"castorix"]
Bonjour Paulélie,
Je vous propose de continuer la discussion sur un point :
ce qu'il est possible de faire / ce qu'il est nécessaire de faire (au sens : incontournable) pour une personne ayant des difficultés dans lesquelles le T voit un lien avec des empreintes nettes
oui si le T voit un lien, comment l'as t-il "vu"? est ce une intuition, connaissance livresque, expérience ou une preuve, évidence donnée par le patient? il serai utile de faire une "investigation" pour ne pas mener le T , donc son patient sur une fausse piste.... donc une thérapie qui ne serai pas approprié?
paulelie à dit:
ces empreintes si répétées et renforcées peuvent
créer des "maladies" en déréglant le système immunitaire,
créer des phobies comme signal d'alarme,
des addictions comme diversions , distractions qui répétées produise la frustration , puis la dépression....
(...)
ces empreintes puisque installées dans le passé et "attachées " a des évènement+ émotions+acteurs( mentors , parents, boss) doivent.... trouvées par la régression et supprimées.... pour assurer une résolution , une suppression des symptômes....
c'est la base!
(...) cal banyan a découvert cette structure, toujours la même.... qui lui a permis d' y opposer une thérapie aussi structurée et simplifiée qui avec de différentes formes et couleurs c'est avérée efficace dans 90% des cas rencontrés....
les 5 phases!
une approche radicale et systématique qui couvre presque tous les maux ( bien sur adaptée au cas par cas !)
(...)
Alors la proposition se résume ainsi : il n'est pas toujours obligatoire de retourner à l'évènement initial, pour y travailler.
et la je suis tout a fait d'accord avec vous....il est des cas ou une empreinte simple et qui ne serai pas en lieu avec un évènement traumatique.... peu être résolue, effacée.... par une simple confusion d'ancrage....ou voire un traitement (plus ou moins long!) avec une technique légère comme la conversationnelle!
la ou l'introspection et la thérapie du pardon est nécessaire est quand les empreintes " changent / se transforme /évoluent " dans le temps et apparaissent au thérapeute comme une espèce de façade cachant la vrai origine....
Au moins : il n'est
parfois pas nécessaire du tout d'y aller voir pour qu'un changement s'amorce. Même si ce n'est pas fréquent.
oui tout a fait d'accord.. c'est rare mais a ne pas négliger!
Ensuite : dans un certain nombre de cas, un recadrage peut être réalisé, sans avoir pour cela à retourner
dans le vécu émotionnel de ce souvenir traumatique. Ceci me semble important car :
oui certainement, mais ici ( et je parles d'un tout petit peu d'expérience professionnelle et de beaucoup de confiance en ce que bandler, dilts et mes mentors m'ont appris!) le T prends un risque que le patient rechute et/ou qu'il essuie un échec!
ce que l'on découvre en parlant au thérapeutes..... qui n'utilisent que la conversationnelle ou l'eriksonnienne.... et n'ont que très peu de formation..sur la régression , l'abréaction et les cas lourds en général!
(1) c'est le support de l'affirmation selon laquelle
la catharsis n'est pas la seule voie de la "guérison" des conséquences d'un évènement traumatique
sans doute, mais elle est la plus efficace! et la plus rapide..... car il faut compter que les gens qui viennent vous voir avec des problèmes lourds , ont essayé souvent nombre de thérapie et n'ont plus trop de patience!
il faut alors leur proposer une intervention profonde , juste si vous voulez qu'ils reviennent a une prochaine séance!
(2) la verbalisation n'est parfois pas possible pour le sujet, et l'on peut tout de même travailler
sans aucun doute... d'ailleurs la psychothérapie est très utile pour cela dans certain cas ou les gens peuvent payer et ont un certain temps a donner au T!
(3) le retour (en séance de thérapie) vers l'évènement traumatique est parfois refusé par le sujet, et il faut bien disposer de pistes pour faire qqe chose d'utile tout de même (enfin je le pense !) ; ce qui ne conduira pas nécessairement, une fois encore, vers ce que l'on a considéré comme LE grand traumatisme de la personne : on peut dans ce cas travailler sur une autre partie du
matériel psychique, se situant dans la même problématique mais pas "au coeur du cyclone".
oui tout a fait d'accord et c'est pour cela que nous travaillons dans la première phase ( des 5 phases) a préparer le client sur l'éventualité d'un besoin de ce retour, contrôlé et en spectateur!
quand on pratique une anamnèse et une négociation en transe.... les chances d'acceptation pour ce retour est grandement assuré!
le conditionnement du client vers la réussite et l'anticipation par un boosting de la confiance est un point essentiel.... pour amener le client a faire un choix.... que vous allez guider.... vers la guérison!
c'est de la manipulation, c'est sur!
mais puisque le client en sors heureux , n'est ce pas légitime?
