se demande pas pourquoi le cerveau "choisit" de réabsorber cette sérotonine au lieu de la laisser passer et faire son oeuvre de "bonheur". Pas besoin... puisqu'on vend des médocs...




Ainsi on parle d'une +/- vulnérabilité génétique +/- vulnérabilité acquise (développement alimentation certaines maladies etc.), qui sont des éléments précédant des événements liés cette fois à l'environnement "actuel" (précédant de peu les changements), comme faisant le lit d'une fragilité aux stress de la vie, pour être l'hypothèse la mieux défendue.

Oui, je connais bien. Mais je doute encore et toujours que ce soit là un facteur d'une telle importance.

Quant au constat sur lequel se fonde l'hypothèse initialement, c'est la constatation de la présence des trb neurologiques (non repérables "à vue d'oeil" souvent) que j'évoquais, avant les signes de la maladie (au sens psychiatrique cette fois).

(Si qqn est intéressé pour développer ce sera en mp, afin de recentrer.)

En somme, la meilleure compréhension actuelle de ces troubles a éliminé l'hypothèse des troubles neuro comme étant secondaires.
(sujet de conférences prochaines... donc pour moi un thème d'actualité et de recherche active sur les moyens thérapeutiques adaptés).[/color]

Il sera peut-être toujours très difficile de connaître la vraie origine d'une psychose mais, disons qu'on prend le cas bien connu de Sybil, un cas qui a fait l'objet d'un film troublant. Il est facile de relier les traumatismes d'enfance avec les multiples personalités de cette patiente. Je crois qu'en général on devrait prendre une approche plus psychologique que neurologique en premier lieu quand on a pas d'autres indices de causes physiologiques de la psychose.

Et tant que l'on fera des diagnostics basés sur des listes de symptômes sans avoir une approche plus holistique on ne distinguera pas la psychose neurologique de la psychose psychologique. D'ailleurs on a grand peine à différencier l'autisme de la dépression juvénile ou bien d'autres sortes de problèmes. En matière de santé mentale tout au moins, la médecine actuelle a encore bien des croutes à manger.

 
Leo Lavoie

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katia (zoulouk) à dit:
Bonjour Léo,

:arrow: Plus l'humain est primitif moins il est névrosé...

A la lecture de cette phrase, je vais trouer le plafond avec Castorix...
Comme traitement de la névrose et psychose nous pourrions retourner à l'âge de pierre et chasser... ainsi notre cerveau ne serait occupé qu'à la survie et ne pourrions nous developper de maladie mentale.
Enfin, elles n'auraient pas le temps de se voir, car morts avant.

Le manque de sociabilité et l'indifférence généralisée (soit une forme d'ignorance aussi, d'orgueil, de jalousie etc...) peuvent aider à la création de névroses et aussi le temps disponible pour la cogitation.
Si nous sommes tous névrosés, comme le dit Léo, on ne peut plus parler de névrose, dans le sens où c'est l'état de "normalité", un déséquilibre général devient équilibre par la même.
Un non névrosé, enfin une personne équilibrée passerait pour quelqu'un qui ne l'est pas, car différent de la norme.

Ou est l'équilibre, où est le déséquilibre?

Ben voilà, la question se pose. Je ne fais pas non plus l'apologie d'un retour à l'animalité, même si c'était possible, et ce ne l'est pas. Mais si on veut poser un regard objectif sur la névrose, il faut regarder les faits. La nature est bien faite dans son écologie à elle et elle n'a rien à cirer des individualités. Elle a un plan aveugle. Elle règle tout dans la nature. Elle ne permets que très peu d'écarts qui feraient en sorte que l'animal soit névrosé. Elle n'a que très peu de place pour l'évolution dans le sens de l'évolution humaine et que très peu de place pour la névrose.

La seule chose que la nature ne peut gérer c'est cette conscience humaine qui nous vient d'on ne sait où. Mais elle gère encore notre animalité. Donc y'a la un conflit énorme. C'est de là que part cette névrose générale de l'humain "évolué". L'humain est donc soit primitif ou soit névrosé. Oh, le primitif aussi sera névrosé un peu mais il ne l'est pas assez pour avoir eu le besoin d'évoluer.

Est-il plus serein? Plus heureux? Je n'en sais rien du tout. Je n'envie pas son sort.
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Super merci !

Je passerai le débat concernant le psychotique !

C'est pas facile tout ça en effet.

Concernant la névroses des société vous dites qu'il y a de bonne et mauvaise mais en somme ne courons-nous pas à notre perte dans cette "évolution" ?

Je ne crois pas car on est de plus en plus conscients de notre névrose sociétale.

Lorsque vous dites que la névrose est un processus naturel qui réagit à des choses pas naturel, est-ce que les choses pas naturel ne sont-elle pas elle même du à des névrose hérité de nos ancêtres ? ( Névroses malsaine hérité de la société, des parents etc.. )

Absolument.

Sans vouloir faire l'apologie du bouddhisme, un des premiers enseignement dit que la souffrance repose sur l'ignorance quand pensez-vous ?

Je suis d'accord puisque je suis en faveur d'une conscience plus totale.

Vous dites que l'estime de soi est innée à la naissance, qu'il faudrait la canaliser pourriez vous vous précisez svp !

Je peux donner l'exemple d'une maman que je connais. Elle a toujours dit à son fils qu'il était beau. Et c'est un fait, on ne peut que s'exclamer en le voyant. Elle canalise cela en lui apprenant que sans perdre sa conscience qu'il est beau, l'important c'est d'être beau en dedans et qu'il ne doit pas le dire par lui-même qu'il est beau car les gens n'aiment pas ça. Ça c'est un exemple de canalisation d'estime de soi. Et elle n'a pas "appris" à l'enfant qu'il était beau, elle lui a confirmé ce qu'il avait déjà en lui. Elle ne lui dit pas non plus à toutes les 10 secondes. Elle ne démontre pas que cela est de la plus grande importance d'être beau... L'enfant n'est pas cabotin ni vaniteux.

Dans mon enfance à moi, dans ma génération, on aurait dit à l'enfant qu'il n'était pas si beau que ça. Qu'il était vantard et vaniteux et que cela était un bien vil péché. On aurait détruit une partie de son estime de soi... Pardon... je me reprends... l'estime de soi est indestructible. On lui aurait sali, et couvert de boue, jusqu'à ce qu'il ne reconnaisse plus son estime de soi. Dans ce cas, dans son aspect d'apparence physique, oui. Mais ce n'est qu'un exemple qui s'étend à tous les aspects de la personne.



Quelle est la différence entre une névrose et une perversion ? Personnellement je vois la même chose..


C'est Freud qui croyait que la névrose était issue d'un refoulement sexuel. Donc le pervers sexuel ne pouvait pas souffrir de névrose vu qu'il ne refoulait pas. Voyez?

C'est ridicule mais bon... La névrose n'est pas issue d'un refoulement sexuel mais d'un conflit inconscient qui a comme origine bien d'autres pulsions comme juste le désir de vivre. Mais toutes les pulsions qui viennent des stades de développement de l'enfance. Donc les pulsions naturelles versus l'environnement de l'enfant.

Donc, pour moi, il existe donc des névroses sexuelles qui donnent lieu à des comportements sexuels inadéquat socialement comme la pédophilie. Freud ne pouvait pas considérer qu'il pouvait y avoir des névroses sexuelles puisque ç'aurait été une contradiction en soi.



Les névrose ont pour origine les conflits inconscient, qui ont eux-meme pour origine une interprétation erroné du conscient de "l'apprentissage à épreuve unique" ?

Oui, mais ça dépend de ce que vous voulez dire par apprenissage à épreuve unique.

Qu'est-ce que l'AH ?