Ceci dit, je ne peux pas affirmer que cela suffit toujours, et que l'on peut se passer de la voie que vous promouvez (ou d'une autre, comme celle que nous a présenté Valikor, assez systématiquement dirigée vers une sorte de "nettoyage" du passé : donc plus anterograde que rétrograde, en quelque sorte).
J'avance en me basant sur mon expérience, qu'une démarche de thérapie cognitive préalable peut être réalisée. Je m'explique :
Lorsque le sujet a la conviction que son présent est bloqué par un problème rencontré dans le passé, il est gêné par cette
croyance limitante et cela verrouille des possibilités thérapeutiques.
oui c'est vrai cela peut être une empreinte qui a glanée dans une lecture par exemple! et qui a construit une fausse croyance!
et c'est pour cela qu'aller en hypnose profonde.... pour faire l'anamnèse... pourra vous dire si le blocage est croyance ou s'il a une racine profonde!
Dans ce cas il peut être efficient de travailler d'abord sur cette croyance dysfonctionnelle.
moi , et c'est une croyance perso.... je pense que tout contact direct avec le subconscient sans la pollution du conscient(relativiser,logique,ect) peut apporter au T la seule vrai réponse, a savoir si c'est une croyance dysfonctionnelle ou en rapport avec un"trauma"
C'est là ce qui m'a poussé parfois à m'exprimer de manière peu favorable envers certaines pistes de
thérapie psychodynamique, dont j'affirmais qu'elles enferment (enfin, si le thérapeute les appliquait étroitement, ce qui est donc probablement une projection de ma part !) le sujet dans une contrainte psychique avec une sorte de double lien :
est ce que vous voudriez dire que cela a tendance a créer de faux souvenirs?
chez le client et graver ce qu'il croit en être les causes?
sans aucun doute et c'est pour cela que le T doit être strictement formé a ne pas raconter d'histoires!( ou en faire croire!)
" venez me voir pour aller mieux, vous qui avez certainement tant souffert, et je vous aiderai à aller mieux, pour cela nous devrons retourner vers ce qui vous a fait souffrir et vous devrez le redécouvrir même si vous n'êtes pas encore conscient de ce dont vous avez souffert !" (pour ne plus souffrir il vous faudra souffrir, et cela peut durer très longtemps, d'autant que vous gagnerez peut-être la guérison... par surcroît *)
En conclusion : vos propositions Paulélie, n'excluent pas d'autres pistes.
ni d'autres styles! je pense que même... l'eriksonnien que je trouve un peu âgée.... peu avoir des résultats.... ainsi que l'astrologie pourquoi pas( a l'extrême!)
ce que je propose, établit une relation avec le client toute différente , ou le T va vraiment guider le patient vers une "responsabilisation de son bonheur!( un grand mot!)
Je pense même qu'elles sont souvent utiles à employer, notamment dans nombre de cas où la personne n'est pas franchement "mûre pour cette thérapie" que vous mentionnez (ou une autre équivalente).[/color]
oui je suis d'accord et c'est pour cela que le conditionnement... dans la première étape ( des 5 phases) est incontournable.... même si au cours de la thérapie on entr'aperçoit que le client n'ai pas besoin de la suite!( des autres phases!) souvent même un simple contact avec l'abréaction.... même léger suffit!
c'est rare car il faut se souvenir qu'en général le client a tout essayé avant de venir vous voir ....la psychotherapie, la sophrologie , l'hypnose eriksonnienne quelque fois! et il est désespéré.... donc les chance s que le problème soit profondément enfoui sont grandes!
(*) Référence à une célèbre citation de Jacques Lacan, 1955, parlant du psychanalyste :
« Car, s’il admet
la guérison comme bénéfice de surcroît de son traitement, il en sépare si radicalement de son action l’instance qu’au seul fait qu’une initiative y prenne son motif, il réagit en son for intérieur par l’inquiétude, au for du groupe par la question préalable : savoir si l’on est encore là dans la psychanalyse. »
Cette citation est souvent reprise pour reprocher à la psychanalyse de ne pas avoir pour But principal la guérison, mais de l'accepter (!) simplement comme un effet collatéral de la Cure...
Pour être très honnête on peut se contenter de comprendre que les grandes voix de la psychanalyse sont modestement conscientes que l'on ne guérit pas tout le monde des symptomes mis en avant lorsque la personne vient demander de l'aide.
j'ai eu une expérience recement avec un client.... diabétique et des problèmes de bégaiement, relationel et sociaux....
j'ai eu peur au moment de l'abréaction et ai fait l'erreur de ne pas intensifier , d'aller jusqu'au bout de la thérapie....( pourquoi?) :?:
le résultat est un demi échec... car le client est allé voir un thérapeute pour le cri primal a la suite de mon intervention...
ce qu'il ne vas pas finir ( pour des raisons financières!)....
je le reverrai c'est sur!
mais ne referai pas cette erreur!