Ben l'Auto Hypnose pardi!! :D

Merci
 
M

Métaphore

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Leo Lavoie à dit:
Vous touchez là quelque chose de délicat et de polémique. Je crois, moi qu'il y a une schizophrénie psychologique et une neurologique.
Pouvez vous développer la différence entre le psychologique et le neurologique, par pour moi au final, le psychologique rejoint le neurologique ou vice versa...
 
Leo Lavoie

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Métaphore à dit:
Leo Lavoie à dit:
Vous touchez là quelque chose de délicat et de polémique. Je crois, moi qu'il y a une schizophrénie psychologique et une neurologique.
Pouvez vous développer la différence entre le psychologique et le neurologique, par pour moi au final, le psychologique rejoint le neurologique ou vice versa...

C'est une question d'origine de la maladie surtout. Bien des maladies mentales, par exemple, surviennent à la suite de l'usage de la drogue ou de certains médicaments. Il y a là, un dommage au cerveau qui a des conséquences. On ne peux nier que des commotions cérébrales trop fréquentes peuvent entraîner des troubles mentaux non plus. Mais, comme on peut venir au monde aveugle ou avec une vue qui est, de façon innée, destinée à être déficiente, on peut aussi avoir des troubles mentaux qui n'ont rien à voir avec une source de refoulements ou des carences affectives ou des traumatismes d'ordre affectif ou de développement de l'enfance.

Je ne crois pas que l'on puisse faire quoi que ce soit avec ces cas physiologiques avec une méthode comme une psychothérapie.

Par contre pour ce qui est des psychoses d'origine psychologique, certains disent que c'est peine perdue et d'autres disent le contraire. C'est à y perdre son latin. Mais disons que moi, seul, je ne tenterais même pas une thérapie avec un psychotique qui en souffre de façon chronique. (Parce qu'il y a des gens qui n'ont que des épisodes et d'autres qui ne sont jamais dans la conscience).

Alors voilà ce que je veux dire par psychoses psychologique ou psychose neurologique... Cependant, il va sans dire que la psychose psychologique aura des conséquences neurologiques mais je parierais qu'elle ne sont pas les mêmes que la configuration neurologique d'une psychose neurologique et qu'elle seraient réversibles si on avait accès à la personne et qu'il avait assez de conscience pour vouloir en sortir.
 
Sambiz

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Rebonjour !

Les drogues peuvent induire des psychoses ( spécialement les hallucinogènes ! ) il y a un phénomène qu'on appelle "resté perché" c'est à dire ne pas redescendre de son trip..

Voila ma question !

Est-ce que les psychoses induites par les drogues ne sont pas du justement à certain un choc psychologique, Et non a une lésion cérébral ?

C'est a dire être complètement terrorisé, traumatisé au cours du trip ( voyage ) qu'il y a des séquelles qui restent ?

Exemple : L'utilisateur de drogue revoit certains flash ou a certaines illusion ou hallucination en relation avec le trip vécu.

Je sais pas si je m'éloigne du sujet ou je rentre dans un autre ( Symptôme post traumatique) ?

Encore quelques questions en vrac !

- La psychose ne serai-ce pas un moyen de défense, un déni de la réalité, donc pour le guérir ne faudrait-il pas le faire accepté la fatalité de la vie ?

Concrètement pour les psychotique qui n'ont pas de moment de lucidité, n'y a-t-il pas un moyen de les faire redescendre sur terre une fraction de seconde, puis le faire revenir à la réalité progressivement ?

- La psychanalyse est "réputé" pour une cure de plusieurs années pour la guérison ( ou le transfert )

La thérapie cognitive-comportemental est réputé efficace avec les phobies, névrose etc..

Qu'est-ce qui est le plus efficace pour les psychoses ?

- J'ai remarqué chez l'inconscient une sorte de masochisme secondaire ( ou complaisance ) à toute maladie. Par exemple chez l'alcoolique souffre de sa maladie mais inconsciemment ne prend-il par du plaisir ?

Exemple l'alcoolique qui se regarde dans le miroir chaques matins : "Cette fois, j'arrête !" déterminé. Et le soir même il est dans le même état que la veille le sourire au lèvre...

- Les animaux domestiqués ne sont ils pas névrosé ?
Si l'on pouvait dompté l'instinct animal serait-ils sur la voie de l'évolution ?

Merci !
 
Leo Lavoie

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Sambiz à dit:
Rebonjour !

Les drogues peuvent induire des psychoses ( spécialement les hallucinogènes ! ) il y a un phénomène qu'on appelle "resté perché" c'est à dire ne pas redescendre de son trip..

Voila ma question !

Est-ce que les psychoses induites par les drogues ne sont pas du justement à certain un choc psychologique, Et non a une lésion cérébral ?

C'est a dire être complètement terrorisé, traumatisé au cours du trip ( voyage ) qu'il y a des séquelles qui restent ?

Exemple : L'utilisateur de drogue revoit certains flash ou a certaines illusion ou hallucination en relation avec le trip vécu.

Je ne sais pas. Ce sont des questions sur lesquelles il y a encore débat dans les plus "hautes sphères" je crois. Mais je crois qu'on ne peut nier les lésions bien concrètes dans le cerveau de l'utilisation des drogues psychotropes, hallucinogènes ou dépresseurs du système nerveux.

Je sais pas si je m'éloigne du sujet ou je rentre dans un autre ( Symptôme post traumatique) ?

Encore quelques questions en vrac !

- La psychose ne serai-ce pas un moyen de défense, un déni de la réalité, donc pour le guérir ne faudrait-il pas le faire accepté la fatalité de la vie ?

C'est le résultat d'un moyen de défenses qui n'est pas adapté. Parce que la nature n'a pas prévu l'autre nature qui est la nature humaine. On peut vivre avec certaines psychoses dans certains cas tant qu'il reste un peu de rationel. Mais c'est comme l'obésité morbide. Elle est une réaction du corps naturelle à des trucs pas naturels. Donnez de la folie au corps et il vous donne un résultat fou.

Il ne faut pas oublier que la nature n'hésite pas à condamner à mort les individus inadaptés à la nature. Nous, les humains nous les condamnons à la vie. Dans la nature, chez les animaux, les individus déments ne survivent pas. Nous, on s'en occuppe (très mal mais tout de même).

La société de l'homme est déraillée par rapport à l'ordre naturel. Et je ne prone pas un retour à l'état de grand singe. Mais il faudra savoir concilier notre état humain avec ce que la nature nous impose. On est encore trop loin de cela mais on se dirige vers ça.

En attendant, nous avons des névroses graves et des psychoses.

Ce que vous dites, de faire accepter la réalité de la vie comme une fatalité, c'est bien cela le chemin de la guérison en effet mais c'est théorique surtout chez les psychotiques. Chez les névrosés, c'est cela que la psychanalyse tente de faire. On parle de conscientisation et de deuil surtout... Chez le psychotique, je ne sais pas si ça pourrais marcher et, si oui, dans quels cas.


Concrètement pour les psychotique qui n'ont pas de moment de lucidité, n'y a-t-il pas un moyen de les faire redescendre sur terre une fraction de seconde, puis le faire revenir à la réalité progressivement ?

Je ne sais pas, d'abord il faudrait un concensus entre le monde médical et le monde de la psychanalyse et de la psychologie. On est pas rendu là et les progrès végètent sauf pour ce qui profite aux compagnies pharmaceutiques.

- La psychanalyse est "réputé" pour une cure de plusieurs années pour la guérison ( ou le transfert )

La thérapie cognitive-comportemental est réputé efficace avec les phobies, névrose etc..

Qu'est-ce qui est le plus efficace pour les psychoses ?

Ben c'est que la médecine a jeté la serviette et ne fait que traiter avec des médocs pour contrôler la chose. Moi, je ne sais même pas si ça se traite ou si on peut en guérir autrement qu'en théorie. Il faut comprendre que c'est le patient qui se guérit lui même, si tout son cerveau ou si trop de son cerveau est sous occupation de la psychose, comment voulez vous en sortir? Si les psychoses ne sont que des épisodes c'est différent.

- J'ai remarqué chez l'inconscient une sorte de masochisme secondaire ( ou complaisance ) à toute maladie. Par exemple chez l'alcoolique souffre de sa maladie mais inconsciemment ne prend-il par du plaisir ?

Oui, on appelle cela le bénifice secondaire. Très belle observation de votre part. Le plaisir est toujours en cause mais il est parfois difficile à débusquer. Il se cache dans des nuances et subtilités de l'esprit névrosé.

On peut parfois persister à fumer par exemple parce que notre père a toujours été contre ça et on veut le faire ch..... inconsciemment. Ben y'a un plaisir qu'on ressent là... C'est un plaisir ou un soulagement de souffrance qui équivaut à un plaisir.


Exemple l'alcoolique qui se regarde dans le miroir chaques matins : "Cette fois, j'arrête !" déterminé. Et le soir même il est dans le même état que la veille le sourire au lèvre...

Oui et le lendemain il regrette et se sent comme de la merde.

- Les animaux domestiqués ne sont ils pas névrosé ?

Oui, beaucoup d'entre eux le sont gravement. C'est l'humain qui névrose l'humain et l'animal. Les animaux sauvages ne le sont pratiquement pas.

Si l'on pouvait dompté l'instinct animal serait-ils sur la voie de l'évolution ?

Ça ne se dompte pas. C'est bien en partie pour cela que l'on est névrosé. c'est la dualité instinct (Ça) et société (Surmoi).

Merci !
 
Sambiz

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Bonjour !

Quand au bénéfice secondaire, comment faudrait-il faire ?

Le substituer par un primaire ou supprimer ce plaisir "malsain" y a t-il des techniques pragmatiques ?

Je pense que la clé des guérisons réside spécialement sur ce point !

Le psychotique n'a pas de raison de revenir à la réalité si il prend du plaisir inconsciemment..

Il y avait une phrase de "je ne sais plus qui" lol
qui disait " La ou le conscient souffre, l'inconscient jouit et la ou l'inconscient souffre, le conscient jouit"

Qu'en pensez-vous ?


J'ai fumé de façon chronique du cannabis durant une année et je crois comprendre pourquoi en particulier les jeunes fragile émotionellement deviennent schizophrène !

Lorsqu'on fume quotidiennement du cannabis on perd pied avec la réalité que cela soit la réalité extérieur ou intérieur !

On se sent dépersonnalisé car on se "rappelle" plus de comment on était avant, de plus le cannabis met le cerveau dans un état de léthargie, voir de rêve !

Le cannabis à long terme, fait chuter l'estime de soi, la motivation, installe la paranoïa, altère la mémoire etc. etc.

On dit que la schizophrénie présente un même noyau mais que les manifestations sont diverses..

Alors voila mes questions :

Quelle est le noyau de l'affection ?

Quelle est le processus d'un délire ?

Encore quelques questions diverses !

L'inconscient communique sous forme de symbole, notamment dans les rêve, est-ce que pour communiquer avec lui vaut-il mieux le faire sous forme symbolique ?

La symptômes sont ils symbolique ?

Est-ce que interprétation d'un symbole par le conscient fausse t-il le message ?

Freud disait qu'il y avait des équations inconsciente, je n'ai pas bien saisi le principe. Dans la névrose obsessionnel, je crois, il disait que fèces = cadeau. Honnêtement, je vois aucun rapport !

Pouvez-vous m'éclairer ?

Est-ce que l'inconscient peut communiquer par dialogue interne ?

Est-ce que l'inconscient peut-il mentir ?
Je vous pose cette questions car j'ai lu que l'inconscient pouvait, pour se protéger, créer de faux souvenir ( Syndrome de faux souvenirs ) ou bien altérer la réalité.

Est-ce que les mécanismes de défense sont "fait" pour protéger l'ego ?

Merci de prendre du temps pour répondre à mes questions !
 
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